Bison Noir
Les aventures du sachem des Dakotas pendant la conquête de l'Ouest.
1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Indiens d'Amérique du nord Les petits éditeurs indépendants Sioux et Cheyennes [USA] - Middle West
Comme Aigle Noir est le sachem des Cheyennes (voir à ce titre) , Bison Noir est celui des indiens Dakotas. Pas facile sa vie car, en plus de gérer des problèmes internes de la tribu, il est obligé de combattre l’homme blanc qui veut occuper les terres indiennes en maître absolu. Il peut quand même compter sur deux amis proches, Iowa et Michael. Mais sa vie, déjà pas facile, va devenir plus ardue car il va devoir subir les remous de la Guerre de Sécession. Il va devoir composer avec les pionniers, les éleveurs, les soldats et malfrats de tout acabit qui, déjà, ont envahi les terres de ses ancêtres. Bien que sage, Bison Noir n’est pas un agneau. Et certains, malheureusement pour eux, vont avoir à le connaître….
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Date de parution | Septembre 2010 |
Statut histoire | Une histoire par tome (pas d'autres tomes prévus) 1 tome paru |
Les avis
Une vieille série que je retrouve aussi, qui fut diffusée en petits formats à la fin des années 50, vers 1957 dans un pocket à son nom de la SFPE (Société Française de Presse Illustrée), mais dont je me souviens avoir lu des épisodes lors de rééditions au début des années 70, probablement dans un autre pocket de la SFPE, sans doute Ajax, en bande complémentaire. A cette époque, je nageais déja en plein trip western en petits formats, on en était abreuvé c'était la folie, même si mon préféré restait Tex Willer. C'est un vieux western tout à fait dans le ton des bandes de l'époque, qui jouait sur la fraternité et l'entente entre Blancs et Indiens, avec ce chef Apache qui cherche à comprendre l'homme blanc, un peu comme le fera Winnetou. C'est une vision idéalisée et un peu simpliste mais qu'il fallait colporter pour la jeunesse des années 50 ; dans cette décennie, Hollywood avait enclenché des westerns progressistes destinés à réhabiliter l'homme rouge comme la Flèche brisée ou la Porte du diable. Le dessin de Pierre Dupuis possède le charme rétro de ces vieilles bandes, c'est dessiné un peu vite fait bien fait, sans trop de fioritures, en bichromie avec des fonds de cases colorés mais sans trop de décors, c'est quand même un dessin qui avait de la gueule avec parfois une certaine application, tous les pockets western ne pouvaient pas en dire autant, mais la bande fut reprise par d'autres dessinateurs anonymes avec moins de talent et tout en noir & blanc. Pas le genre de western qu'on a envie de forcément lire de nos jours, il est daté, correspond à une époque et en plus c'est assez bavard, mais c'est bien que le Taupinambour, petit éditeur spécialisé dans les Bd oubliées et anciennes, l'ait édité en albums. Par contre je rectifie un truc : comme je n'avais pas souvenir qu'il ait paru ensuite dans Pilote, j'ai vérifié, il y a bien eu un "Bison Noir" qui est paru dès le n°1 jusqu'au n°46 en 1959, mais il s'agit d'une autre bande homonyme, adaptée d'un feuilleton radiophonique et dessinée par Lucien Nortier.
Il y a quelques années, je me suis décidé à protéger ma collection de périodiques Pilote ; plaçant chaque exemplaire dans une pochette plastique. J’en ai alors profité pour paginer les premiers et ai retrouvé ce bon vieux Bison Noir. Complètement oublié de ma mémoire. Et hop… les 50 premiers Pilote paginés, j’ai marqué les pages où il se trouvait et en ai ainsi relu l’histoire. Bison Noir a ainsi fait ses premiers pas dans le n°1 en 1959, les terminant dans le n° 46. Et c’était quand même pas mal. Le scénario est assez dru, met en mouvement de nombreux faits qui ont émaillé l’histoire de ce bon vieil Ouest. Les auteurs font un usage spécial des cases. On y retrouve souvent un texte explicatif de l’action, texte confirmé par les bulles de dialogues des personnages. Pas mal mais lourd pour qui n’est pas habitué à ce type de lecture. Mais c’est ce qui donne une sorte de cachet vrai, « à l’ancienne », à cette série. Le dessin, lui, fait montre d’un trait réaliste au charme un peu désuet ; mais c’est ce qui fait sa force. Un graphisme au style hachuré donne une vraie force aux personnages et animaux. Ce qui donne aussi une réelle force à de nombreuses cases est la colorisation. C’est de la trichromie du plus bel effet. Des personnages sont en noir et blanc alors que les décors et arrière-plans sont colorisés, ou inversement. J’aime beaucoup. Il faut vraiment la « touche » de couleur pour mettre en valeur personnage(s) et/ou action. Et ce n’est pas facile. Tout ça pour ?… un magnifique album cartonné, au dos toilé, de 46 pages qui m’a fait redécouvrir de la bien bonne BD oubliée. Ah oui : paru vers la fin de 2010, ce tome me semble annonciateur d’un second album. Je l’attends de bon cœur.
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