Le Perroquet des Batignolles
D'assassinats en courses-poursuites, d'imbroglios en secrets de famille, Le Perroquet des Batignolles retrace avec force rebondissements et suspense les aventures d'Oscar Moulinet, preneur de son à Radio France, qui enquête sur deux crimes impliquant d'intrigantes boîtes à musique en forme de canard.
Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs Ligne Claire Tardi
Mais qu'ont donc de particulier ces boîtes à musique en forme de canard ? C'est ce cherchent à comprendre Oscar, preneur de son à Radio France, et sa compagne, Édith, présentatrice de la météo marine, après que la cantatrice qui en parlait à la radio est retrouvée morte, et, surtout, après que, le lendemain de ce meurtre, Édith est elle-même victime d'une agression. Le voleur cherchait le canard-boîte à musique. Mais Oscar parvient à empêcher le larcin, et ils découvrent alors que les canards, puisqu'il y en a plusieurs, contiennent chacun un bout de bande magnétique. La course aux boîtes à musique, pour reconstituer la totalité du message enregistré, est jalonnée d'énigmes, de surprises et de meurtres...
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Date de parution | 16 Juin 2011 |
Statut histoire | Série abandonnée (initialement prévue en 4 albums) 2 tomes parus |
Les avis
C'est une série un peu bizarre. Comme elle a été conçue à partir d'une émission radio le texte est vraiment omniprésent et prépondérant. Cela provoque un paradoxe avec ce texte qui a tendance à ralentir la progression de la lecture et ce scenario visuel qui est une succession de rebondissements, de voyages ou poursuites. Tout le monde a reconnu une ambiance à la Tintin que je trouve plutôt réussie. Le texte lui-même est important mais je le trouve avec un phrasé assez bien rythmé pour garder l'intérêt de la lecture. C'est évident que les contraintes radio ne sont pas celles de la BD. Ainsi le nombre de canards est probablement trop élevé ce qui provoque un côté répétitif malvenu. Ensuite si la radio fait la part belle à la musique des sons, leur rythme ou leur chaleur, la Bd ne peut s'affranchir de l'image. Stanislas reprend un graphisme vintage assez plaisant jusqu'à la page 33. Je me demande comment les auteurs ont pu accepter cette représentation stéréotypée et nauséeuse d'un autre âge du chef de la sécurité. Cette représentation entache à elle seule l'ensemble de la série. C'est dommage mais pas acceptable.
Je n'ai pu lire que le tome 1 qu'on m'a prêté, et de toute façon, même si le tome 2 avait été à ma portée, je ne l'aurais sans doute pas lu, car j'en avais déjà assez avec celui-ci. J'ignorais que Tardi avait crée un feuilleton radiophonique, j'ai un peu de mal à l'imaginer dans ce créneau, mais bon passons. En fait, c'est dommage que ce récit ne m'ait pas emballé, ça vient évidemment du traitement narratif et probablement du découpage, mais sinon ça possède toutes les qualités et les paramètres d'une intrigue à la Tintin, c'est même assez tintinesque, et pas seulement parce que le dessin lorgne vers un graphisme qui évoque Hergé, mais aussi parce que c'est une intrigue linéaire avec rebondissements, exactement comme dans Tintin. Hommage à l'oeuvre d'Hergé dont l'album fourmille de références plus ou moins évidentes, c'est de l'aventure à l'ancienne avec une grosse dose de nostalgie qui rappelle aussi les grands anciens comme Tillieux, Franquin ou Jacobs. L'ennui vient que c'est trop bavard, que dis-je ? c'est une véritable logorrhée par endroits, il y a un vrai problème de construction qui de la radio doit s'adapter à l'art de la BD. D'autre part, comme chez Tintin, le héros Oscar est attachant, mais il est beaucoup trop lisse et moins intéressant que les personnages secondaires. Le style graphique se rapproche un peu plus de Dupuy et Berberian que d'une véritable Ligne Claire hergéenne, mais comme je l'avais déjà constaté sur Les Aventures d'Hergé, c'est un dessin au charme enfantin mais sans grande personnalité.
Le Perroquet des Batignolles est une série polar à la française prévue en 4 tomes. Mais elle se démarque du tout-venant par plusieurs originalités. Il y a d'abord son héros qui diffère des classiques journalistes, détectives et autres policiers. Oscar Moulinet est en effet preneur de son chez Radio France, et c'est par les nombreuses connaissances qu'il a via son métier et sa famille et par l'accès aux archives de la radio ou encore de l'INA dont il bénéficie qu'il mène l'enquête. Et bientôt viendront l'y rejoindre ses proches, famille et amis, et aussi les nouvelles connaissances qu'il se fait en cours de route. Ensuite, il ne faut pas s'attendre à une lecture rapide. Cette série est l'adaptation d'un feuilleton radiophonique et, par bien des aspects, elle m'a fait penser à celle d'un roman. Là où je croyais qu'il y aurait une enquête par tome, en fait elle s'étend sur les 4 albums, avançant très doucement et emplie de complexité et de personnages divers. Les personnages sont en outre très loquaces, abordant des sujets qui n'ont souvent rien à voir avec l'enquête. Il y a un côté très réaliste dans ce cocktail entre investigations du héros et vie de tous les jours. Il y a aussi une certaine volonté de partager des infos culturelles. Beaucoup de personnages du monde médiatique sont présentés voire mis en scène, il y a beaucoup de discussions et d'éléments de l'enquête tournant autour d’œuvres littéraires, cinématographiques ou simplement instructives. J'imagine que cette tendance provient de l'implication de France Inter dans l'édition de cette BD. Bref, tout cela donne une série un peu atypique, l'effet étant renforcé par le dessin très personnel de Stanislas, simple et épuré. Il y a de quoi surprendre le lecteur qui s'attend à du tout venant prévisible. D'un autre côté, certains éléments ne m'ont pas convaincu. Quelques facilités dans le récit m'ont un peu agacé, des coïncidences trop nombreuses ou encore un méchant qui sait trop facilement où se trouvent le héros et les objets de leur quête, et quand lui faire un mauvais coup dans le dos. Il y a aussi des réactions un peu bizarres des protagonistes qui refusent obstinément d'avertir la police alors qu'ils savent qui a commis des meurtres et qu'ils cherchent à le combattre, et même pas quand cette même personne est à deux doigts d'avoir réussi à kidnapper leur petite fille. C'est quoi ce comportement irresponsable ? En définitive, malgré sa densité et des dialogues parfois un peu bavards et digressifs, et malgré une enquête pas toujours follement passionnante, j'ai trouvé cette lecture agréable et inhabituelle.
La seule chose que j'ai aimé c'est le dessin qui sans être un chef d'œuvre est plutôt sympathique. Malheureusement, le scénario est vraiment ennuyeux. L'intrigue m'a semblé banale dès le début et je me suis vite emmerdé pour une raison assez simple : il y a trop de textes ! À la base, c'était un feuilleton radiophonique coécrit par Tardi une dizaine d'années avant la sortie en album et si les longs dialogues ne posent aucun problème à la radio, cela devient ennuyeux lorsque c'est en bande dessinée sauf si on est très bon avec les dialogues. Par exemple, l'album 120 rue de la gare de la série 'Nestor Burma' contient souvent des longs dialogues, mais Tardi réussit à rendre le tout captivant. Ici, c'est lourd et j'ai arrêté ma lecture au milieu de l'album parce que j'en avais marre.
Pfffffffff........ Qu'est-ce que je me suis fait chier ! Rares sont pourtant mes lectures aussi fastidieuses, mais là j'avoue avoir du ramer et faire un terrible effort pour terminer malgré tout le premier opus de cette série. Il est vrai que le graphisme me rebutait déjà rien qu'avec la couverture. Pas de surprise ensuite, tout est du même tenant. Désolé pour Stanislas, que je découvre par le biais de cette série, mais je n'aime pas du tout son style. Ses nez en forme de poils de cul, navré, mais j'adhère pas ! Quant au contenu, mais que c'est lourd et bavard, bavard, bavard, BAVARD ! Ouvrez simplement la BD, vous comprendrez ce que je veux dire. Ok, à la base, ce fut une série radiophonique, alors forcément, faut faire travailler l'imaginaire de l'auditeur ; sauf qu'en le transposant au médium BD, il aurait fallut alléger davantage pour que cela ne devienne pas indigeste ! Môssieur Tardi, j'admire pourtant votre travail, mais là, quelle déception ! Ajoutez à cela de multiples référence à Tintin (puisque môssieur Stanislas semble maîtriser le sujet : Les Aventures d'Hergé) assez lourdes et quelques scènes assez aberrantes pour finir de sceller mon avis sur cette triste série à mon goût. Entre la caricature du chef de la sécurité avec sa tête de nègre à grosse bouche rouge, et l'ingénieur du son qui reconnait une rousse à sa voix au téléphone, j'avoue qu'on frise le ridicule (qui me parle encore de poil de cul ???) ! Bref, vous l'aurez compris, ce n'est pas moi qui vous conseillerai la lecture de cette série !
Je ne serais pas aussi sévère que le premier avis, je trouve cet opus original et d’une certaine qualité ! C’est vrai qu’il faut lire… pas mal ! Mais le rythme est bien soutenu, l'intrigue est bien distribuée... Bref on accroche ! Je ne connaissais pas ce feuilleton radiophonique, donc c'est une totale découverte pour moi. Les personnages sont bien sympathiques de vraies « gueules » comme au cinéma ! Bon, avec cette équipe aux commandes, c'est bien parti (Tardi, Boujut, Stanislas) ! Par contre, j'ai vraiment du mal avec le dessin, mais au bout de quelques planches, on s'y fait, l'histoire prend le dessus, tout compte fait l'ensemble est plaisant ! Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est le nouveau Tintin (comme je l'ai lu dans certaines critiques d'hebdomadaires...) mais... cette série sortira du lot, c'est presque sûr (en tout cas pour moi) ! Juste une petite remarque... Heu !... Un léger mieux dans le style du dessin (et la couleur blafarde) améliorerait la lisibilité ! Il me tarde déjà de lire la suite !
Ce n'est pas avec une immense joie que j'avise cette nouvelle série qui s'inspire directement des aventures de Tintin. Notre héros ici présent ne sera pas reporter mais preneur de son à Radio France. D'ailleurs, il ressemble à s'y méprendre au héros crée par Hergé et bientôt repris au cinéma par Spielberg. Autant surfer sur la vague ! Même le dessin respire la bonne école de la ligne claire. On rajoutera des dialogues avec des bulles tout aussi assommantes que dans les Blake et Mortimer et on sera servi ! Bref, le genre de chose qui me donne mal à la tête dès la première page. C'est vrai que cela gâche tout. Je ne vais pas m'éterniser : je n'aime absolument pas cela même si cela fait partie de la culture populaire. Je suis plutôt adepte d'une autre forme de lecture de BD beaucoup plus moderne dans son approche. C'est inspiré à la base d'un feuilleton radiophonique diffusé en 1997 et 1998. Tardi a co-écrit cette histoire avec Michel Boujut. Le dessin est signé Stanislas avec ses couleurs ternes. J'ai franchement eu du mal avec cette association d'auteurs. La lisibilité était très réduite avec un plaisir de lecture au minimum ce qui explique ma sévère notation. Je ne serai pas étonné si d'autres lecteurs crient au chef d'oeuvre...
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