Sandman
Will Eisner Award 1991 : Best Continuing Series & Best Graphic Album: Reprint (pour l'album "La Maison de Poupée") Will Eisner Award 1992 : Best Continuing Series Will Eisner Award 1993 : Best Continuing Series Angoulême 2004 : prix du meilleur scénario pour "La saison des brumes". Enfermé durant 70 ans dans une cage de verre, le maître des Rêves s'en échappera enfin et entamera une lente reconquête de son royaume...
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Enfermé durant 70 ans dans une cage de verre, le maître des Rêves s'en échappera enfin et entamera une lente reconquête de son royaume... Si le Sandman des années 30 colle 100 % à notre réalité, celui de Neil Gaiman appartient au pur fantastique, à la magie et à l'irréel. Une série audacieuse qui est aussi la clé de voûte de Vertigo (label fantastique de DC Comics). Texte : Le Téméraire
Scénario | |
Dessin |
Allred (Mike)
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Amaro (Gary)
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Doran (Colleen)
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Dringenberg (Mike)
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Eagleson (Duncan)
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Hempel (Marc)
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Jones (Kelley)
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Kieth (Sam)
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Kristiansen (Teddy H.)
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McKean (Dave)
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McManus (Shawn)
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Muth (Jon J.)
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Nowlan (Kevin)
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Pensa (Shea Anton)
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Russell (Philip Craig)
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Stevens (Alec)
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Talbot (Bryan)
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Thompson (Jill)
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Vess (Charles)
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Watkiss (John)
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Williams (Kent)
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Zulli (Michael)
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Couleurs | |
Traduction | |
Editeur
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Collection
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | Mai 1997 |
Statut histoire | Série terminée (10 tomes dans l'ancienne édition) 7 tomes parus |
Les avis
Culte, évidemment ! Une lecture que je repousse depuis des années, c'est donc sur le tard, même le très tard que je découvre Sandman. J'ai enfin fini par franchir le pas, ma procrastination a été vaincu par mon envie de lire Sandman - Ouverture. Tout d'abord, je me dois de mettre en avant Neil Gaiman pour sa qualité d'écriture, son phrasé onirique et mystique et l'ingéniosité de ses scénarios, le point fort de ces sept pavés. Bravo à Patrick Marcel pour la traduction. Pour personnage central : Le Maître des Rêves, il fait partie des Infinis, une famille qui regroupe aussi La Mort, Le Destin, Le Délire, Le/La Désir, La Destruction et Le Désespoir. Un univers féerique, sombre, gothique, parfois merveilleux, souvent tragique pour des récits puissants et inventifs qui font intervenir des femmes et des hommes ordinaires, des dieux de différentes mythologies, des personnages historiques, des sorcières, des créatures fantastiques... Et bien sûr, les Infinis. Un patchwork captivant où Gaiman se concentre sur les personnages et les intrigues, le rythme est lent, l'action est au second plan. Des intrigues qui sont relatées sur un simple chapitre ou des arcs plus ou moins longs. Des intrigues qui à première vue ne semblent pas avoir de concomitances, mais à première vue seulement car au fur et à mesure tout va se relier pour un final que je n'avais pas vu venir. Maintenant je vais m'épancher sur le graphisme, et je ne suis pas de ceux qui le trouvent moche. Je précise que j'ai lu la réédition Urban Comics. De nombreux dessinateurs de talent vont se succéder : Sam Kieth (Wolverine Hulk - La Délivrance), Colleen Doran (Blanche-Neige, Rouge Sang - Chronique vampirique) ou Bryan Talbot (Grandville) pour un résultat en dessous des espérances attendues. Je vais prendre pour exemple les quatre premiers numéros qui sont dessinés par Sam Kieth, un artiste que j'apprecie énormément, mais l'inconvénient de ce genre de publication mensuelle avec une pagination importante, c'est le temps et les délais. Et pour en gagner, l'encrage a été confié à Mike Dringenberg. Et forcément la patte de Dringenberg écrase les esquisses de Kieth même si on devine son style inimitable. De même pour Talbot et Doran. Dommage. Par contre, il y a des moments de pur bonheur avec Charles Vess (Bone - Rose), Philip Craig Russel (Le Premier Meurtre (Les Mysteres du Meurtre)) , Marc Hempel, Michael Zulli (La Dernière Tentation (The Last Temptation), Yoshitaka Amano et les quelques planches de John Bolton (Marada). Mais dans l'ensemble, le résultat est largement au-dessus de la moyenne et les différents styles graphiques conviennent parfaitement aux différents arcs. Un petit mot sur la colorisation, pas de reproches, elle s'adapte à l'atmosphère de chaque histoire. Bref, il y en a pour tous les goûts. En cadeau, les superbes couvertures de Dave McKean. A lire et à relire. « Le Seigneur des Rêves apprend qu'il faut soit changer soit mourir, et il prend sa décision ».
Bon, allez, je me décide à commenter cette lecture quand bien même je n'en suis qu'à la lecture du troisième tome de la réédition intégrale de Urban. Mais là, il faut que je le dise : c'est une pure tuerie ! Voire mieux. C'est un chef-d’œuvre. Déjà, juste un mot sur l'édition Urban Comics, un véritable petit bijou qui compile les albums et qui nous rajoute plein de bonus, des galeries d'images ou des interviews, des compléments, des crayonnés, plein de détails supplémentaires. C'est pas indispensable, mais on y trouve des explications sur l'ensemble de la série par l'auteur en personne, et ça éclaire de façon magistrale cette série complexe. Ensuite, et pour éliminer tout de suite ce qui fâche, parlons du dessin. Car oui, c'est franchement moche. Enfin, tout dépend. Encore une fois, quand une œuvre présente un dessinateur différent à chaque histoire, il est presque impossible de qualifier le dessin. Certains sont potables, d'autres réussis, d'autres superbes (souvent les histoires très courtes et plus insignifiantes), globalement assez moche et pas agréable. Mais ça reste potable, notamment dans les constructions des pages. Le gros défaut, c'est qu'on retrouve en permanence des personnages qu'on a vu dans d'autres histoires, et lorsque les têtes changent énormément, c'est pas facile. Par contre, le reste ... C'est Neil Gaiman : prenant, inventif, superbement mis en scène, intriguant, innovant, poétique, beau ... Tout y est ! Mais vraiment tout ! J'adore la façon dont Neil Gaiman arrive à mélanger tant de choses diverses pour obtenir ce mélange final. Un univers complet, créé et cohérent, qui nous livre tout ce qu'il peut livrer. Chaque histoire présente autre chose, tout est intéressant. C'est un intérêt perpétuellement renouvelé que ces histoires. C'est des personnages extraordinaires, entre les héros et héroïnes, personnages secondaires qui reviennent à un moment ou à un autre dans une histoire où ils seront héros. C'est des intrigues qui se croisent, dans une savante orchestration. Parfaitement bien fait. C'est aussi le Rêve, un personnage excellent, a bien des facettes et qui aura un rôle différent dans chaque histoire, entre sauveur ou assassin, Deus Ex Machina ou victime. Le rêve est présenté sous bien des facettes. C'est enfin une flopée d'histoires, courtes ou longues, le tout mélangé, qui nous donne envie de lire encore une à chaque tome, rien qu'une encore puis on s'arrête. Dès que j'ai commencé à le lire, ce fut pire que des cacahuètes. Gaiman nous insuffle en plus une imagination débordante ! Rien que dans le premier tome ça foisonne d'excellentes idées, dans tous les sens. Et je ne parle pas de tous les aspects (féeriques, contes, morales, poésie, théâtre, historique) qu'on retrouve dans les histoires. Et puis, tous les mystères qui se créent et se dévoilent en permanence ... C'est superbe, c'est beau ! Quel grand auteur ! Je reconnais une chose : si vous n'arrivez pas à lire, je peux le comprendre. C'est un style d'histoire, et il faut vraiment apprécier le genre. Mais si vous avez tenu un tome et que ça vous plait, lisez tout le reste, c'est du même acabit. Je peux comprendre qu'on n'aime pas, et si vous n'y arrivez pas, ne forcez pas. Passez à autre chose. Pour tous les autres, lisez-le. C'est une série de BD qui m'a pris aux tripes et que je lis, relis avec le même enthousiasme, le même plaisir. Une série comme ça, ça ne se trouve pas tous les jours, sautez sur l'occasion ! Je suis littéralement scotché à cette BD et je crois bien que je serai accro définitivement. Du comme ça, je n'en avais encore jamais lu. C'est unique en son genre, et ça mérite toute l'attention qu'on peut lui accorder. Une œuvre culte, oui. Simplement culte. A lire.
Ca change un héros qui n’est pas un homme. Originales aventures surnaturelles du marchand de sable en plein mysticisme. L’univers complexe et subtil imaginé ici par Neil Gaiman est une sorte de syncrétisme admirable de nombreux mythes, et si l’on est pas effrayé par la noirceur, voici vraiment une œuvre à lire. Le dessin/graphisme oscille entre excellent et mauvais entre les albums et au sein de chaque album, avec quelques fautes de constance (certains personnages changent pas mal de tête d’un épisode à l’autre)même pour un même dessinateur, et les couleurs sont loin de la réussite. Mais il est important bien évidement, voir essentiel, de lire cette histoire dans l’ordre des parutions ; et puis comme toutes les longues séries, elle est inégale ; mais dans l’ensemble excellente. Avec un meilleur dessin, cette série aurait facilement 5 étoiles.
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