Les Guerilleros (Los Guerrilleros)

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

Un trio de justiciers au temps de la révolution mexicaine.


1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Les petits éditeurs indépendants Mexique et mexicains [USA] - Les déserts Nord-Américains

Début du 20ème siècle. La révolution mexicaine… Révolutionnaires et « federales » se hachent à qui mieux-mieux. C’est dans cette tourmente qu’un trio va surgir ; des justiciers qui seront connus sous le nom de « Los Guerilleros ». Leur but ?… tenter de faire régner l’ordre au Nouveau Mexique. Composé de Ray, le blanc, de Pedro de Guzman, le Mexicain et de Yuma, l’indien, ils auront vraiment fort à faire pour réussir leur mission. Mais ténacité, courage, témérité et –parfois- inconscience les accompagneront au long de leurs journées bien remplies…

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 1980
Statut histoire Histoires courtes 4 tomes parus

Couverture de la série Les Guerilleros (Los Guerrilleros) © Pierre Charles/Bibliotheca Virtualis/Editions du L 1980
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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11/10/2011 | L'Ymagier
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 J'ai lu l'album paru chez Long Bec qui apparemment regroupe toutes les histoires de la série. Cet album m'intéressait vu que je suis un amateur de western, mais au final je ne l'ai pas trouvé palpitant à lire tellement les trames se révèlent souvent trop classiques pour moi. Le personnage de Ray manque de charisme et il est typiquement le genre de héros propre sur lui et amoureux de la justice qui me tombe rapidement sur les nerfs. Yuma l'indien m'a semblé effacé la plupart du temps. Le seul personnage principal qui m'a intéressé est Pedro, qui est un bandit avec tout de même un bon cœur, et qui du coup a une personnalité plus amusante et moins lisse que les deux autres héros. C'est le capitaine Haddock de la série en gros. Donc comme je l'ai dit le ton de la série est très classique, il suffit de voit comment les femmes sont traitées ! Ça se lit du moment qu'on apprécie le western, mais c'est clair qu'il y a bien mieux dans le genre et vers la fin j'en avais un peu marre de lire ce gros album. J'aime bien le trait du dessinateur quoique je trouve que les scènes d'action manquent de dynamisme. À lire si on est fan de western style 'Jerry Spring'.

18/02/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Ce gros album m'a rappelé que j'avais lu dans le journal Spirou l'un des épisodes vers 1971 ou 72. C'est le genre typique de western italien qui sévissait au cours des années 70 au cinéma et dont la bande dessinée a pris le relais au début des années 80. Le genre des équipes de gars pistoleros et de petits malins qui visent à plumer des gogos ou à dératiser une bourgade de la canaille qui l'infeste était assez courant, on a vu ça dans Les 4 de l'Avé Maria, le Blanc le Jaune et le Noir, El Chuncho, et certains films dont j'ai oublié le nom où trônaient les Laurel & Hardy transalpins Terence Hill et Bud Spencer... Cet album est un western plutôt méconnu qui n'a pas rencontré le succès escompté, trop éclipsé par de grandes séries dans le genre, et qui brassait des thèmes classiques (ici l'ambiance de révolution mexicaine déjà utilisée ailleurs, comme dans Les Gringos ou Doc Silver). Les scénarios sont en apparence banals, mais ici c'est le dessin qui donne de la valeur à la bande. Le dessin de Blasco est un habile mélange de finesse et de force, un véritable trait à l'américaine qui lui a permis de travailler surtout pour l'Angleterre et l'Italie (en 1987, il fait partie de l'équipe de dessinateurs sur Tex Willer). Contrairement à d'autres de ses compatriotes, il n'a pas énormément travaillé pour la France, excepté pour le journal Spirou, sur Paul Foran, et sur ce western qu'il est donc intéressant de découvrir.

19/04/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Voilà une bande dessinée western découverte récemment, et qui ne semble pas si courante, vu le peu d’avis la concernant. Je n’ai pas trop aimé la couverture – par ailleurs en décalage avec le beau Noir et Blanc de l’intérieur. Et n’ai pas trop compris non plus le titre, car il n’est pas vraiment question de guérilleros dans cet épais album. C’est un album de près de 100 pages, qui reprend, sans marquer de coupure d’ailleurs, deux histoires plus ou moins distinctes, visiblement parues dans le magazine Spirou pour pallier au départ de Jigé et de son Jerry Spring pour Pilote. Je n’ai pas été emballé plus que ça par les scénarii, pas vraiment mauvais mais très classiques, me laissant une impression de déjà vu après lecture. Le personnage de Wanda Marlowe m’a aussi rappelé celui de Comanche… Les dialogues ne sont pas extraordinaires non plus, parfois redondants par rapport au dessin, parfois mièvres. Deux histoires qui se laissent lire quand même ! Ce qui justifie mes trois étoiles. Ce qui les justifie surtout en fait, c’est le dessin de Blasco, que j’ai trouvé très bon. En Noir et Blanc, détails ou décors sont très beaux. C’est le premier album de ce dessinateur espagnol que je lis, et il faut avouer qu’il a un sacré coup de crayon ! Dans la lignée de Jigé et Giraud, j’aurais bien aimé voir ce qu’il aurait pu faire, accompagné d’un bon scénariste… A découvrir donc. Malgré ses défauts, je ne vous découragerai pas pour l’achat, d’autant plus qu’on le trouve facilement soldé en ce moment – sur Paris en tout cas. Note réelle 2,5/5.

13/12/2013 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Une série oubliée, si pas méconnue. A ne pas confondre avec Les Gringos, elle fit ses armes dans l’hebdo Spirou de 1968 à 1973, ce sous forme de 4 longues histoires. Le but de l’éditeur Dupuis était alors d’essayer de remplacer Jerry Spring dont le créateur –Jijé- avait « déménagé » chez Pilote. L'éditeur belge Jean Dupuis a publié avec beaucoup de soin le chef-d'oeuvre de Blasco -"Los Guerilleros"- dont quatre histoires sont parues dans "Spirou" de 1968 à 1973. Les scénarios de cet album sont de Miguel Cusso ; lequel renferme deux histoires : « Le rapt de Marlowe » et « Le dernier exploit de Durango Scott ». Malgré les nombreuses qualités de la série, cette dernière n’a pourtant jamais vraiment « décollé ». Il aura fallu 1980 pour voir les exploits de nos justiciers édités ; ce dans un album épais d’une centaine de pages… au tirage limité à 2100 exemplaires. Dommage que l’ensemble soit lentement tombé dans l’oubli car c’est quand même pas mal. Même si les scénarios sont un tantinet conventionnels, la force du dessin de Blasco offre une véritable geste de l’époque d’alors. Les personnages sont bien campés, bien typés et la lecture de l’ensemble offre un bon plaisir de lecture. Peu utilisée en BD, cette période révolutionnaire mexicaine est ici bien mise en valeur et offre une vision d’ensemble de ce qu’ont été ces temps-là. Si l’opportunité vous en est donnée, plongez de bon cœur dans ce tome unique. Vous aurez passé un vrai bon moment de lecture.

11/10/2011 (modifier)