Pixy

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

De la bd trash en provenance de Suède.


Auteurs nordiques Les petits éditeurs indépendants Pays scandinaves Trash

Cet album est tout bonnement innénarrable, je vous laisse les auteurs de l'Association le présenter mieux que moi : En vadrouille en Scandinavie, les Associés (David B., Konture, Kiloffer, j.c. Menu...) ont rencontré le suédois Max Andersson et ont adoré son "Pixy", déjà traduit en Finlande, aux USA et en Allemagne. Aussitôt aimé, aussitôt édité. L'univers de Max Andersson est fait de foetus avortés qui rappellent leurs mères depuis les enfers, d'argent vivant et de préservatifs humains qui veulent devenir l'humanité de demain. Pixy est une fable noire qui déclenche un bon gros rire jaune. (Texte: L'Association)

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1997
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Pixy © L'Association 1997
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

03/07/2002 | ArzaK
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai découvert cet auteur scandinave avec une autre publication de L’Association, dans la même collection, Lamort & Cie, que j’avais plutôt appréciée. Avec ce « Pixy », je reste plus sur ma faim. D’abord, alors que Lamort & Cie permettait de souffler en multipliant les histoires, plus ou moins longues et aux tons quelque peu différents, nous n’avons ici qu’une seule et longue histoire, et je pense que cela ne facilite pas forcément la lecture. En effet, Max Andersson est un auteur au style très underground, qui joue sur une sorte de surréalisme, avec des objets vivants (l’argent qu’on élève, les immeubles qu’on achève, etc.), avec un trait très sombre, comme le ton général de l’album. C’est assez morbide, avec un fond d’humour noir, grinçant, et une version no futur, punk de la vie, qui demande au lecteur des efforts pour s’accrocher. L’histoire en elle-même me paraît avoir été largement improvisée, dans une longue plongée trash sur nos sociétés tournant le dos aux valeurs proclamées. Que c’est noir ! Aussi, si je ne regrette pas du tout mon achat, et si je vais jusqu’à vous recommander d’en faire autant, je vous conseille aussi un feuilletage avant de franchir le pas, car ce n’est pas du tout le genre d’œuvre ni d’auteur qui plait à tous, c’est assez spécial. Je vous conseillerai d’ailleurs de commencer votre découverte d’Andersson avec Lamort & Cie, plus accessible je pense. En tout cas, je salue les choix de L’Association, qui prend des risques et qui permet de faire découvrir des univers originaux.

24/04/2017 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5

J'ignorais que l'on faisait de la bd en suède. Mais bon le Comix 2000 nous avait déjà montré qu'on pouvait trouver au moins un auteur de bd dans tous les pays du monde. En tout cas, ce suédois-ci ne laisse pas indifférent, c'est trash, violent, d'un humour très très noir, et graphiquement très inventif. Si vous aimez les histoires macabres, penchez-vous sur cet album. Mais ne vous attendez pas à un truc tout propre et bien lisse, cela ressemble à une longue improvisation de 72 pages, ça part constament dans tous les sens et ça respire une liberté que l'on trouve rarement en bd.

03/07/2002 (modifier)