Didier Barcco
Le monde va apprendre à connaître Didier Barcco, légende vivante du commerce.
Absurde
Châteauroux a peur. L'un de ses fleurons, l'Armoire du Berry, subit de plein fouet par la concurrence d'une grande surface tenue par des Chinois. Son directeur fait alors appel à une légende vivante, une icône du commerce, Didier Barcco. Invincible, il va aider la petite entreprise à ne pas connaître la crise. Mais cela ne se fera pas sans heurts.
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Date de parution | 28 Septembre 2011 |
Statut histoire | Une histoire par tome (2 histoires dans le tome 2) 2 tomes parus |
Les avis
En ce qui concerne le 1er volume, voici la meilleure BD pour se fâcher totalement avec l'Empire du Milieu (tout au moins avec les habitants qui n'ont pas le sens du second degré). C'est joyeusement déjanté, bourrée d'idées à ne surtout pas appliquer dans la vie quotidienne, grotesque, mais très rigolo pour ceux qui apprécient ce genre d'humour poussé au paroxysme d'une logique cohérente mais foireuse (quoique). L'auteur assume complétement le côté complétement déconnade et il le fait fort bien, à la fois dans les allusions et références, mais aussi graphiquement, car ce n'est pas un manchot. Je mets "culte", car ça frôle la perfection dans le domaine et qu'il fallait oser. Un album à ne pas mettre dans toutes les mains, au risque de se fâcher définitivement certaines personnes, surtout celles qui louchent du côté du wokisme.
Eh bien, que voilà une histoire foutraque au possible ! Dans laquelle Monsieur Le Chien développe un humour totalement absurde, avec un quatrième ou cinquième degré – même si parfois le second suffit ! – pour nous raconter une histoire d’aventures de bac à sable. On est parfois assez proche de l’humour du film « Le Magnifique », dans lequel Belmondo joue un agent secret surdoué, tombant les pépettes et les méchants à tour de bras, au mépris de toute crédibilité, surjouant le type satisfait. Didier Barcco est un peu son pendant (ou celui du Dujardin d’OSS 117), plus que de James Bond. Sauf que ses aventures se déroulent dans l’univers moyennement exotique, et bérichon, de Châteauroux, et qu’il est appelé à l’aide par un magasin de meubles pour lutter contre la féroce concurrence d’une nouvelle enseigne – où pullulent de méchants vendeurs chinois. S’ensuivent des massacres ubuesques, ponctués de répliques débiles et absurdes, sorties le plus sérieusement du monde par Barcco ou les autres protagonistes : un défouloir de potache que Monsieur Le Chien présente très bien, avec son dessin de bonne facture. Si vous n’êtes amateur que de roman graphique au scénario et aux dialogues hyper réalistes passez votre chemin. Sinon, cet univers loufoque peut dérider vos zygomatiques. J’avais rédigé cet avis lorsque je suis tombé sur un second tome (encore non référencé sur le site). Si cet album joue aussi sur le non-sens, l’humour absurde, je l’ai trouvé un peu moins réussi que le premier. Ces aventures aux Antilles (une courte histoire en fin d’album, en « bonus », est ajoutée, autour du majordome de Barcco) m’ont moins convaincu. Pour l’achat, vous pouvez vous contenter du premier tome je pense. Note réelle 3,5/5.
Monsieur le Chien a un humour à toute épreuve. Il le prouve une nouvelle fois avec cette série qui débute, racontant les aventures d'une sorte de James Bond qui vole au secours des entreprises locales en péril. Alors bien sûr, ce récit est truffé de lieux communs, de remarques aux relents racistes, dans le style du film OSS 117, mais dans un cas comme dans l'autre, c'est complètement assumé, et cette dimension est même un élément à part entière de l'intrigue. C'est de l'humour pince sans rire, autant dire que vous ne vous esclafferez probablement pas en lisant les répliques de Barcco, la façon dont il accepte de faire l'amour avec la chef du personnel, sa manière tout particulière de "renvoyer" des espions chinois auprès de leurs collègues d'en face... On adhère on on n'adhère pas, moi j'adhère moyennement. Ce qui m'a plu tout de même, c'est le dessin, dans une mouvance franco-belge quasi-réaliste de très bon niveau. Vue la façon dont le récit démarrait, j'ai même cru avoir affaire à un épisode de Blake et Mortimer. Une grande lisibilité donc, qui m'a permis de passer un bon moment de lecture, sans plus. Ceci dit, si Didier Barcco vit d'autres aventures, je les lirai avec plaisir.
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