Rintintin
Au temps du Far-West, les aventures du chien-loup le plus connu
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Chiens Les petits éditeurs indépendants
Au temps de la conquête de l’Ouest. Fort Apache. On y fait la connaissance de Rintintin, un chien-loup intelligent et courageux, et de son maître Rusty, un jeune éclaireur qui deviendra caporal. La vie pourrait s’écouler tranquillement pour nos deux compères, mais ces temps-là sont aussi ceux des pionniers, des malfrats, des bandits, des outlaws, de joueurs véreux, d’indiens félons ou renégats, brefs autant d’individus qui ne pensent que par leur loi, celle des armes. Et c’est souvent à leurs dépens que nos deux amis se trouvent embarqués dans de folles aventures. Heureusement, ils peuvent compter sur l’aide du lieutenant Rip Masters, du brave sergent O’Hara –surnommé Biff- ainsi que de l’appui du jeune Apache Raton Laveur. Chapeautés par le commandant du fort, Swanson, ils n’auront de cesse à essayer de faire régner l’ordre sur cette partie de la Prairie.
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Date de parution | Novembre 1969 |
Statut histoire | Histoires courtes 5 tomes parus |
Les avis
Je ne savais pas que cette série avait connu une édition en albums ; c'est sans aucun doute destiné à des fans aujourd'hui de mon âge ou plus qui ont connu la série télévisée, très populaire entre 1954 et 1959, que j'ai connue lors de rediffusions dans les années 60. Tous les gamins s'entichèrent de ce chien combatif et courageux qui mit la mode du berger allemand très en vogue aux Etats-Unis et en Europe. Il y avait aussi le jeune Rusty auquel le public enfantin s'identifiait, le lieutenant Rip Masters, Fort Apache...bref un environnement westernien qui s'ajoutait à l'agrément. J'en ai revu des épisodes il y a quelques années, ça a beaucoup vieilli et je ne suis pas sûr que les gamins des années 2000/2010 entourés de jouets technologiques et de gadgets modernes apprécieraient ces aventures ; nous à l'époque, on n'avait pas grand chose, on se réfugiait dans ce qu'on pouvait. Toujours est-il que les versions Bd américaines réalisées de 1952 à 1961 par Kellog Adams et Richard Moore n'ont pas pris en France ; il faut attendre 1960 pour que Sagédition publie des récits dans un pocket de moyen format où Raphael Marcello, bien avant Docteur Justice, se fit la main en dessinant une centaine d'épisodes jusqu'en 1984 ; son dessin était variable suivant s'il était en forme ou non, parfois c'était limite, parfois c'était très bon, car il devait dessiner vite pour bien gagner sa vie, en tout cas ce fut pour lui un apprentissage intéressant et on comprend aisément qu'il en ait eu marre lorsqu'il réussit à intégrer l'équipe Vaillant pour Pif-Gadget, où il créera de nombreuses séries. La bande en elle-même est assez enfantine, d'aspect naïf comme c'était la tendance dans les années 60, aujourd'hui, les gamins ont bien changés et se lasseront vite de ces aventures. A la rigueur, ça peut plaire à de très jeunes enfants, et de mon côté, si parfois, je peux prendre du plaisir à me replonger dans certaines Bd jeunesse qui tiennent encore la route, je ne me vois pas relire du "Rintintin". Un petit 3/5, par nostalgie d'une époque insouciante...
« Youhouuuu Rintintin !…. » C’est le cri que lançait Rusty à l’encontre de son chien lorsque ce dernier allait procéder à une attaque. Je m’en souviens comme si c’était hier… Aaaahhh… Rintintin… pilier d’une fameuse série western télévisée diffusée à la fin des années 50. Ca passait le Samedi sur l’ORTF, en noir et blanc, et j’avoue que j’attendais avec grande impatience le moment de la diffusion du feuilleton. Et le Lundi, gamins, à l’école, on s’amusait à rejouer des scènes… Rintintin ?… ben… c’est vraiment pas tout neuf ! Les premières versions BD, aux USA, datent de 1933, suite à un film qui narre les aventures de notre canidé. Les adaptations, histoires et dessins sont alors médiocres. En France, dès 1960, et suite au succès de la série télévisée, un mensuel paraît. Médiocre encore jusqu’au moment où Carlo Marcello propose, lui, un bon graphisme sur des scénarios dont le ou les auteurs sont restés anonymes. Il reprendra ensuite le tout à son compte et proposera quelque 300 histoires qui paraîtront jusqu’en 1984. Mais ces années 80 sont marquées par l’édition de reprises. Le dessin ?… un trait simple, clair, bien enlevé, qui restitue bien les personnages et les ambiances des téléfilms. Les premières années seront en noir et blanc. Je les préfère aux histoires colorisées. Des albums ?.. à vrai dire je préfère ces hors séries semi cartonnés à la couverture reprenant des photos des personnages. Des histoires de 48 à 64 pages m’ont ainsi permis de retrouver un des héros de mon enfance. Et moi content !…
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