It's not a Piece of Cake
La suite de Le Chat du kimono et Tea Party. A suivre dans Le Goût du Japon.
Écosse Iles Britanniques La BD au féminin La Boite à Bulles Les petits éditeurs indépendants Nancy Peña One-shots, le best-of
Suite à un nouveau pari lancé par deux lords de la très haute société victorienne, Viktor Neville est envoyé en Ecosse, à Montrose Castle. Sa mission ? Retrouver la recette des succulents « black shortbreads » inventée en son temps par la Duchesse de Montrose, Moira Grantham. Face à lui, la très jolie, mais non moins dangereuse Alice Barnes (rencontrée dans Tea Party), mais aussi… son propre frère, Percy Neville, mandaté par Sir Barnes pour prêter main forte à sa fille. Les retrouvailles entre les deux frères ne manquent pas de sel. Leur père, Lawrence Neville, fut employé à Montrose Castle. Cookery Counseller de génie, il chercha en vain cette fameuse recette avant de trépasser dans d’étranges circonstances… Or, Neville père était à la fois un cuisinier virtuose et un espion de talent. Chacun de ses fils ayant hérité d’une seule de ces qualités, pourront-ils s’affronter et néanmoins mettre la main sur cette recette ? Texte : Editeur.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 20 Octobre 2011 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Définitivement, j'aime beaucoup le trait de Nancy Peña ! Et même si je considère que Le Chat du kimono reste le meilleur de la série à mes yeux, sous ses airs de faux conte de fée inspiré par le japon, nous avons ici une histoire qui glisse du conte fantastique du premier volume à une intrigue très british, dans un manoir perdue dans les landes. C'est un changement de ton mais pas de personnage, puisque nous suivons cette fois-ci encore Vickor Neville. Mais cette intrigue sera bien plus tournée autour de l'enquête. La résolution ne sera pas celle de l'histoire que l'on pense, et nombreux seront les retournements. J'aime beaucoup ce que Nancy Peña développe avec son personnage de Viktor, oscillant entre névroses et intuitions, voyageant dans ses rêves comme discutant avec les morts, mais sans perdre de vue son travail ni ses idées. Une sorte d'anti-héros, qui réussit sans même le vouloir et semble toujours à côté de la plaque, en décalage avec son environnement et les autres êtres humains. Je ne sais pas si l'auteure voulait parler de cette façon d'une forme d'autisme, de narcolepsie ou de difficulté sociale, mais elle réussit à nous le rendre attachant, autant que son combat intérieur nous fait comprendre le poids de son passé familiale. L'histoire est menée avec brio, dans une succession de moments qui me font penser aux meilleurs des romans anglais (autant Agatha Christie que Conan Doyle me semblent être des inspirations), dans une lande que n'aurait pas reniée Emilie Brontë. C'est surtout sublimé par le trait, oscillant entre les périodes de rêve qui sont colorés et le noir et blanc de la réalité, toujours plus dure. C'est presque dommage que le personnage de Alice Barns passe au second plan, j'adorais sa bouille et sa façon d'être une peste adorable. En somme, la suite parfaitement maitrisé par l'auteure qu'il fallait à Tea Party. Je serais franchement demandeur d'une suite, tant je trouve que la série ne s'essouffle pas d'un tome à l'autre, Nancy Peña trouvant toujours matière à nous divertir et nous surprendre. Et je ne parle pas des relectures, pour les dessins ou l'histoire qui offre toujours un intérêt même une fois les mystères dévoilés. Non, franchement, une réussite !
Mon vocabulaire louangeur va finir par s'étioler à force d'aviser les oeuvres de Nancy Peña. Comme l'avis de Jerem je trouve que c'est l'opus le plus abouti de la trilogie (en cours ?) du Chat du Kimono. Nancy est-elle de ces auteur(e)s qui surfent sur un succès pour nous faire un remake bien commercial ? Et bien non messieurs !! Comme un train peut en cacher un autre pour se le prendre en pleine figure, un second défi culinaire peut cacher une histoire bien différente et plus élaborée à mon goût. Les ressorts sont classiques mais si bien construits, enchaînés et présentés que Conan Doyle a dû en frémir d'aise dans sa tombe. Je ne dirai rien de plus de ce superbe scénario. Les dessins sont au même niveau, racés, fins, élégants et toniques. Nancy Peña y ajoute sa poésie, sa culture et son humour dont je raffole. A lire, à offrir et à faire connaître comme toute son oeuvre.
J'ai adoré Le Chat du kimono et Tea Party. C'est donc avec beaucoup d'attentes que je me suis lancé dans la lecture de ce troisième opus. Et le moins que je puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu. It's not a piece of cake débute dans la continuité du volume précédent à savoir par un nouveau match culinaire entre deux lords anglais. On retrouve d'ailleurs avec plaisir Alice Barnes et Victor Neville, les deux héros de Tea Party. Autant dire qu'on a plus qu'une impression de déjà-vu. Et bien non ! Nancy Pena évite la tentation (ou le piège) du « remake » en nous proposant un nouveau récit plein de surprises. En effet, sans être occulter, le match culinaire passe au second plan et l'auteur développe le passé de la famille Neville et les relations entre Victor et son frère Percy. Et ça marche à fond. L'intrigue et les personnages gagnent en substance et l'intérêt de la série est littéralement relancé. Le scénario, plus dense et complexe que dans tomes précédents, est passionnant. L'auteure, tout en gardant l'univers de la série, fait évoluer son récit vers l'enquête policière. Du coup, le ton est plus grave, plus pesant mais Nancy Pena n'abandonne pas son humour si particulier. Les dessins gagnent encore en finesse et en audace. Le rendu graphique est une fois de plus magnifique et original. It's not a piece of cake est pour moi le volume le plus réussi de cette série de très grande qualité. Un très grand bravo à l'auteure et vivement la suite !
Le Chat du kimono ainsi que Tea Party avaient attiré mon attention par leur grâce et leur subtilité notamment au niveau du dessin. On se demande pourquoi l’auteure Nancy Pena ne franchit pas le pas en allant vers des éditeurs plus classiques qui mettraient plus en valeur ses œuvres. Il faut dire que le format n’est pas très emballant. La mise en couleur pourrait être améliorée sur un papier de qualité. It’s not a piece of cake forme la troisième partie du chat du kimono. On se rend compte de tout le chemin parcouru depuis. Il est vrai que l’ensemble n’est pas très homogène. C’est un peu comme si on suivait le parcours d’une artiste de ses débuts à la réalisation d’une œuvre plus complète. Cette troisième partie est une affaire de famille à résoudre dans l’Angleterre victorienne à la manière du célèbre Sherlock Holmes dont il sera d’ailleurs question par une espèce de clin d’œil. Le scénario est un peu plus élaboré que dans les précédentes œuvres. On sent bien qu’il y aura une suite qui nous transportera en voyage sans doute vers la Chine. Pour la petite histoire, mon épouse me voyant lire cette bd croyait sincèrement que je lisais un livre de recette de cuisine. La couverture lui rappelait l'un de ses ouvrages favoris. Elle n'en croyait d'ailleurs pas ses yeux. Cependant, si elle a une bibliothèque avec des centaines de livres de cuisine, je possède ma propre bibliothèque pour les bd. Il ne faut pas tout mélanger.
Nancy Peña a continué dans la foulée du Chat du kimono et de Tea Party, cette fois-ci en nous proposant une enquête un peu à la Agatha Christie, dans un contexte culinaire. J'ai vraiment apprécié ma lecture, car ça ressemble à une vraie enquête, avec déductions, réflexions et indices, et des personnages très différenciés, même si par moments j'ai eu du mal avec les deux frères. On sent que l'auteure maîtrise mieux le processus d'écriture, c'est à la fois plus relâché et plus précis. Côté dessin on sent aussi une petite évolution même si Nancy tient bien son style depuis plusieurs années. Joli boulot. J'espère qu'on n'en a pas terminé avec cet univers.
Des trois albums que j’ai lus de Nancy Pena, celui-ci est sans contexte celui qui m’a le plus plu. Mieux structuré, plus équilibré, il est juste peut-être un peu moins original dans son sujet. Par contre, j’ai beaucoup apprécié le fait que deux intrigues s’entremêlent dans cette histoire. Le dessin, lui aussi, me semble plus abouti que dans ses œuvres précédentes. L’utilisation de la couleur est bien pensée tandis que l’artiste (car c’est bien d’artiste qu’il faut parler) continue à me régaler avec des planches tortueuses où la courbe est reine. Les personnages principaux sont maintenant connus des habitués de l’auteure mais leurs profils psychologiques ne cessent de s’étoffer. L’humour demeure présent et me semble même plus mis en avant qu’auparavant. Au final, je ne peux que parler d’un très bon album, bien plus facile à lire que ce qu’un simple coup d’œil laisse prévoir. A essayer, sans nul doute.
C'est avec plaisir que je suis rentré d'Angoulême avec le dernier Nancy Peña dans mes valises (petite dédicace en prime :) ) ! Le temps de me servir une bière bien fr... - un thé bien chaud- et je me lançais dans ma lecture, tout heureux de retrouver ce graphisme et cet univers si particulier. Le trait de Nancy Peña est toujours aussi magique et singulier, et on sent qu'elle gagne en assurance. Certaines planches sont tout simplement sublimes. Elle joue avec les quelques couleurs qu'elle utilise parcimonieusement et à bon escient, tout cela très intelligemment. Alors pourquoi "juste" un 3.5/5 ? Peut-être parce que je préférais davantage le côté fantastique que donnait Alice ou encore la touche orientaliste des chats du kimono dans les albums précédents et qui manquent à cet album. Un album peut-être un peu trop "so british" pour moi, mais qui reste quand même de très bonne tenue !
C'est avec plaisir qu'on retrouve les personnages principaux de Tea Party pour un nouveau duel culinaire. Cette fois il s'agit de retrouver la recette des "fameux" black shortbreads de la duchesse de Montrose. J'ai eu un peu peur, en voyant l'introduction du personnage du frère de Victor, qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau, que l'intrigue soit un peu trop compliquée et que les personnages se mélangent. Mais heureusement, une petite caractéristique physique les différencie et les différents personnages sont facilement reconnaissables. Ce nouveau volume ne m'a donc pas déçue et j'ai même trouvé qu'il y avait plus de petites touches d'humour que dans les précédents. Le dessin de Nancy Peña me plait de plus en plus. Certaines planches sont superbes. Le rouge est toujours bien présent pour souligner les aspects fantastiques du récit et elle introduit une nouvelle couleur, le rose, pour tout ce qui est du domaine des souvenirs (comment être plus clairs pour séparer les différentes parties du récit ?). Bref, je suis toujours sous le charme. Reste maintenant à espérer qu'il y aura une suite et qu'on retrouvera ces personnages (ainsi que le chat du kimono) dans un prochain album :)
Note 3,5/5. J’ai beaucoup apprécié ce troisième opus, même si je me suis plus délectée avec le précédent, mais les trois tomes qui composent cette série, à savoir Le Chat du kimono, Tea Party et ce dernier, sont à prendre à mon sens dans leur ensemble, car si le premier tome peut se lire vraiment indépendamment, les deux autres nécessitent un minimum de connaissance de leurs prédécesseurs, afin de les apprécier pleinement et ne pas être déboussolés par la narcolepsie de Victor ou encore les fantastiques chats du kimono. Ce troisième tome est certes le plus complexe et demande un peu de concentration, les deux précédents se lisant tout en détente et légèreté. Un ou deux petits détails m’ont échappé, mais rien qui ne m’ait empêchée de suivre le déroulement des évènements. Il peut aussi surprendre par la tournure que prend le récit, on se retrouve en plein milieu d’une histoire de famille très british, traitée à la manière des enquêtes de cette très chère Lady, Agatha Christie. Il est certain que l’on ne s’attendait pas à ça mais plutôt à une histoire se portant sur l’Asie et sa magie, même si cela reste présent par petites touches. Cependant, la lecture m’a été agréable et il faut bien reconnaître que le récit est bien construit et le suspense bien mené et ça a aussi le mérite de mieux nous faire connaître les personnages et leur passé. Malgré tout le kimono et de ses félins m‘ont assez manqué, bien que les poussées narcoleptiques de Victor, elles, m’ont largement comblée. Le graphisme est comme celui de Tea Party, ravissant. Mon rêve serait un tome se déroulant entièrement au Japon.
Pour tout dire, je ressors un peu déçu de ma lecture. Si ce troisième opus de la saga du chat du kimono peut se lire indépendamment des autres, il est quand même hautement conseillé d’avoir lu les précédents. Sans quoi, on risque de se perdre facilement dans les plis du kimono ou de ces concours culinaires. Cet épisode reprend l’idée de Tea Party avec comme enjeu, cette fois, de découvrir une recette de cake (des black shortbreads). Pour se différencier de l’opus précédent, l’auteure apporte une dimension supplémentaire à son récit. Et son choix a été d'ancrer ce concours culinaire sur fond d’homicide. Pour finir, l’enquête prend le pas, ce fameux concours devenant dès lors un prétexte pour réunir tout ce petit monde. C’est logique que l’auteure approfondisse ses personnages en les confrontant à leur passé ''trouble''. Cela évite l’écueil d’une redite du Tea Party. Tout comme Alix, je trouve l’intrigue un peu tirée par les cheveux même si elle n’est pas farfelue dans l’absolu. Cet opus reste de qualité même si une certaine lassitude m’a gagné, la faute à une intrigue qui m’a peu intéressé. Quant au dessin (toujours de qualité), il évolue, doucement mais sûrement, surtout au niveau des personnages. Pour les amateurs d’intrigues sherlock holmessiennes.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site