Les Chevaliers d'Emeraude

Note: 2/5
(2/5 pour 8 avis)

Les chevaliers d'Émeraude est la série d'Heroïc fantaisy francophone la plus lue au monde. 12 tomes parus chez Michel Lafon, vendu à plus de 2 millions d'exemplaire. Reprenant dans une histoire inédite tous les ingrédients qui ont fait le succès des Chevaliers d’Émeraude et de leur univers, Anne Robillard donne à sa célèbre série de romans un prolongement en bande dessinée, avec la complicité inspirée de Tiburce Oger.


École européenne supérieure de l'image

À l’intérieur de la ruche impériale des hommes insectes, le sorcier Asbeth se prosterne devant l’Empereur Amecareth, assis sur son trône en pierre noire. Après avoir interrogé les étoiles, le sorcier exulte, et annonce à son souverain la grande nouvelle : il est temps de repartir à la conquête des territoires des humains ! Pendant ce temps, au Royaume d’Émeraude, le vieux magicien Élund, après avoir lui aussi consulté les étoiles et pressenti le danger, vient partager son inquiétude avec le roi Émeraude 1er : l’ennemi de leurs ancêtres sera bientôt de retour, il le sent. Face à la menace, le roi suggère, comme autrefois son grand-père l’a fait, de demander l’aide du Magicien de Cristal. Mais la requête pressante d’Élund au Magicien reste hélas sans réponse…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 31 Août 2011
Statut histoire Série abandonnée (Un cycle de 3 tomes et abandon après 2 tomes d) 5 tomes parus

Couverture de la série Les Chevaliers d'Emeraude © Casterman 2011
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 8 avis)
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27/08/2011 | pol
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L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai lu le premier cycle de trois albums. Lorsque je les ai eus en main, j’ai eu une hésitation, étant quasiment sûr d’avoir déjà lu ce titre récemment, mais je ne reconnaissais pas la couverture. En fait les mêmes auteurs (scénariste et dessinateur) ont repris la même série plus récemment (j’avais lu le premier tome, qui ne m’avait pas convaincu – je n’en ai pas gardé beaucoup de souvenirs d’ailleurs). Je n’ai toujours pas lu les romans d’origine, mais je trouve bizarre l’abandon d’une série pour la reprendre peu de temps après sous le même titre !? Toujours est-il que je n’ai toujours pas été convaincu par cette série. Le dessin d’Oger est bon, très baroque, et convient bien à l’univers magique et fantasy dans lequel se développe la série. J’ai juste trouvé souvent la colorisation trop surchargée (premier tome surtout, mais aussi dans les deux autres), rendant parfois la lecture un peu laborieuse. C’est surtout l’histoire qui m’a laissé sur ma faim. C’est à la fois creux et trop lent (j’ai l’impression qu’il ne se passe rien de concret au fil des pages), mais aussi trop rapide dans son développement – les années passent sans nous laisser le temps de nous habituer à ces jeunes gens et leurs pouvoirs. Un premier tome où les chevaliers sont recrutés enfants, un second où ils sont de jeunes adultes (mais accompagnés chacun d’un écuyer), puis un troisième où une vague action se décante. Mais on ne s’attache à aucun de ces nombreux (trop nombreux, eu égard au peu de temps consacré à connaitre chacun d’entre eux) chevaliers (une quinzaine donc entre chevaliers et écuyers), très fades, alors même que le peu « d’action » est assez confus et globalement pas du tout palpitant. Dès le départ, la constitution de « l’équipe » est laborieuse et fait un peu remplissage. Le lectorat visé semble assez jeune, adolescent j’imagine. Je ne sais pas si c’est une affaire d’âge, mais je suis resté à côté de cette série.

05/06/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Je souhaitais lire cette série depuis le temps que je voyais cette couverture de tome 1 bien accrocheuse, il est vrai qu'elle attire l'oeil, elle est jolie et laisse penser que le contenu sera plaisant. Hélas j'ai dû déchanter. D'abord Anne Robillard, connais pas ; ses romans, connais pas... mais peu importe, il parait que c'est plus adressé à un public ado, en tout cas je n'ai rien trouvé qui puisse vraiment m'intéresser dans ces 2 premier albums... La recherche des enfants magiques dans chaque royaume m'a fait un peu penser à la série concept "Sept" où les personnages doivent former une équipe ou un groupe, et ici ils sont sept ; c'est donc une étape obligatoire mais assez promptement réglée, la présentation ensuite au roi Emeraude est encore plus rapide, puis viennent les épreuves liées aux pouvoirs de chaque enfant, et leur entraînement. C'est pendant cette phase que le récit dévie un peu , les pouvoirs de chacun et leurs objectifs deviennent assez confus, et surtout les personnages sont creux, sans relief ; en plus on a du mal à les identifier et savoir qui fait quoi, tellement leurs physiques sont ressemblants. Et dans le tome 2, s'ajoutent leurs écuyers, ça fait donc en tout 14 personnages à reconnaitre, cette gymnastique intellectuelle m'a amplement fatigué, sans compter que le temps passe trop vite (on déroule 5 ans, puis 10, puis 20). Alors que dans les albums "Sept", les auteurs doivent compresser souvent pour faire rentrer leur récit en 52 pages, ici il y avait moyen de s'étendre un peu pour donner un peu plus de caractère à l'ensemble, eh bien c'est raté ! Reste le dessin toujours autant tourmenté de T. Oger, le visuel adopté hésite entre le conte de fée fantastique et la fantasy fantasmagorique, mais il convient parfaitement à ce sujet, comme sur Gorn ; j'apprécie particulièrement les décors de châteaux chimériques et féeriques, soignés dans les détails, sans compter des pleine-pages grandioses et époustouflantes. Mais ce travail graphique de belle tenue ne suffit pas pour que ça soit une bonne Bd hélas, j'arrête après ces 2 tomes... sans doute un sujet gâché, il y avait du potentiel.

14/09/2016 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Depuis quelques années j'avais abandonné ce type de lecture, du moins en romans, et je découvre avec la BD, qu'elle est donc un prélude à une série ayant vendu des millions d'exemplaires à travers le monde. Si les romans, dont l'action -si j'ai bien compris- se situe après, sont du même tonneau, il y a peu de chance que j'en ouvre un un jour. Par les Dieux que c'est indigent, niais au possible. Alors OK, je ne suis pas dans la cible mais je me crois capable de reconnaître un boulot correct quand j'en vois un. Mme Robillard, l'auteure des romans se colle ici au scénario, elle a dû lire dans sa jeunesse Tolkien et tutti quanti mais je trouve que la sauce ne prend pas à cause principalement du manque de profondeur des personnages, tous beaux forcément et qui ne semblent pas plus perturbés que cela par le fait d'avoir ces fameux pouvoirs. D’où viennent-ils ? Sans doute la réponse plus tard, en tous les cas je ne saurais jamais car après lecture du tome 2, l'aventure se poursuivra sans moi. Ma note ne vaut donc que pour le dessin de Tiburce Oger, toujours aussi sympa quoique un brin torturé. Passé 12 ans cette série ne me semble pas lisible.

03/01/2016 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Je ne connaissais pas le roman visiblement best-sellers à travers le monde. La bd semble être le prélude pour expliquer l’apprentissage de ces fameux chevaliers d’émeraude qui vont devoir faire face à l’envahisseur de l’empire noir. Au niveau du dessin, je n’ai aucun reproche à faire. J’aime le trait si particulier d’Oger même s’il paraît trop enfantin par moment. C’est certainement adapté pour l’occasion. Je serai plus sévère au niveau du scénario. La scène d’introduction paraît d’un ridicule. Puis, on va enchaîner sur une scène qui paraît des plus simplistes. On assène des vérités du genre : on va être attaqué dans quelques années, je le sais, un point c’est tout. Partant de ce principe, on tombe dans une facilité du récit assez déconcertante. La suite ne sera qu’une succession de pages pour présenter les enfants venant des différents royaumes portant le nom d’une pierre précieuse à quelques exceptions près à savoir le désert ou sa bordure. Bref, c’est sans grand intérêt. L’évolution des enfants sera d’ailleurs trop rapide et on n’aura pas le temps de percevoir leurs différents caractères. Il y a sans doute trop de scènes inutiles et pas assez de profondeur. Du coup, c’est une bd simple à lire pour des enfants. En ce qui me concerne, je n’ai vu aucune originalité. C’est un mélange de genre qu’on connait déjà trop bien.

11/09/2012 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

Tout le monde ne connaît pas Anne Robillard, malgré son succès auprès des ados... et de quelques adultes (!?)..., mais ici elle s’adresse difficilement à cette catégorie de lecteurs, ciblant les enfants et uniquement les enfants. J'avais, pour ma part, très vaguement entendu parler de cette auteure, par contre, Tiburce Oger faisant partie de mes dessinateurs préférés, je me suis lancée dans cette lecture espérant quand même y trouver un minimum de satisfaction, mais ça n’a malheureusement pas été le cas. C’est puéril à vous donner envie de vous pendre, de plus il ne se passe rien dans ce premier tome, tout ce qui est raconté tiendrait dans maximum une douzaine de planches, et ça s’étale sur tout un tome, à se répéter et se répéter encore. Les histoires d'une poignée de gamins, quasiment toutes pareilles à des copier-coller ; le scénario est tellement navrant que je n’ai même pas pu me consoler avec les planches de Tiburce, j’ai fini le tome en survol, l'ennui et l’agacement ayant gagné la partie. Encore une série qui n’a pas eu le bon goût d’avoir été publiée en « jeunesse » et qui va en énerver plus d’un, moi la première. Si j’ai assez apprécié Orull, malgré quelques défauts, elle est à mille lieux de ces « Gnagnaliers d’Emeraude » qui brillent par un enfantillage exaspérant. Un 2/5 exclusivement pour Tiburce, ça me ferait vraiment trop mal aux tripes de mettre un 1/5 à cet auteur. J’aurais aussi bien pu m’abstenir de mettre un avis, mais je pense à tous ces pauvres adultes qui vont tomber dans le panneau et lire cette couillonnade, qui surfe uniquement sur le succès de la série mère.

05/12/2011 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Difficile de parler de cette série à la fin du premier tome… En fait, j’attends encore que l’histoire commence. J’avoue ne pas avoir lu les romans, mais j’en ai eu des échos favorables. Par ailleurs, le nom de Tiburce Oger était de nature à me rassurer. Dessinateur et scénariste, il connait la musique et a déjà produit quelques œuvres à mon goût. Son expérience allait être précieuse à Anne Robillard pour son premier essai dans l’univers de la bande dessinée. Enfin, le fait que l’histoire soit un prélude et non une suite aux romans me rassura quant à ma capacité à suivre (et à comprendre) l’aventure. Seulement, voilà ! Ce premier tome se concentre uniquement sur la formation d’un groupe. Durant toutes ces planches, des enfants dotés d’un potentiel de magie sont recrutés ou, plus exactement, se portent volontaires pour intégrer l’école qui en fera ces fameux Chevaliers d’Emeraude. Très vite, les caractères forts se dégagent mais à force de passer d’un personnage à l’autre, aucun n’est développé. Et là, on arrive à la fin de l’album…. En clair, il ne s’est rien passé d’essentiel. Au niveau du dessin, j’ai apprécié le travail accompli. Les personnages sont bien typés, les décors sont soignés et présentent des univers variés. La colorisation est assez vive mais convient bien à une série qui me semble cibler les jeunes adolescents (12-14 ans, à mon avis). Je lirai l’album suivant car l’univers est prometteur mais s’il ne s’y passe rien, j’abandonnerai là. Actuellement, je me sens quelque peu frustré, raison d’une cote un peu sévère.

06/10/2011 (modifier)
Par Raho
Note: 1/5

Certains de mes camarades lycéens ayant apprécié les Chevaliers d'Emeraude, j'avais entrepris de lire la série par curiosité ; j'ai détesté. Anne Robillard réalise l'exploit de nous servir une série au moins aussi mauvaise que sa grande soeur, dont je ne parviens toujours pas à cerner les raisons du succès. Cette préquelle n'a absolument aucun intérêt ; on n'apprend presque rien par rapport au background, déjà médiocre au départ ; les personnages sont désincarnés, dénués de psychologie, leur comportement n'est même pas crédible ; le scénario est tellement naïf et sous développé qu'il en prête à rire ; les dialogues sont idiots ; le dessin des personnages est affreux, ils ont tous l'air complètement débiles ; le seul truc potable dans cet album, ce sont les jolis décors, mais c'est un simple cache-misère. L'ensemble est tellement bête et puéril qu'on le croirait écrit par un enfant de 8 ans ; c'est d'ailleurs le seul public qu'il me semble convenir pour cette "bande dessinée". Un point positif malgré tout ; cette BD est suffisamment mauvaise pour être cohérente avec l'original.

02/09/2011 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
L'avatar du posteur pol

Cette série n'est pas une adaptation des romans, mais un prélude, puisque cette histoire inédite propose de raconter l'enfance et l'initiation des jeunes chevaliers. Cela offrira aux fans des romans de nouvelles aventures et leur permettra de découvrir l'enfance de leurs héros. Les autres pourront la lire comme une série de fantasy et rentrer peu à peu dans l'univers des chevaliers d'Émeraude. Bien aidé par un dessin agréable et coloré, on découvre 7 jeunes enfants recrutés par le roi pour leurs pouvoirs magiques. Il souhaite faire leur initiation et qu'ils deviennent les défenseurs du royaume face aux dangers qui se préparent. Il y a un petit côté "Harry Potter à l'école des sorciers" assez sympathique. Les enfants apprennent à se connaitre, font leurs premières bêtises et essayent tant bien que mal de maitriser leurs pouvoirs magiques. Ce côté naïf est le point fort de cet album. Car sinon il est bien difficile de développer un univers complexe en un seul album (surtout par rapport à un roman). Les relations entre les personnages ne sont pas très approfondies. Et nos enfants grandissent un peu vite. Cet album ravira sans aucun doute les fans des romans.

27/08/2011 (modifier)