Une nuit de pleine lune
Huis-clos sombre et sanglant autour d'une tentative de cambriolage.
Voleurs et cambrioleurs
Ils sont cinq. Cinq à vouloir cambrioler un couple de retraités dans leur maison isolée en pleine campagne. Le problème quand on est cinq sur un coup, c'est qu'il y a forcément des tensions. Et ça, ce n'est pas très bon pour réussir l'opération. Quelques minutes après leur entrée dans la maison, ils vont se voir contraints d'attendre le retour des retraités pour réussir à ouvrir le coffre...
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Date de parution | 14 Septembre 2011 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Bon, il y a quelques points positifs. La narration est fluide et dynamique, il n’y a pas trop de temps mort. Le dessin d’Hermann père – à part les visages féminins, comme d’habitude – est bon (j’ai lu l’album dans un tirage spécial en Noir et Blanc, qui convient bien à l’ambiance de l’intrigue). Oui mais voilà, l’histoire en elle-même n’est pas hyper originale. On peut même dire que cette histoire de cambriolage qui tourne mal, avec une inversion du rôle de victime, a déjà pas mal été utilisé, et continue à l’être (voir Sweet home récemment). Du coup, malgré ce retournement prévisible, l’intrigue reste linéaire, avec quelques péripéties ou personnages de peu d’intérêt (la copine venue participer au braquage et qui ne fait rien – dans tous les sens du terme, l’équipe qui passe son temps à se menacer et s’engueuler dès le départ, au point qu’on se demande ce qu’ils font ensemble). Décidément, les scénarios du fils Hermann peinent à me convaincre. Note réelle 2,5/5.
Avec cet album, je me réjouissais d’avance de me délecter d’un récit dessiné sous la main experte de sieur Hermann avec au scénario le fiston. Honte à moi ! J’avais raté un album de mon maitre absolu et je devais absolument réparer la chose. Me voilà donc embarqué dans un huis-clos sombre et sinistre. Tous les ingrédients sont présents. Une vieille baraque au milieu de rien, un couple de retraités, une nuit noire et des jeunes bien décidés à faire main basse sur les biens de nos petits vieux. Les tensions entre les jeunes malfrats sont palpables. Cela peut exploser à tout instant. Et vous savez quoi ? Et bien ca va partir en cacahuète ! Rien d’original dans ce récit en mode orange mécanique. Yves H. produit ici un scénario vu et revu sans apporter une touche inattendue et novatrice. C’est bof bof. Une petite déception de ce côté-là . Passé cette petite amertume, incontestablement il y a du rythme. C’est énergique et on se laisse rapidement prendre dans cette ambiance poisseuse. Le travail de papa Hermann est magnifique. Il joue parfaitement sur la dualité des ombres et des lumières. C’est particulièrement réussie. Le travail est irréprochable. Comme toujours avec le sanglier des Ardennes. Ok ok ok ce n’est pas la meilleure BD de l’année. Le Père et le fils ont déjà fait beaucoup mieux mais cela se lit bien. A découvrir.
Hermann revient au dessin normal, délaissant un temps la couleur directe, mais son style a bien changé, ce n'est plus comme dans Comanche, les derniers Bernard Prince ou même Les Tours de Bois-Maury ; il y a comme un côté moins appliqué, moins fouillé qui me déçoit un peu, mais ça reste quand même du bon travail. L'intrigue n'a pourtant pas grand chose d'original et accumule clichés et défauts, mais c'est digne des plus grands thrillers, un vrai paradoxe ! La bande hésite entre aventure et polar, en fait c'est un récit plutôt inclassable, un bon suspense qui installe une tension qui monte en crescendo, les auteurs ayant donné une excellente atmosphère d'angoisse, avec un personnage qui bascule soudainement en surprenant le lecteur, un peu comme Nicholson dans Shining de Kubrick, et qui révèle sa vraie personnalité. Bon on a l'impression d'avoir vu ça plein de fois dans des films américains, mais c'est bien construit, avec un suspense bien entretenu. La partie muette à la fin est remarquable par l'enchainement des images vers l'inéluctable dénouement qui ne peut qu'être tragique. Parmi les défauts qui m'ont un peu agacé, il y a un peu trop de répliques ironiques ou provoc', je trouve cet artifice un peu forcé pour être tendance ; et aussi la fille du petit gang de bras cassés n'a qu'un rôle secondaire, à la limite inutile, je me demandais tout le temps de ma lecture ce qu'elle foutait là ; au départ, je croyais que c'était pour un effet racoleur, genre la mettre à poil, mais même pas, donc elle ne sert à rien... Malgré un sentiment de déjà vu, j'ai bien aimé cet album qui ne renouvelle rien dans le genre mais qui procure de bonnes sensations.
Allez on passe tout de même un agréable moment de lecture et puis une fois embarqué dans cette histoire on a envie de savoir comment tout cela va finir. Et oui il y a une tonne de clichés, notamment en ce qui concerne les personnages, certains d’entre eux étant là mais je n'ai pas bien compris pourquoi. (Je pense par exemple à la fille qui passe son temps sur sa console de jeux et un casque sur les oreilles; en quoi fait elle avancer l'histoire? Mystère!); Si le tout ne brille pas par une extrême originalité il n'en demeure pas moins que tout se tient mis à part le côté quel bol!, le cambriolé est justement un bon gros psychopathe expert en self défense. Vous me direz pour un personnage central c'est embêtant qu'il soit aussi cliché, mais bon ne boudons pas notre plaisir. Alors oui sans doute cela se lit trop vite, néanmoins il se dégage du tout une ambiance particulièrement réussie où les dessins ont une part primordiale. Pas le meilleur album du duo Hermann mais certainement pas le pire. Nous devenons très exigeants avec ce monsieur, mais c'est la rançon d'un talent que nous n'aimons pas voir gâché dans des scénarios trop convenus.
On dirait le scénario d'un feuilleton télévisé de série B, convenu et sans crédibilité. L'histoire commence de manière correcte mais peu enthousiasmante, avec ce groupe hétéroclite (on se demande franchement ce qu'ils foutent ensemble pour une telle opération) qui s'introduit dans une maison pour la cambrioler et se retrouve obligé de complexifier les choses. Et puis d'un coup, ça se barre en couille avec l'un des gaillards qui, sans crier gare et sans aucune raison plausible à mes yeux, fait tout tourner au drame. Et ça empire ensuite avec une histoire de psychopathe et de course-poursuite façon film d'horreur stéréotypé à deux balles. Je n'y ai vraiment pas cru. Beaucoup trop artificiel, facile et cliché. Quant au dessin, Hermann a fait beaucoup mieux par ailleurs, au point même d'en louper certains dessins, comme les mains d'un personnage qui paraissent minuscules à un moment donné. Lecture très dispensable.
J'ai passé un bon moment de lecture. Certes le scénario est loin d'être original mais il est bien mené et tient en haleine le lecteur tout au long de l'album. Yves H. prend son temps pour mettre en place le cadre de l'intrigue puis il fait efficacement monter la tension et le suspense. Par contre, je suis beaucoup moins enthousiasmé par les personnages. Ils sont trop stéréotypés et manquent de profondeur psychologique. C'est dommage, d'autant que les auteurs ont pris leur temps pour les présenter et tenter de les développer. Autre reproche, l'album se lit beaucoup trop vite Les dessins de Hermann sont comme toujours très beaux. L'atmosphère de ce huis-clos est également vraiment réussie. Une nuit de pleine lune est un thriller plutôt agréable et efficace mais sans grande prétention. Un bon divertissement !
Voici ce qu’on appelle une BD purement récréative. On a déjà vu ce genre d’histoire mille fois adaptée au cinéma et cie mais ça reste toujours efficace (quand c'est bien fait). Aucun doute qu’Yves Huppen a voulu rendre hommage au slasher américain, les stéréotypes du genre sont nombreux (une bande de jeune, une fille au style gothique, un tueur, un coin isolé,…) Le scénario est archi-classique et de la dimension d’un timbre mais tant pis, ça fait parfois du bien quand on a pas trop envie de réfléchir et j’ai passé un bon moment de lecture. Le problème c’est le prix qui est trop cher pour ce que c'est. L'album se lit vite et n’a franchement rien de mémorable. A emprunter et basta.
Au vu des notes moyennes et même parfois mauvaises que cette bande dessinée a obtenues sur la BDthèque, je m'attendais à bien pire. Effectivement ce one shot ne restera pas dans les annales, mais j'ai passé malgré tout un bon moment de lecture. Ce genre d'histoire, même s'il peut paraître vu et revu au cinéma, n'est pas si souvent que cela adapté en bande dessinée. Une bande de "bras cassés" se retrouve dans une maison bourgeoise afin de s'emparer du contenu du coffre des propriétaires. Mais comme ils échouent lamentablement dans ce projet, ils espèrent qu'en kidnappant le couple de proprios à leur retour et en les torturant un peu, ils pourront les forcer à leur remettre la combinaison du coffre. Par contre ils ne se doutent pas dans quel pétrin ils se sont fourrés. Hermann nous plonge dans un polar ultra-violent et finalement assez original, car je ne m'attendais pas spécialement à ce genre de dénouement. Par contre pour revenir à l'aspect violent de ce récit, depuis A History of Violence je n'avais pas connu un récit aussi sanglant. D'ailleurs les scènes se déroulant dans la pénombre sont très réussies car elles m'ont fait froid dans le dos. Le côté angoissant de celles-ci est palpable et j'ai cru me retrouver dans certains films d'horreur qui peuvent vous faire sursauter presque à chaque scène. Pour en venir au dessin , celui-ci est agréable même si je ne suis pas un acharné du style d'Hermann. Mais j'avoue que la ressemblance des personnages entre chaque album finit par me lasser, mais comme le dit herve dans son avis "c'est du Hermann", on s'y attend et on fait avec. J'ai donc passé un bon moment même s'il ne sera pas inoubliable.
Je ne suis pas un gros fan de l'auteur mais pour autant, j'avoue que cette bd se laisse lire malgré son hyper violence. Nous sommes en effet en plein coeur d'un thriller assez sanglant. Cela me rappelle d'ailleurs les films du genre Scream qui avait redonné un second souffle aux films d'horreur. Là également, le scénario est simple et on va assister à un véritable massacre. J'aime quand la simplicité est efficace. On a peur à chaque instant pour les différents personnages même si certains sont de véritables têtes à claque. Le dessin d'Hermann est toujours aussi bon ce qui ajoute une véritable plus-value. La nouveauté est qu'il revient à l'encrage classique en abandonnant la couleur directe. Quant à Yves Sente, il a su créer une atmosphère de huis-clos assez étouffante. Cependant, une fois terminé, il ne restera pas grand chose de ce thriller glauque. Juste un bon moment de lecture ce qui n'est déjà pas si mal.
Bon, que dire ? Certes, beaucoup de respect pour M.Hermann, mais ça, ce n'est clairement pas bon pour moi, c'est la goutte de trop. Je ne comprends pas trop ce retour en arrière graphique, même si les derniers albums en couleurs directes avaient tendance à s'émousser, on pouvait s'attendre à quelque chose de différent, quitte à changer. Ici on dirait un sous Jeremiah des années 80, pas très inspiré qui plus est. Sans avoir rien de spécial à reprocher au fils Hermann qui fait le scénario, et il en a fait de pas mal, c'est un peu une formule automatique qu'on a là, avec une dose de voyous, une dose de dur à cuire, un peu de cynisme et de vengeance. Pas un grand souvenir.
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