Tit Jo
Un petit gars déluré fait les 400 coups sur les 7 mers...
Les petits éditeurs indépendants Pirates Séries avec un unique avis
Et nous voilà au temps des pirates… On y fait la rencontre et la connaissance de Tit Jo, un petit gars bien déluré, à l’esprit facétieux, qui navigue à bord de « L’Hémoglobine ». Notre ami ne se sépare jamais de Démosthène, un corbeau facétieux et parfois moraliste qui est son vrai copain. Et que fait ce fier vaisseau ?… il vogue sur les 7 mers à la recherche de nouvelles terres. Déluré, Tit Jo se montre souvent à son avantage, prend les bonnes décisions. Il faut dire que les gugusses qui composent l’équipage ne sauraient reconnaître une pomme d’une poire.
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Date de parution | Janvier 2008 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ouais… j’ai retrouvé ce personnage, sous forme de BD paraissant dans l’hebdo « Bayard » dès 1961. J’aimais pas. Pas que c’est mal réalisé car on y retrouve de l’action, de l’humour et même une certaine tendresse au gré des pages MAIS : Monzon, le dessinateur, use vraiment de gimmicks quasi dans chaque case. Je m’explique : utiliser des gouttelettes dans l’air pour montrer la stupeur, la surprise, tracer des courbes et des petits nuages pour valoriser des coups, une course, rajouter des bruits, des borborygmes, des « tchic », des « boum », des « paf » en tous temps… ça lasse. Comme ça m’a vite lassé. Bon, c’est vrai, ces ajouts offrent aux plus jeunes une meilleure compréhension de l’action (du moins je pense) mais, personnellement c’est bon de temps en temps… et encore. Le dessin, lui, offre un trait sympathique. Les personnages sont bien calibrés, ont les têtes de l’emploi mais, sincèrement, ne sont pas attrayants. On est loin, très loin, des pirates d‘Astérix. Qui plus est, les couleurs sont « basiques de chez basiques » et n’offrent aucun réel attrait. Bref, une série parue « comme ça », qui a été lue et puis sûrement vite oubliée. Il aura fallu près de 50 ans pour qu’un album –épais d’ailleurs- lui soit consacrée. Tit Jo aura quand même eu le mérite d’exister. Mais sans plus.
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