Gastoon
Non, ce n’est pas le petit Gaston ! Gastoon est un personnage à part entière ! D’ailleurs, ça faisait longtemps qu’il attendait de vivre ses propres aventures, loin de l’ombre gaffeuse de son oncle.
Autour de Gaston Lagaffe Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Spin-off Yann
Non, ce n’est pas le petit Gaston ! Gastoon est un personnage à part entière ! D’ailleurs, ça faisait longtemps qu’il attendait de vivre ses propres aventures, loin de l’ombre gaffeuse de son oncle. Créé par le génial Franquin, lui-même, pour certains gags publicitaires de Gaston, ce gamin espiègle et déluré faisait rêver scénaristes et dessinateurs depuis longtemps. Il vit maintenant ses propres aventures, grâce aux talents conjugués des Léturgie père (Lucky Luke, Spoon et White, Rantanplan…) et fils (Polstar, Spoon et White…), avec celui du scénariste Yann (Les Innommables, Bob Marone, Pin Up, Lucky Luke, Odilon Verjus, Marsupilami…). Tapis dans l’ombre, ces sournois complotaient depuis des années pour animer ce nouveau héros.
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Date de parution | 26 Août 2011 |
Statut histoire | Strips - gags 2 tomes parus |
Les avis
N'attendant pas grand chose de l'album que j'ai eu sous la main (le premier tome, que j'ai un temps espéré être le seul, mais visiblement il y a eu récidive), ma déception n'a pas été maximum... On peut se dire ça pour faire passer la pilule. Commençons par le moins dramatique: le dessin. Du classique franco-belge, assez dynamique. Pas fabuleux, mais franchement ça peut passer. Et finissons (oui, déjà, car ça ne mérite pas non plus qu'on y consacre trop de temps !) par le plus pénible, à savoir les textes, les scénarii, les gags, ou du moins ce qui aurait pu en faire office. Eh bien c'est franchement mauvais ! Quelques très légers et rares sourires, mais sinon, rien de drôle. Et surtout, Gastoon n'est que la énième série d'humour, produite au kilomètre et exploitant les mêmes manques d'idées sans sortir d'un moule convenu. J'ai, par faiblesse, hésité à mettre 2 étoiles, mais alors me sont revenus en mémoires les excellents moments passés à lire les Gaston Lagaffe du génial Franquin. Et alors la comparaison m'a oté tout doute quant à la note méritée par ce crime de lèse majesté. Fuyez cette exploitation pénible d'une série culte, et retournez aux sources, Gastoon n'a rien à voir avec Gaston !
Tome 1 : Quand j'ai entendu parler pour la première fois de Gastoon il y a quelques mois, j'ai cru à un canular. En bon gardien imaginaire du temple inébranlable de Gaston Lagaffe et de Franquin, une suite ou un spin-off dérivé de ce personnage me paraissait totalement in-envisageable. Le pire étant ce nom de GastOOn, comme si le neveu de Gaston avait vraiment pu s'appeler ainsi dans l'esprit de Franquin et comme si Lagaffe avait un quelconque rapport avec les cartoons américains... J'ai finalement au l'occasion de lire le premier tome de cette bande dessinée que je redoutais sérieusement. Malgré toutes mes appréhensions, je croisais les doigts dans l'espoir d'une bonne surprise, espérant soit un respect réel de l'oeuvre initiale soit un renouveau à même d'apporter un vent de fraîcheur et d'humour bienvenu. D'autant que ce ne sont pas n'importe quels auteurs qui tentent ainsi de relever le flambeau : Les Innommables et Percevan scénarisés respectivement par Yann et Jean Léturgie font partie de mon panthéon du 9e art, tandis que j'aime aussi beaucoup le dessin marqué et dynamique de Simon Léturgie notamment depuis les débuts de Spoon & White. Malheureusement mes maigres espoirs furent douchés. Graphiquement, je ne peux pas trop me plaindre. Certes malgré toute la bonne appréciation que j'ai du dessin de Léturgie, il est très loin de la virtuosité du trait, de l'encrage et des ombrages de Franquin, mais ses personnages ne sont pas mauvais du tout et respectent plutôt bien l'esprit du Maître tout en apportant un style plus dynamique et jeune. Par contre ses décors me semblent trop souvent vides ou paresseusement épurés et j'ai un peu de mal à me faire à des dégradés informatiques en guise de colorisation pour une oeuvre en lien avec Gaston Lagaffe. C'est surtout au niveau de l'esprit et de l'humour que je n'ai pas apprécié cet ouvrage. Ce n'est tout simplement pas drôle, souvent mauvais même. On retrouve là encore quelques parcelles de l'esprit de Gaston Lagaffe mais beaucoup trop dénaturées. Le personnage de Gastoon n'est pas vraiment un gaffeur mais plus souvent un petit héros turbulent à la très bonne réputation auprès de ses amis. Paradoxalement, c'est souvent Demesmaeker qui a tendance à gaffer mais cela lui donne davantage un rôle de souffre-douleur que de personnage humoristique. J'ai également trouvé un soupçon de méchanceté dans ce Gastoon et sa confrontation trop récurrente avec le détestable surveillant de son école qui n'a rien de la rivalité amusante et attachante entre Longtarin et Lagaffe. Ensuite, au niveau de la structure des gags, ce qui faisait la force de Franquin, c'était de donner de la profondeur et de l'humour à son gag sur toute sa longueur, avec d'excellents dialogues et souvent une chute avant même la fin de la page rehaussée ensuite par une dernière case qui ajoutait encore à l'humour et la finesse de certaines réparties, le tout soutenu par un dessin d'une efficacité incroyable. Dans Gastoon, au contraire, on se trouve dans la structure de gag franco-belge basique et sans saveur où toutes les cases initiales mènent péniblement à une chute finale souvent parfaitement prévisible et parfois même complètement plate, au point de se demander où est l'humour. Certes j'ai trouvé 2 ou 3 bons jeux de mots disséminés au fil des pages et distinctes de la chute en elle-même de ces dernières, mais ils m'ont paru s'intégrer moyennement dans le contexte, comme insérés là artificiellement. De tout l'album, seul le gag sur le pique-nique avec les brochettes et saucisses m'a paru proche de l'inventivité des aventures de Gaston Lagaffe. Le reste m'a hélas paru le plus souvent parfaitement navrant comparé au chef-d'oeuvre de Franquin et sans grand intérêt sorti du contexte. Tome 2 : Contre toute attente, j'ai davantage apprécié le tome 2 de cette série que le premier. On dirait que les auteurs ont lu les critiques négatives qui avaient été faites à leur encontre et ont soigneusement corrigé tous les points qu'ils pouvaient facilement modifier. Exit le cadre scolaire urbain trop banal. Exit les amis de Gastoon qui étaient des versions enfantines des personnages de la série originale Gaston Lagaffe. Même le très agaçant et trop présent surveillant Lemat du premier tome ne fait que quelques rares apparitions désormais. Et en grande partie exit tout ce qui faisait de Gastoon une série commerciale reprenant les éléments de la série culte de Franquin comme un cambrioleur pioche dans les affaires de sa victime pour en faire un ersatz raté et trop différent dans l'esprit. Les auteurs ont clairement fait le choix d'une voie différente. Celle de donner sa propre atmosphère et sa propre personnalité à une série jeunesse qui finalement n'a pour seul défaut désormais que de s'appeler Gastoon comme si elle se réclamait d'une autre série sans n'avoir plus grand chose à voir avec elle. Alors certes, le petit Gastoon a encore une certaine imagination et quelques dons pour la gaffe, certes il a un oncle célèbre dont il emprunte parfois les inventions, mais à part ça, les liens entre les deux séries se sont très nettement desserrés et c'est tant mieux. Il n'est d'ailleurs même plus aussi amateur de paix et d'écologie que son oncle, subissant plutôt qu'appréciant les travers écolo-bio-bobo des amis de sa nouvelle copine. Et même si ce n'est toujours pas hilarant, c'est nettement plus frais et le sourire m'est venu assez facilement. Les gags sont variés et amusants. Quelques-uns sont moins bons, notamment ceux mettant en scène des "méchants" comme Lemat ou la paire d'andouilles qui ennuient les plus petits qu'eux, mais cela passe assez bien. Et puis il y a surtout le dessin de Simon Léturgie qui est toujours excellent et soigné. On voit qu'il a mis vraiment du sien dans cette série, ça fait plaisir. Donc si je conseille l'achat sur cette série, c'est uniquement pour ce tome 2 qui m'a réconcilié avec elle, même si je préfère toujours zapper le tome 1 nettement moins bon.
Ouais ... Ben non en fait. Le seul véritable intérêt de cette BD c'est les références à l'immense oeuvre qu'elle tente de continuer. Malheureusement, les scénarios sont pitoyables, pas drôles la plupart du temps, et là ou Gaston était attachant, Gastoon est juste insupportable de mon point de vue. Le dessin est correct, mais on n'égale pas le maitre. Bref, une œuvre qui tente de creuser un filon plus qu'exploité et qui s'oublie à peine lue. Je l'ai lue dans le magasin cette après-midi, et je ne me rappelle pas des gags. C'est tout dire. 1/5, à oublier vite fait
J'ai acheté ce spin off de Gaston Lagaffe pour mon fils de 11 ans qui est fan de la série mère. C'est donc avec une certaine distance que j'ai quand même lu cette bd. Avant tout, il faut souligner que Simon Léturgie n'a pas à rougir de son dessin, un trait vif, et des personnages expressifs. Par contre , j'avoue que je n'ai esquissé que quelques sourires devant les gags d'une page : les meilleurs étant à mon avis ceux consacré à Lemat, le pion de l'école. Yann et Léturgie n'ont pas, d'après moi, été assez percutants dans les gags, la plupart tombant à plat. Bref, fans de Franquin, passez votre chemin.
J'ai finalement eu la chance (?) de lire ce spin-off. Ce n'est pas le truc le plus nul que j'ai lu de ma vie et même si je suis un grand fan de 'Gaston Lagaffe' comme le montre mon pseudo, je ne suis pas très choqué alors que je suis facilement choqué quand je lis/vois une suite/un spin-off qui massacre un truc que j'aime. Il faut dire qu'on ne voit aucun des personnages de la série mère donc ils ne sont pas 'victimes' de ces mauvais gags. Le personnage de Gastoon est vraiment sans intérêt. Il n'a pas le côté gaffeur attachant de son oncle qui faisait la plupart du temps involontairement des bêtises et souvent il avait le but de vouloir aider les gens. Ici, Gastoon aide quelquefois ses amis, mais la plupart du temps il ne fait pas de gaffes et parfois il a l'air d'un sale gosse qu'on aurait envie de frapper. De plus, une chose que j'aimais avec Gaston est qu'il était souvent victime de ses propres bêtises, donc ça ne m'ennuyait pas de le voir rendre la vie des autres impossible car il 'payait' pour ses 'crimes'. Pour Gastoon, ça n'arrive que deux ou trois fois dans cet album. Les autres personnages n'ont pas vraiment de personnalité excepté le surveillant sensé jouer le rôle de Longtarin et qui n'a pas le charisme du policier. L'humour n'est pas très drôle et ressemble à n'importe quelle BD à gags avec une chute à la fin. Finalement, le dessin de Léturgie est pas mal au niveau des personnages, mais je n'aime pas les décors souvent trop vides. La force du dessin de Franquin est qu'il y avait plein de petits détails que je n'ai souvent remarqués qu'après plusieurs lectures. Bref, un spin-off sans intérêt dont j'espère qu'il aura au moins le mérite d'attirer l'attention des jeunes vers Gaston Lagaffe. Je suis déçu qu'un scénariste que j'aime autant comme Yann fasse un truc comme ça.
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