Hideout

Depuis mes premières lectures de Rainbow il y a plus de 6 ans, je suis un énorme fan du dessinateur Kakizaki. Il arrive à formidablement retranscrire physiquement la noirceur de l'âme... c'est juste grandiose. Ce one shot raconte comment et pourquoi un homme en est arrivé à vouloir se débarrasser de sa femme. Une histoire juste horrible, ignoble, qui glace le sang, et magnifiquement dessinée. La beauté au service de la noirceur. Bref, j'ai lu un truc du genre "Âmes sensibles... s'abstenir".

16/11/2011 (modifier)

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Hideout est un one-shot d'épouvante qui tient ses promesses : une histoire complète en 230 et quelques pages qui tient bien la route, servie par un dessin horriblement réussi et d'une grande maîtrise dans le rendu de l'obscurité et des horreurs qui s'y cachent... J'ai un véritable coup de coeur pour le dessin de Masasumi Kakizaki, que j'avais découvert avec la série Rainbow (malheureusement too much au niveau scénario pour moi) il y a quelques temps. Je persiste à dire que ce dessinateur est un fétichiste des oreilles (mais en moins pire ici que dans Rainbow) !! Mais sérieusement, que ce soit dans la pénombre de la grotte où se retrouvent coincés nos protagonistes ou encore de nuit et sous une pluie battante, tout est lisible et détaillé, ça vaut le coup d'oeil. L'auteur joue aussi avec les flash backs et l'alternance avec des scènes lumineuses du passé des héros ce qui donne un rythme narratif et graphique intéressant, sans pour autant être d'une folle originalité. L'histoire est bien menée de bout en bout, c'est efficace et bien construit. J'ai été prise par le récit et je n'ai pas été déçue par la conclusion. Franchement pas mal du tout.

05/11/2011 (modifier)

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Ce manga est complètement noir. Mis à part quelques figurants, il n'est peuplé que de monstres. Celui, bien sûr, qui hante les couloirs souterrains qui sont cachés dans cette île paradisiaque. Seiichi et sa femme, dont la cruauté les pousse l'un et l'autre aux dernières extrémités... A tout prendre, un enfant très particulier, dont l'aspect physique contrebalance sa naïveté... Le récit n'est qu'une suite d'horreurs (à l'exception de quelques flashbacks permettant de découvrir comment Keiichi en est arrivé là), où chacun de ces personnages bascule dans le côté sombre, ou continue d'y agir. Il n'y a pas forcément de surprise dans le déroulement de l'histoire, mais Kakizuki fait preuve d'un réel goût pour la terreur. Comme il l'indique lui-même dans la postface, Stephen King l'a nettement influencé. Même si ce dernier aurait probablement fait durer plus longtemps son récit, l'inspiration est manifeste. Le graphisme, très "brut", fait lui aussi preuve d'une belle efficacité. Je l'avoue, lorsque j'ai vu le faciès du gamin au début, je me suis attendu à un manga assez trash, et ça se vérifie au niveau du graphisme. Hideout est un manga qui ne s'embarrasse pas de nuances, mais qui propose un récit noir, efficace et assez prenant.

27/10/2011 (modifier)

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