Batman - Les Derniers Jours du Chevalier Noir (Qu'est-il Arrivé au Chevalier Noir ?) (Batman: Whatever Happened to the Caped Crusader?)
Recueil des histoires écrites par Neil Gaiman sur Batman. Dont, notamment l'histoire de ses funérailles...
Auteurs britanniques Batman DC Comics Neil Gaiman Super-héros Univers des super-héros DC Comics
Batman est mort. Tous ses alliés et ennemis se rassemblent alors pour célébrer ses funérailles. Chacun y allant de sa version des faits sur la mort du Chevalier Noir. Vive Batman !
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Date de parution | 30 Mai 2019 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
C'est du Neil Gaiman pur jus. - Suite aux événements de Batman R.I.P. et Final Crisis, Batman est considéré comme mort. Les éditeurs de chez DC proposent alors à Neil Gaiman de réaliser une histoire commémorant le souvenir de Bruce Wayne, intitulée "Whatever happened to the caped crusader ?" en écho aux histoires écrites par Alan Moore (Whatever Happened to the Man of Tomorrow ?) lors d'une mise à l'écart passagère de Superman. Le présent recueil regroupe les numéros 686 de la série Batman et 853 de Detective Comics, ainsi que 3 autres histoires de Batman écrites par Neil Gaiman et initialement parues dans "Batman Black & White", "Secret Origins" 36 et "Secret Origins Special" 1. L'histoire principale nous convie à la veillée mortuaire du corps de Batman à laquelle se rendent ses amis et ses ennemis de toujours pour évoquer la mémoire du défunt. Ces scènes sont également observées par l'esprit désincarné de Bruce Wayne juste avant qu'il ne quitte cette réalité, ainsi que par une mystérieuse femme. Neil Gaiman est très à l'aise dans cette histoire qui évoque une autre veillée funèbre, celle de Morpheus (cf. Veillée mortuaire). Il fait du Gaiman à l'état brut, c'est à dire qu'il rend hommage au personnage de Batman, aux créateurs les plus marquants qui lui ont donné vie depuis sa création en 1939 et qu'il développe ses thèmes favoris, à savoir l'inéluctabilité du changement et la pérennité des héros de fictions. le scénario se déroule suivant l'axe des souvenirs évoqués par les participants à la veillée (une incarnation de Selina Kyle, une variante d'Alfred Pennyworth, un Robin du passé...) et suivant l'axe du décryptage de ces mêmes souvenirs par l'âme de Bruce Wayne. Comme on est en droit de s'y attendre, tous les personnages du mythe sont là ou presque (Joker, Alfred, Robin, Ra's al Ghul, Catwoman, Harley Quinn, Mad Hatter, Penguin, Riddler, James Gordon, Barbara Gordon, Superman, Poison, Ivy, Two-Face, Renee Montoya, Harvey Bullock...). le meurtre des parents de Bruce Wayne est évoqué (sous un angle relativement original). de son coté, Andy Kubert rend hommange aux dessinateurs les plus représentatifs (Bob Kane, Dick Sprang, Carmine, Infantino, Neal Adams, Brian Bolland, Jim Aparo, Frank Miller...) en évoquant leurs styles. Globalement ses dessins sont vraiment fouillés, chaque case montre qu'il a passé du temps pour réaliser ses illustrations et chaque page ressort comme une composition travaillée. À mon goût, Andy Kubert ne dispose pas d'assez de personnalité pour pouvoir élever ses illustrations au dessus d'un travail fonctionnel plaisant à l'oeil. Ses planches trahissent un manque de parti pris esthétique, ce qui affadi le résultat et en fait un simple produit de consommation, vite contemplé, vite oublié. Au final, "whatever happened to the caped crusader ?" est une histoire agréable à lire qui évite l'écueil de la nostalgie facile et qui constitue une belle déclaration d'amour au personnage de Batman et aux créateurs qui l'ont façonné. La première histoire supplémentaire est dessinée par Simon Bisley. Elle est en noir et blanc. Neil Gaiman reprend une idée popularisée par Tex Avery qui consiste à imaginer que les personnages principaux de l'histoire (en l'occurrence Batman et le Joker) sont des acteurs jouant leur rôle. le résultat est agréable à lire. Cette histoire ne révolutionne pas les personnages, il s'agit à nouveau d'une mise en abyme du métier de scénariste et de dessinateur, et de l'importance relative des comics. L'histoire suivante revient sur l'origine de Poison Ivy, elle est dessinée par Mark Buckingham. Au fil de la lecture, le lecteur comprend vite que Neil Gaiman est plus intéressé par le personnage de l'inspecteur venu interroger Pamela Isley que par cette dernière. On a quasiment l'impression d'être revenu dans la série Sandman. La dernière histoire est partagée entre une équipe de télé qui souhaite interviewer les ennemis de Batman (dessins bâclés de Mike Hoffman, malgré un superbe encrage de Kevin Nowlan) et l'interview de Edward Nigma (dessins très personnels de Bernie Mireault, encré par son copain Matt Wagner). On oublie rapidement les déboires de l'équipe de télé pour se délecter de la véritable pépite qu'est l'intervention du Riddler avec nostalgie pas mièvre pour l'époque des machines à écrire géantes et réflexion sur l'évolution des fondamentaux du divertissement, avec un monologue très réussi du Riddler. Si vous aimez Neil Gaiman, vous pouvez acheter ce tome les yeux fermés : cette histoire renferme la quintessence de sa philosophie. Si vous n'aimez pas Gaiman ou si vous ne le connaissez pas, vous lirez avec plaisir ce recueil, mais il y a fort à parier qu'il ne figurera pas dans la liste des 10 chefs d’œuvre absolus du Dark Knight
Une pure arnaque. Déjà, on annonce 152 pages, ce qui semble correct pour un one-shot mais pas énorme non plus, dans l'univers du comics. Alors, il faut savoir qu'en fait, l'histoire en elle-même ne fait que 66 pages. Ensuite, vous aurez droit à la même histoire...en noir et blanc. Super. Si encore, l'histoire était extraordinaire, j'aurais pu comprendre l'intérêt mais là...c'est un défilé de têtes connues, qui racontent toutes une version totalement improbable de la mort de Batman. Ces différentes versions ne sont pas très intéressantes (hormis celle d'Alfred, amusante) malheureusement et la sauce ne prend pas. Bref, c'est quelque chose qui aurait pu sortir dans un recueil d'histoires courtes mais en stand-alone, ça ne vaut clairement pas son prix.
Naturellement attiré par cet album tant en raison de son scénariste renommé et de son protagoniste principal, que de son titre laissant entrevoir une histoire atypique, j'ai été passablement déçu par ma lecture. Atypique, « Batman - Les Derniers Jours du Chevalier Noir » l'est assurément par sa narration et son thème : la veillée funèbre de Batman. On sent que Neil Gaiman est un immense fan et qu'il a pris énormément de plaisir à travailler sur ce projet. Pour faire simple, Batman est (mort... ? et) allongé dans une chapelle. Tous les personnages de son univers, alliés ou ennemis, viennent lui rendre hommage, pour certains par une prise de parole et une anecdote le concernant. L'histoire est difficile à comprendre et les récits des différents intervenants sont contradictoires, ce qui plombe la lecture. Sur le moment, j'ai pensé que c'était un choix scénaristique, que chaque personnage tirait la couverture à lui en fantasmant sa petite histoire. Ce n'est que plus tard, au hasard d'une promenade sur internet que j'ai compris que cet album reprenait les arcs narratifs de plusieurs récits de Batman. La seule véritable lumière vient de la partie de l'album racontée par ce brave Alfred... je n'avais jamais pensé à Batman et à son combat contre le crime sous cet angle. J'aurais franchement aimé en savoir plus. Graphiquement rien de spécial à relever. Nous sommes dans du comics de super héros classique. « Batman - Les Derniers Jours du Chevalier Noir » sort manifestement des sentiers battus... et pour une fois, peut être aurait-il fallu y rester !
Je serais bien plus indulgent que les avis précités car s’il ne fait aucun doute sur l’intérêt commercial d’un recueil regroupant toutes les histoires écrites par le très médiatisé Neil Gaiman sur le Caped Crusader, il faut également reconnaître qu’elles sont loin d’être dénuées d’ambition même si je peux reconnaitre facilement comment et où elles ont pu déstabiliser le lecteur lambda des aventures du Batman. Le gros morceau capitalise sur la mort du Chevalier Noir en rapportant tous les témoignages de ses ennemis, entourage (Alfred et Catwoman mais aussi Superman) et de leurs regrets comme de leur deuil. Cela permet plusieurs relectures des origines de Batman, chacun s’attribuant une part dans la constitution de sa « légende » et contredisant les propos du précédent conteur comme dans une salle de tribunal. Le lecteur se fait donc le témoin passif de diverses versions qu’il est en droit d’apprécier ou non, le problème résidant dans le fait que l’histoire ne décolle pas vraiment (il n’y pas vraiment d’intrigue) et que les contradictions peuvent disperser l’attention. Mais pourtant je suis resté littéralement sur le cul en lisant l’histoire du fidèle Alfred qui remet en cause toute l’histoire du Batman de façon absolument culottée et originale ! Impossible d’en relayer les faits mais si vous voulez être surpris, cette histoire mérite amplement l’attention de tout fan de Batman et du génie de Neil Gaiman ! Dommage par ailleurs que toute l’histoire ne soit pas articulée autour de cette « version » ce qui aurait fait de ce récit un incontournable du Bat-univers alternatif. La conclusion du cycle de la vie apparait comme plutôt classique et me rappelle le film « Enter the Void » où l’âme d’une personne décédée virevolte dans les airs pour boucler la boucle mais peut-être en ai-je trop dit ? :) La seconde histoire sur un interrogatoire d’une Poison Ivy emprisonnée ne manque pas de qualité, exit le Batman qui est juste évoqué et place à un récit réaliste sur la manipulation et la séduction. Dommage que le dessin ne soit pas de qualité car cette histoire courte et secondaire présente une facette réaliste et inattendue… ou pas ? La troisième histoire m’a laissé complètement de marbre avec cette équipe voulant faire un reportage sur le Joker, les dessins sont très inégaux voire complètement loupés et on se perd dans des considérations pseudo-bavardages sans grand intérêt. Enfin l’ensemble se conclut sur un récit déjà entraperçu dans la collection Black & White avec le génial Simon Bisley aux pinceaux pour une journée comme les autres pour Batman et le Joker que Gaiman considère comme des comédiens sur la série Batman et s’échangent leur quotidien et leurs peines à subvenir aux besoin de leurs familles respectives comme des acteurs de seconde zone d’un soap opéra ! Court, jubilatoire et encore une pirouette réussie pour Gaiman qui s’amuse comme un petit fou de ces personnages de papier. En conclusion et sans être un album indispensable, le contenu est bien plus pertinent qu’il n’y parait au premier regard.. Je suis même persuadé que plusieurs lectures permettent d’en apprécier davantage les subtilités mais toutes ces histoires s’inscrivent dans une réalité alternative qui ne répond surement pas aux lecteurs en attente de nouvelles aventures du Chevalier Noir. Pour les autres curieux et avertis, n’hésitez surtout pas à y jeter un œil !!! On ne va pas reprocher non plus à Gaiman d’avoir su faire preuve d’audace en renversant un peu les codes bien établis de Gotham City ! :)
Un album sans intérêt dont l'histoire principal est dur à comprendre si on ne connait pas le concept. Après avoir fait une recherche sur le net, j'ai appris qu'en gros cette histoire tient compte de toutes les différentes continuités de Batman ce qui explique donc pourquoi les témoignages des personnages se contredisent. C'est donc un hommage à tous l'univers de Batman, mais je trouve que c'est raté. Lire des personnages qui disent ce qu’Ils ont fait avec Batman devient vite ennuyeux et répétitif. De plus, j'ai l'impression qu'il faut absolument TOUT connaitre du chevalier noir pour comprendre parfaitement les différentes allusions. Sinon, les autres histoires ne sont pas totalement mauvaises, mais elles ne sont pas du tout mémorable. Je vais les oublier très vite. Pas le meilleur album de Batman que j'ai lu dans ma vie.
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