Définition

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Une aventure colorée autour des mots et de la lecture.


D'un monde à l'autre Les petits éditeurs indépendants

Victor, 13 ans, est un jeune garçon nonchalant qui passe le plus clair de son temps entre son ordinateur et sa console. Son père libraire, désireux de lui faire découvrir d'autres horizons, lui fait classer les vieux ouvrages de la boutique. Mais un jour, alors qu'il s'est endormi entre deux piles de livres et de dictionnaires, il se réveille soudain au cœur d'un monde désert au paysage blanc. Commence une fantastique aventure faite de personnages étranges et de mondes qui renferment bien des mystères, où Victor va trouver une définition à sa vie.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Juin 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Définition © Makaka 2011
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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24/08/2011 | Miranda
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Par Superjé
Note: 3/5

Il y a pas mal de choses à dire sur cet album, mais dans l'ensemble, c'est positif. J'ai plutôt été agréablement surpris par l'histoire... Je ne m'attendais pas vraiment à ça, en effet, le message de l'album (qui à mon avis s'adresse aux plus jeunes mais sera touché les plus âgé), c'est l'importance du (bon) langage (par l’intermédiaire des livres)... Ça surprend tant l'album a un style très moderne et dynamique. Néanmoins, on s'attache au héros qui vit des aventures trépidantes pleines d'actions dans le monde du dictionnaire, sûrement que l'histoire aurait mérité peut être un peu plus de développement car elle ne laisse aucun temps de "repos" au lecteur, mais sans être d'une folle originalité, elle reste bonne et les parents peuvent sans problème laisser l'album dans les mains de leur(s) petit(s). Puis vient le dessin. Lui aussi très moderne (sans encrage, tout fait à l'ordinateur tel un Arthur de Pins), ultra dynamique et nerveux, j'ai un gros reproche à lui faire ; le héros (principalement) à toujours des expressions exagérées à mort (tel certains mangas), et ça gâché la lecture car ces caricatures gâche le côté esthétique du dessin (c'est moins le cas pour les autres personnages). L'auteur se calme un peu sur ce coté en fin d'album (on mettra ça sur le compte de la maturité) mais le mal est fait. Pour le reste (décors, couleurs, narration) le dessin est quand même plutôt sympa. Je serais curieux de lire les prochains albums de Raoul Paoli, qui devrait bien s'améliorer avec l'expérience... A noter ; en fin d'album se trouve un dossier avec jeux, étude éducative et croquis... Un bonus bien sympa.

20/11/2011 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

Encore une lecture uniquement provoquée par son superbe graphisme dans la même veine que celui d’un Arthur de Pins (Zombillénium). Tout en rondeur ; ultra coloré ; un trait super fin ; des expressions exagérées ; un mouvement très fluide, que l'on pourrait résumer en ces quelques mots : un ravissement pour les yeux. Au vu du dessin ma seule petite réticence concernait le public visé, celui-ci me semblait plutôt jeune, mais au final il s’adresse à tous. Par contre, n’étant pas très adepte des lectures « jeunesse » ou « tous publics », j’ai été agréablement surprise dans ses débuts car le ton de l’histoire n’est pas vraiment enfantin, mais il tend vers ce genre au fil des pages. J’avoue que ça m’a un peu déçue et j’aurais préféré qu’il garde son phrasé plus adulte du début. Sachant cela et passant outre, ma relecture sera certainement plus divertissante, peut-être même passerais-je à 4 étoiles ? Ceci dit le récit est fort sympathique, même s’il touche à un thème déjà usité, les mots et la lecture, et qui n’est pas ici vraiment surprenant mais on y trouve quelques petites trouvailles. L’humour est de mise, on y sera plus ou moins sensible vu la largesse du public ciblé, mais le sourire est tout de même garanti. Les personnages sont intéressants et variés, et Victor est très attachant. Une B.D. sûrement à offrir aux plus jeunes car elle peut provoquer chez eux un goût certain pour la lecture, où tout au moins elle leur montre son importance ; de plus elle sera tout aussi agréable pour les plus grands. Un format normal de 54 planches, plus quelques jeux en fin d'ouvrage, voici une bonne initiative.

24/08/2011 (modifier)