Dead Run
Traverser la Zone infestée par les radiations et truffées de mutants ? Pas de problème !
Après l'apocalypse... Boom! Studios Cannibalisme Emmanuel Proust Éditions [USA] - Les déserts Nord-Américains
Après la guerre nucléaire, dans un Los Angeles en proie aux attaques de zombies, Nick est un « transporteur » expérimenté. Quand le parrain de LA enlève sa sœur, il n’a pas d’autre choix que d’apporter un paquet « très spécial » à Las Vegas. Or, il doit emprunter la fameuse « Dead Run », la route la plus dangereuse du pays ! Pour la traverser sans encombre, il s’allie à la jeune et innocente Becki… Proie bien tentante, pour les mutants en tous genres qui croiseront leur chemin. Et ce mystérieux paquet, que contient-il de si important ? Entre gros calibres et gadgets sophistiqués, Nick est prêt à tout pour le savoir et arriver à Vegas... (texte : EP)
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 26 Août 2011 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
C'est un genre de Mad Max dans un futur alternatif mais en moins bien. Cela se lit assez rapidement tant l'intrigue peut apparaître comme assez basique. Pourtant, le duo de personnages Nick et Becki fonctionne assez bien grâce à des dialogues plutôt enlevés. C'est classique mais efficace. La nouveauté réside en un monde de mutants agressifs et cannibales à la place de sauvages suite aux destructions atomiques. Inutile de dire que ce road-movie ne manquera pas de difficultés pour nos deux héros. Je n'ai pas franchement aimé le retournement final qui empêche ce récit d'aller jusqu'au bout d'une certaine logique. Par ailleurs, il est dommage que cela soit si court. On n'a même pas le temps d'effleurer cet univers post-apocalyptique. Cependant, la détente est assurée par ce nanar de classe B.
Une petite histoire sympathique. J'ai bien aimé cet univers rempli de zombies. Il faut dire que je n'ai pas vu les films dont l'histoire semble s'inspirer comme ''New York 1997'' et ''Mad Max''. Donc je n'ai pas l'impression d'un manque d'originalité durant ma lecture. Le point fort de ce "Dead Run" est sans aucun doute les dialogues. Ils sont souvent savoureux et amusants à lire. Les personnages ne sont pas très charismatiques, mais vers la fin je me suis un peu attaché à eux. Je suis d'ailleurs un peu déçu que ce ne soit qu'un one-shot parce que j'aurais aimé explorer davantage l'univers créé par les auteurs. Pour ce qui est du dessin, ce n'est pas un style qui m'attire vraiment, mais dans son genre j'ai trouvé que c'était bien fait.
Très bon mais surtout très frustrant, d’où ma note en demi teinte. L'histoire est bien menée, distrayante et les dialogues sont souvent savoureux et emprunts d’une petite touche d’humour, sans parler des personnages principaux hauts en couleurs et très attachants. Quant à l’achat, en l’état, moi je dis non. Non, parce que ça se lit très vite malgré ses 96 pages. Non, parce que l’histoire est une recomposition d’autres histoires, « New York 1997 » et « Mad Max », avec une petite touche mafieuse pour faire le liant, et qu’il n’y a donc pas vraiment voire pas du tout de surprise. Non, parce que j’aurais aimé en savoir plus sur cet univers post-apocalyptique et sur ces habitants que l’on ne fait que croiser à tout berzingue. Ce « Dead Run » ne constitue pour moi qu’une ouverture à des aventures futuristes, et après m’avoir mis l’eau à la bouche j’ai eu la sensation avec la fin du récit de me faire claquer subitement la porte au nez. Un des points forts de cette B.D. est indéniablement sa mise en image, superbe, vivante et colorée, elle est dotée d’une forte personnalité, j’adore. Si par bonheur les auteurs et l’éditeur décidaient de faire une suite, dans ce cas je me jetterai à n’en pas douter sur cette série.
Le fan de zombies que je suis ne pouvais pas passer à coté de ce one shot qui oscille grandement entre deux genres bien distincts mais qui se regroupent de temps en temps au cinéma ou en littérature, qui sont la science-fiction et l'horreur. Il est très clair que la volonté première de l'auteur est de donner un aspect Mad Max au récit et d'agrémenter le tout d'une sauce survival avec des mutants à l'aspect craspec et rednecks. Mais que vaut ce comics avec autant de références cinématographiques? Au niveau du scénario, j'ai été relativement déçu. Certes il s'agit d'un one shot et de par ce fait l'histoire doit être courte, pêchue et surtout simple à suivre. Mais le problème c'est qu'à force de faire simple, on se sent vraiment pris pour un con. Et c'est un peu le cas avec ce Dead Run. En gros, les humains ne vivent plus que dans une ville forteresse. A l'extérieur, c'est le chaos et les mutants règnent en maîtres sanguinaires. Seuls les transporteurs peuvent sortir pour livrer des marchandises dans d'autres villes forteresses ou pour aller chercher des trucs bien précis dans certains endroits isolés. Un beau jour, notre héros voit sa sœur enlevée par un malfrat et il doit emprunter la Dead Run ralliant San Francisco pour un colis spécial. Il rencontre alors une jeune fille dont le père est un des rescapés de la Dead Run, route la plus dangereuse qui soit. Si le scénario peut sembler prometteur, il n'en n'est rien à cause d'un retournement de situation improbable sur la fin et finalement qui rend tout le reste du récit inutile. C'est bien dommage. Au niveau des graphismes, là aussi mon cœur balance. Certaines planches sont très réussies. On remarquera un trait rapide, vivant et qui donne vraiment du mouvement à toutes les scènes d'action. Mais par certains moments, on retrouve des dessins assez approximatifs et qui font parfois un peu brouillon. Les différents mutants ne sont pas terribles et seuls quelques effets gores sont assez agréables. Par contre, l'univers post-apocalyptique est très intéressant et pas assez exploité à mon sens. Les décors restent sympas ainsi que les véhicules qui sentent bon le Mad Max. Au final, si Dead Run n'est pas la BD du siècle, elle n'en reste pas moins un petit récit agréable, facile à suivre et qui promet quelques bons moments d'adrénaline. malgré cela, on reste déçu devant tant de facilités et aussi devant ce minable retournement de situation qui nous fait dire "tout ça pour ça"...Vu que c'est un one shot, les inconditionnels comme moi de zombies peuvent se réjouir, les autres peuvent se contenter d'autres choses.
Sympa ce one shot... Alors que j'avais lu ici ou là "Mad Max en comics", la réalité est un peu différente. On est toujours dans un contexte post-apocalyptique, mais les barbares sont remplacés par des mutants, qui se déplacent en grosses cylindrées customisées... Les deux scénaristes (enfin, l'initiateur de l'idée et celui qui a réellement écrit) ne s'embarrassent pas de fioritures, le récit va à cent à l'heure, ça dézingue du freak à la moindre occasion... Le récit est tellement basique qu'il pourrait se résumer à trois ou quatre scènes, mais le fun est très présent, on ne s'ennuie pas. Il faut aimer le genre par contre. Graphiquement le boulot de Biagini est très correct, on sent une petite parenté avec le dessinateur de Walking Dead (la comparaison est presque inévitable) mais il a une vraie identité graphique, assez relâchée, crade juste ce qu'il faut. On pourra seulement, comme souvent, reprocher un manque de cohérence sur les visages "humains", mais dans l'ensemble c'est du beau boulot. Un one shot assez classique, mais plutôt pas mal. Amateurs de post-apocalyptique, cela vous plaira je pense, à défaut de vous enchanter.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site