Block 109 - New York 1947
Le 18 décembre 1947, un commando du Reich est laché sur New York, dévasté, pour une mission rapide et facile, en apparence....
Block 109 Les petits éditeurs indépendants Les Uchronies New York
Six membres d'un commando pour l'opération" Extraction " arrivent dans New York, dans un univers post-apocalyptique, en 1947 Ils découvrent une ville aux mains de mutants, qui les empêchent d'accomplir leur mission Arrivés, enfin devant le but de la mission,le commando, ou ce qu'il en reste, est exfiltré.Et là, un important dignitaire se découvre.
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Date de parution | 15 Septembre 2011 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Les deux auteurs développent leur univers uchronique sur la fin de la seconde guerre mondiale, en dévastant cette fois-ci les Etats-Unis d’un feu nucléaire venu du nouveau Reich. Voilà pour le contexte. Pour ce qui est de l’intrigue, le départ annonçait un gros clin d’œil au film du spécialiste des bonnes séries B, John Carpenter (« New-York 1997 ») – la couverture reprend même une des affiches du film. Pour le reste, malgré quelques points communs (un coin de Manhattan isolé dans lequel on [ici une équipe » au lieu d’un seul homme] doit intervenir), ça s’en écarte un peu (heureusement, Car Carpenter lui-même avait revisité ce sujet, avec « Los Angeles 2013 »). Mais en fait, comme on reste dans une sorte de série B, d’histoire « de genre », on n’est pas si éloigné que ça de l’univers de Carpenter. En tout cas – même si ce n’est pas non plus un chef d’œuvre, cet album se situe dans une honnête moyenne, et au-dessus de la majorité de ceux qui composent l’univers du Block 109. De l’action, des retournements de situation, même si c’est un peu trop sur la fin (et il est plutôt difficile de savoir qui sont les « gentils » – s’il y en a vraiment d’ailleurs !). Pas mal, sans plus donc, même si je ne suis vraiment pas fan du dessin de Toulhoat, que je trouve trop gras, trop brouillon, en particulier lors des scènes d’action, durant lesquelles les traits des visages (entre autre) se déforment à mon goût.
Même si le clin d'oeil au film New York 1997 parait évident, je ne peux pas en juger car je n'ai pas vu ce dernier. Au lieu de ça, je ne vois là qu'un spin-of de la série Block 109 mais pas le meilleur à mes yeux. On y perd l'ambiance d'un complexe régime nazi uchronique pour y trouver à la place un récit post-apocalyptique assez basique avec son lot de mutants canibales à combattre. Une équipe d'infiltrateurs avec des rôles bien précis pour chacun, un peu de dangereuses drogues de combat et de manipulations pour rappeler qu'on est quand même dans l'univers de Block 109, et on envoie tout le monde au casse-pipe dans les ruines de Manhattan. Si l'histoire se lit correctement, elle n'est ni originale ni vraiment palpitante. On s'y perd un pour pour découvrir qui est le narrateur caché du récit même si ça fait partie de l'intrigue justement. Et surtout j'avoue ne pas avoir compris la toute fin, les deux dernières pages. Il semble que ce soit parce que j'ai lu Block 109 il y a trop longtemps et que ça ait un rapport avec son contenu. Mais là, sur le moment, ça ne me dit rien du tout et du coup, en tant que tel, l'album ne se suffit pas à lui-même malheureusement.
Le problème avec des dérivés de BD c'est que l'affaire est éventée, en d'autre terme moins de surprise. Mais ici on retrouve de l'esprit du Block 109 qui à mon sens s'était un peu perdu dans Etoile rouge. Petit clin d'oeil à Snake, il y a dans ce tome de la moiteur, de la touffeur qui sied bien à l'histoire. Même commentaire que j'avais fait pour Block 109 en ce qui concerne le dessin avec une tendance à être plus clair. Un agréable moment de lecture pour les fans de l'univers 109.
Je continue mes avis sur la série Block 109. Là encore petite déception car je m'attendais à une ambiance à la New York 1997 et au final j'ai l'impression d'avoir lu un remake sans saveur. L'histoire est sympa mais il manque un détail qui pourrait faire passer qualitativement l'album au cran supérieur. Côté dessin chapeau car le dessinateur ne cesse de s'améliorer. Toujours un achat conseillé pour les fans pour compléter l'univers.
Et voilà j'en ai fini avec la série de one shots tirés de l'univers de Block 109. Evidemment on ne peut pas faire autrement que de penser à New york 1997, le cultissime film de John Carpenter quand on voit la couverture de cet album. Par contre le scénario s'en approche pas trop heureusement d'ailleurs( si ce n'est le fait qu'une mission soit envoyée à New York, d'ailleurs dans le film le commando ne comprend qu'un seul homme, le fameux Snake Plissken) , on croise plutôt des mutants que des bandes de "punks" dégénérés que l'on peut voir dans le film. L'histoire est sympathique , deux ans aprés les bombardements nucléaires qu'ont connu les Etats-Unis et une partie de l'Europe, un commando de six hommes triés sur le volet est envoyé à New-York pour une mission et vingt quatre heures pour l'exécuter. Comme pour les autres albums de cet univers on trouve dans cet opus des clins d'oeils au superbe Block 109 bien sûr , mais d'aprés ce que j'ai pu lire ici certains n'ont pas compris la fin. Moi je pense l'avoir comprise mais je conseille tout de même aux futurs lecteurs de lire d'abord Block 109 pour comprendre cette fin ambigue pour certains. Le dessin reste dans l'esprit du titre phare mais les couleurs sont mieux réussies d'aprés moi. Je conseille donc la lecture de ce one shot aux fans de l'univers Block 109 et aux autres même si j'ai préféré Block 109 - Opération soleil de plomb qui à mon goût est nettement plus prenant que celui-ci.
Très bon ce tome de l'univers Block 109. Vincent Brugeas propose un scénario encore une fois survitaminé, dans un décor posta-apocalyptique qui rappelle forcément le magnifique film de John Carpenter au titre presque éponyme. Le savant dosage entre présent et passé (la façon dont les membres du commando ont été "recrutés") permet de bien suivre le récit, sans gros problème de compréhension. Reste la fin, qui est nébuleuse... Je n'en dirai pas plus mais peut-être que la lecture de l'ensemble des albums apporte un élément de réponse, même si cette fin propose un Heydrich plus complexe qu'il n'y paraît dans d'autres tomes. Su le plan graphique je suis vraiment fan du boulot de Ronan Toulhoat. Il y a une puissance rare dans ses compositions et dans son encrage. certaines de ses pleines ou doubles pages valent vraiment le détour. Il y a encore du boulot à faire sur les visages, celui d'Alice en particulier. Bref, un bon moment de lecture, un peu entaché d'une fin difficile à saisir.
Encore une uchronie qui part du constat que l’Allemagne nazie aurait pu gagner la seconde guerre mondiale en se basant sur deux faits : l’assassinat d’Hitler lors d’un attentat en 1941 et la découverte de la bombe atomique avant les américains. Le récit va plus loin puisqu’il imagine que la Luftwaffe a largué des bombes sur le contient nord-américain. Cela paraît tout de même hautement improbable quand on pense que l’ennemi juré était la Russie soviétique. On va nager en pleine science-fiction puisqu’un commando sera envoyé dans un New-York ravagé par un virus mortel transformant ses habitants en un genre de mutant. L’ambiance est apocalyptique et renvoie à des classiques du genre. Malgré un scénario séduisant sur le papier, les émotions ont du mal à passer. Il faudra faire preuve d'une grande maîtrise dans la compréhension de ce récit. Reste une atmosphère assez intéressante dans un univers assez singulier, il faut l'admettre.
Je ne connaissais aucun des autres albums de la série et j'ai vite été accroché à ce récit où finalement, l' "Histoire alternative" est secondaire. C'est un récit de survie de groupe dans une ambiance 'Zombie' rappelant par moment le film "Je suis une légende", et la série Akira dans les décor. On comprend bien les grandes lignes du récit mais ça reste assez mystérieux dans les détails. On voudrait mieux connaitre les personnages et il y a des choses qui restent inexpliquées, comme la teneur et l'importance du document que le groupe veut récupérer. Peut-être qu'en ayant lu les autres albums j'aurai mieux compris, mais c'est pas sûr car il semble que chacun est une sorte de one-shot indépendant. L'intérêt réside en fait dans les rapports des personnages entre eux. Surprenant et original, on ne sait trop qui en est le héros (si héros il y a), ni qui est bon ou méchant, ni même qui est destiné à survivre. Le final est donc très étonnant, et c'est bien. Quoi que la dernière page soit des plus obscures pour moi. Une fois de plus, aurai-je du lire les autres tomes pour en saisir le sens ? Le dessin très dynamique est aussi une réussite, primordial dans la mise en place de l'atmosphère de l'album. Il manque juste, à mon gout de peaufinage dans le trait, sur les personnages comme sur les décors. Ca parait trop souvent esquissé, dommage. Mais c'est peut-être ce qui donne ce sentiment de dynamisme à l'ensemble. Par contre la colorisation est très réussie, donnant beaucoup de profondeur et d'épaisseur aux cases. Voilà donc un album violent et énergique, agréablement surprenant, qui manque juste de finition dans le dessin mais qui finit malheureusement en queue de poisson. Si vraiment c'est un one-shot, beaucoup de choses essentielles du récit resteront sans réponse.
New York 1947, pour ceux qui ne l'ont pas remarqué fait directement référence au film de John Carpenter : New York 1997. La couverture de ce livre est un énorme clin d'oeil à l'affiche du film de Carpenter et à l'intérieur de l'histoire, on y retrouve quelques petites références plus ou moins subtiles (l'un des personnages s'appelle Plissken, tout comme le personnage du film incarné par Kurt Russell). L'histoire repose sur le même schéma que dans le film : des personnages ont 24h pour retrouver quelque chose de précis dans un New York dévasté. Maintenant, arrêtons de faire un lien avec le film de Carpenter et parlons de la bande dessinée. Cette BD est un petit bonheur dans le domaine de l'uchronie. L'armée Allemande a gagné la guerre et un groupe de soldats sont envoyés dans un New York post-nucléaire pour effectuer une mission assez simple : récupérer le contenu d'un coffre. Niveau scénario, tout est assez simple sans jamais être trop prévisible à l'avance et la fin est vraiment forte. Pas la peine d'avoir lu les autres histoires de Block 109 pour comprendre, même si c'est quand même un petit plus de connaître au moins le premier volume : Block 109. Niveau personnages, on sent vraiment que les auteurs savent s'appliquer. Les petits défauts qu'on retrouvait dans Block 109 ne sont plus présents (surtout au niveau des personnages qui avaient tendance à se ressembler un peu trop). Chaque personnage à un caractère bien à lui et ça rend le tout très vivant et crédible. Après avoir lu cette histoire, j'ai un sentiment assez plaisant. Ça n'est pas l'histoire du siècle, mais disons qu'on se laisse bien emporter dans cette aventure. Le seul petit point négatif : la BD se lit très vite. Mais à part ça, c'est vraiment très agréable.
(2.5/5) J'avoue ne pas avoir lu les autres block 109 (ma médiathèque n'est pas très grande et je n'ai pas le temps d'aller fouiller plus loin). Cependant, une interview des auteurs disait que l'on pouvait lire cet opus indépendamment des autres mais que ceux qui avaient lu les autres auraient des informations en plus et des clins d’œil. Après avoir lu la fin de l'histoire, je pense qu'il faut lire les autres BD car je n'ai pas compris la chute de l'histoire... C'est assez dommage quand même... Le scénario démarre bien. Une petite troupe du IIIe Reich qui va explorer les ruines de New-York (qu'ils ont fait "sauter" auparavant). On s'attend à avoir des surprises dans cette reconstitution bien faite de ville anéantie. Les surprises sont là et le côté "BD d'horreur" est bien mis en avant. C'est agréable à lire, un peu de suspenss et des personnages aux caractères bien trempés et bien pensés ! Beaucoup de rebondissements ; mais au final, l'ensemble va aller plutôt vite et de façon trop simple... Le dessin est vraiment pas mal. Un trait assez "comics" qui a du caractère. Des décors très bien faits et des couleurs bien adaptées au récit. Les personnages sont bien pensés et bien dessinés. Une BD très prenante malgré quelques facilités scénaristiques. La fin très abrupte et peu compréhensible laisse un petit goût amer... Un dessin de qualité ! Une BD à acheter ? Pourquoi pas.
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