Les Baroudeurs sans frontières

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

Deux journalistes. L’un brésilien, l’autre irlandais. Un chien nommé Boy. A eux trois, ils sillonnent le globe à la recherche du scoop. Mais c’est à la détresse sociale du tiers-monde qu’ils se trouvent confrontés. Il se transforment alors en défenseurs de la veuve et de l’orphelin.


Journal Spirou Journalistes

Deux journalistes. L’un brésilien, l’autre irlandais. Un chien nommé Boy. A eux trois, ils sillonnent le globe à la recherche du scoop. Mais c’est à la détresse sociale du tiers-monde qu’ils se trouvent confrontés. Il se transforment alors en défenseurs de la veuve et de l’orphelin.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1983
Statut histoire Une histoire par tome 7 tomes parus

Couverture de la série Les Baroudeurs sans frontières © Dupuis/Loup/Hibou 1983
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
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19/10/2011 | Mac Arthur
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Par Jetjet
Note: 3/5
L'avatar du posteur Jetjet

Tiens, je me rends compte que j’aurais pu reprendre l’avis de Mac Arthur tant ce qu’il exprime me rappelle effectivement l’engouement pour ce vieux titre typique des années 80 mais qu’il me serait probablement impossible aujourd’hui de le relire avec le même plaisir. A l’époque l’une des rares BD à me plaire autant avec un style un peu plus réaliste se prénommait Archie Cash. Les Baroudeurs sans Frontières possède un style complètement différent mais l’ambiance, la variété des décors me replongeaient dans un imaginaire fascinant : celui de mes 12 ou 13 ans. La série a été assez malmenée avec un titre qui a été modifiée effectivement de « Boy » dans le Spirou Hebdo que je lisais religieusement vers le titre plus explicite mais moins charmant que l’on connait aujourd’hui. Jarry mettait du cœur à l’ouvrage et ses dessins étaient de toute beauté malgré le côté parfois figé des visages. Il y a pas mal d’action, un peu d’instruction sur l’environnement mais le tout n’est jamais réellement rébarbatif grâce à un rythme assez soutenu entre Ian et Joao, deux journalistes au cœur d’or aux origines différentes. J’avoue avoir relu un tome récemment avec le même plaisir qu’autrefois, celui de la nostalgie surtout. Je n’ose imaginer une réédition de cette petite série que peu de gens connaissent et apprécient sans en entendre les pires critiques. Oui c’est naïf, oui c’est daté années 80, oui c’est devenu obsolète et l’auteur n’a pas le recul ni la richesse nécessaire pour rendre son œuvre intemporelle mais quelque part c’était réellement réjouissant. En tous cas pour une lecture sans prise de têtes sur une durée courte (aaaaaah les fameux 44 planches de Dupuis), ça reste toujours assez agréable mais je doute que ça puisse encore interpeller qui que ce soit actuellement malgré des thèmes écologiques défendus qui eux sont toujours d’actualité. En tous cas si vous tombez dessus dans une vieille malle ou une brocante, jetez y un œil car c’était franchement sympa à lire à une époque où internet et les jeux vidéo ne foutaient pas encore tout en l’air pour les gamins blasés de 10 ans ne jurant plus que par GTA et Call of Duty….

02/03/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai découvert il y a peu cette série d'aventure plutôt destinée aux ados ; c'est un bon moyen de sensibiliser ce public à des sujets graves comme la disparition de la forêt en Côte d'Ivoire, le trafic de sang humain au Brésil, les enlèvements d'enfants revendus à des riches acheteurs... Les 2 héros et leur chien se dressent contre tous les salopards qui pourrissent la planète, contrebandiers, chasseurs, trafiquants, politiciens véreux, arrivistes de tous bords qui bénéficient parfois de hautes protections... bref ils côtoient le danger car ils dérangent du monde, la série n'est donc pas qu'écolo ou humaniste, il y a aussi de l'action. Le ton est parfois un peu naïf, l'humour un peu dépassé, certaines situations caricaturales, Jarry défend avec conviction certaines idées sur le respect de la personne humaine et de l'environnement, on peut sourire légèrement parce qu'aujourd'hui, on ne le ferait peut-être plus de la même façon ; mais les idées restent nobles. C'est en même temps un reportage documenté sur le tiers-monde qui incite au voyage. Une jolie série pédagogique qui a démarré en 1980 dans le journal Spirou sous le titre de " Boy ", du nom du chien des 2 héros Ian et Joao, très vite rebaptisée "les Baroudeurs sans frontières" ; à l'époque, je ne lisais pas cette série, mais je connaissais Charles Jarry car il avait dessiné dans le journal Tintin "Elodie d'Avray", une série féministe éphémère en 1970, qui ne connut que 3 récits complets (et non édités en album). Son dessin est dans la mouvance réaliste de l'époque, proche d'auteurs comme Auclair, MiTacq ou Weinberg.. La série a un peu vieilli, mais les personnages sont très attachants, et les préoccupations écologiques et la lutte contre les trafics sont toujours d'actualité, ce qui peut encore plaire à des ados d'aujourd'hui.

29/12/2014 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Voila une série qui je trouve a terriblement vieilli. Prenons l'épisode intitulé "Le venin écarlate" qui nous conte une histoire de trafic de sang au Brésil, au détriment des populations pauvres des favelas. Je n'ai rien contre l'idée mais c'est le traitement qui en est fait qui ne me convient pas. Nous avons, pour mener l'enquête et bien sûr punir les méchants, un duo de héros, plus caricatural tu meurs. C'est un mélange de Starsky et Hutch improbables et de cette série avec des motards, "Chip's" je crois. Forcément ils sont beaux, en pleine forme et savent se battre. Dire que je les trouve un peu niais serait leur faire honneur ! Et puis cette histoire se veut didactique dans le sens où de temps en temps viennent s'insérer entre les cases des explications très pro sur la manière de prendre du sang à quelqu'un, également moult traductions de mots portugais. Tout cela qui devait être fait dans un but fort louable ne parvient au final qu'à plomber le récit. Alors oui les auteurs se sont bien documentés sur le sujet qu'ils abordent mais la juxtaposition du documentaire et de l'aventure ne prend pas. Ajoutez à cela un humour de série américaine des années 80, surtout pas choquant, et vous aurez une BD dont la lecture est plus que dispensable.

03/12/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

A l’époque où débuta cette série, je quittais l’enfance pour entrer dans l’adolescence. C’est dire si le moment était adéquat pour découvrir des récits plus « impliqués » politiquement parlant. Et c’est un fait que les baroudeurs figuraient alors parmi ces héros dont je lisais les aventures en priorité. Mais, avec le temps, j’allais m’en éloigner. Pourquoi ? Parce que, si la série n’est pas dénuée de qualités, elle recèle également de gros défauts. En fait, je dirais que toute la partie « documentaire » est bonne alors que la partie « fiction » est moyenne, voire médiocre. Et cela est autant valable pour le dessin que pour le scénario. Les contextes sont bien pensés, les situations de départ sont plausibles et correspondent à des réalités sociales, les décors sont reproduits avec un grand souci de réalisme. Ҫa, c’est le positif. Mais, les péripéties sont convenues, les heureux hasards se multiplient plus rapidement qu’une lignée de souris nymphomanes, les personnages sont raides et leurs traits ont tendance à « bouger » au fil des planches. Et ça, c’est plus moche. Et puis, il y a l’humour plutôt lourd distillé par les personnages principaux, qui ne cadre pas vraiment avec mes attentes. Il est discret mais présent dans les dialogues. Et, franchement, j’aurais préféré m’en passer. Mais, bon, là aussi, quand j’étais plus jeune, ce genre d’humour « passait », donc un jeune lecteur d’aujourd’hui n’y trouvera peut-être rien à redire. Au final, cela donne une série à moitié réussie… ou à moitié ratée, selon que l’on veut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. A réserver à de jeunes ados, je pense. La série les mènera aux quatre coins du tiers monde pour des intrigues convenues mais avec un côté « réalité politique » abordable et réaliste. Pour moi, cela reste entre le pas mal et le bof. Du fait de la sincérité de l'auteur, que j'ai ressentie durant la lecture, je tranche pour la cote supérieure, mais sans conseiller l'achat. A noter que la fin de la série ne signifie pas la fin de ses héros. Ceux-ci retrouveront une nouvelle vie chez un autre éditeur (le Lombard) et sous un autre nom : Costa. Avec le même constat de semi-échec, selon moi…

19/10/2011 (modifier)