Valérian - L'Armure du Jakolass
L'univers de Valérian vu par d'autres auteurs.
Larcenet Les Arts Appliqués de Paris Science-Fiction (pour de rire) Spin-off
Avec L'OuvreTemps, nous avions quitté Valerian redevenu enfant dans les rues de Paris. On le retrouve accoudé au comptoir, le clope au bec, dégarni, hirsute et bedonnant. Entre les deux, un cataclysme, un accident majeur dans le continuum espace temps. Mézières et Christin, après quarante ans et vingt-deux albums, ont décidé de clore la série. Mais les vrais héros ne mourant jamais, certains auteurs, triés sur le volet, pourront, avec la bénédiction des deux créateurs, écrire leur propre aventure de Valérian et Laureline. Une seule condition : que l'album ne soit pas une simple déclinaison, comme il y en a beaucoup, mais une « revisitation » originale dans le style propre de l'auteur. Et même un album exceptionnel dans tous les sens du terme.
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Date de parution | 27 Octobre 2011 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Pour l'apprécier, pas besoin d'être expert en Valérian (et Laureline!) c'est de la bonne poilade véritablement intergalactique. Bien sûr, vous rigolerez moins à chaque intervention des Shingouzs mais tout ce bestiaire, ces noms de planètes tordus (et bien trouvés, comme "Spidbol 3"), ces gouvernements et sectes intergalactiques sont passe-partout (on pourrait être dans un univers Star Wars, Jupiter, Fondation, Incal ou autres). Bref, on a la croisée d'un bel hommage à la SF des années 80 et d'un bon délire des Fluide glacial des années 90. D'ailleurs, une pelleté de potes (et pas des moindres) participent à l'album pour glisser un personnage par-ci par-là. Très bien vu, ça donne une occasion de le relire une seconde fois d'affilée. La colorisation est magnifique et tranche parfois avec le graphisme volontairement brouillon de Larcenet dans certaines cases. Etrange mais ça passe bien. En fait, le seul point noir, c'est le comique sur les alcooliques un peu trop redondant qui n'apporte plus rien au récit arrivé au milieu. Bref, un très bon moment de (re)lecture et qui donne envie de se replonger dans les aventures de nos 2 agents sptio-temporels favoris.
Valérian et Laureline font partie de mes héros favoris. Leurs aventures m’ont régalé plus jeune et il m’arrive encore de les relire (je souligne car ce n’est pas le cas d’autres héros bien plus célèbres). Cette revisite, concoctée par un Larcenet des grands jours, m’a plus que ravi. Nous ne sommes pas sur une simple déclinaison de nos héros spatio-temporels, l’auteur mélange son univers à celui de Mezières et Christin. Au final, une réussite, je prends mon pied à chaque lecture. Lors de ma 1ère lecture, je m’étais fait avoir par le petit twist final, cette idée me plaît bien, un rien iconoclaste. J’aime beaucoup comment Larcenet utilise le matériau de base pour proposer sa version, de l’aventure humoristique mâtinée de Chez Francisque (pas ce que je préfère de l’auteur mais ici ça passe bien), l’utilisation des Shingouzs est juste magique, et nous voyons que très peu nos 2 héros finalement, ce qui ne m’a pas déplu, ni manqué, l’histoire fonctionnant très bien sans. Au dessin, on retrouve son trait Bill Baroud, efficace et humoristique, de sacré bonnes bouilles. Mais ce dernier est sublimé par les couleurs de Jeff Pourquié, franchement réussies, elles participent grandement au plaisir de lecture. A noter qu’une petite vingtaine d’auteurs (Dumontheuil, Trondheim, Libon, Edika, Cosey, Petillon …) ont participé à l’album, bien malin à celui qui saura identifier sans faute leurs apparitions. Voilà un chouette hommage à la série mère, sous forme de faux pastiche. J’adore.
J'aime Valérian et j'aime la majorité de ce que Larcenet a produit, ainsi que son humour en général. Donc je partais sur un bon a priori. Pourtant j'ai été un peu déçu. Car plutôt qu'un Valérian, j'ai eu plutôt droit à un Francisque dans l'Espace. Pour ceux qui ne connaissent pas, Chez Francisque, c'est un série de gags sur des piliers de comptoir alcoolisés qui dégoisent sur la politique et le monde en général dans les senteurs anisées et avinées d'un café du commerce. Alors certes envoyer l'un de ces gars dans les aventures cosmiques telles que les vivent Valérian et Laureline, c'est décalé et propice à l'humour mais j'ai trouvé qu'on n'avait ni les avantages de la BD de science-fiction et d'aventure, ni ceux de la BD d'humour. Car le petit anti-héros moustachu et braillard n'est guère idéal pour se sentir transporté par l'exotisme et les décors de l'espace infini, ni par les rares moments d'action que comporte l'album. Et inversement, les gags qui l'accompagnent autour de son ignorance crasse, son inattention et son delirium tremens sont rapidement répétitifs et à la base déjà pas très drôles. Quant au graphisme, c'est du bon Larcenet, mais là aussi c'est le Larcenet de Chez Francisque, avec un trait aux allures un peu brouillonnes et des personnages humoristiques. Là encore pas l'idéal pour être transporté dans un éventuel Space Opera. Bref, je n'ai pas été foncièrement captivé ni amusé par cette lecture. Mais elle a suffi à me divertir et à me faire sourire par-ci par-là, ce qui n'est pas un mal.
Au risque de m'attirer les foudres de beaucoup de lecteurs, je dois avouer que je suis passé complètement à côté de ce pastiche de Valérian par Larcenet. Pourtant amateur de Larcenet (mais je préfère nettement le Larcenet sombre comme dans Le Rapport de Brodeck ou des fabuleux Blast et Le Combat ordinaire ), j'aime beaucoup Les aventures rocambolesques de..., mais là rien. Je n'ai pas du tout été transporté dans cette histoire où René-Valérian vit de nouvelles aventures inter-galactiques. Sinon les pérégrinations sur la planète Walawalla, la planète carcérale, m'ont laissé de marbre. J'avoue n'avoir lu qu'un seul voire deux Valérian canal historique, mais je ne pense pas que le fait d'avoir lu ou non cette série ait un impact réel sur la lecture de cet album. Seule la fin a trouvé grâce à mes yeux avec cette pirouette scénaristique bien trouvée.
C’est amusant, mais comme la quasi-totalité des aviseurs précédents, je n’ai jamais lu les aventures de Valérian. C’est d’ailleurs pourquoi j’avais hésité à acheter ou lire cet album, craignant d’être exclu par mon ignorance de certaines subtilités. Les avis précédents m’ayant rassuré sur ce point, je viens d’acheter, et donc de lire cette "nouvelle" aventure, que j’ai trouvée désopilante. J’ai vraiment tout aimé. Le dessin d’abord, assez typique de Larcenet, mais aussi les couleurs, que j’ai trouvées très jolies. Certains copains/collègues dessinateurs ont semble-t-il participé. J’avoue n’avoir pas forcément pu déceler cette "aide" : peut-être dans certains personnages apparaissant sur la planète prison, et qui ne sont visiblement pas de Larcenet… Le scénario est lui aussi très bon, avec une bonne dose de n’importe quoi (situations et vocabulaire), mais avec aussi une intrigue qui tient la route, avec un retournement marrant à la fin. Il serait intéressant que les lecteurs habituels du Valérian de Christin et Mézières lisent cet album, et l’avisent : je serais curieux de lire ce qu’ils en pensent. Par ailleurs, si j’ai l’occasion, je jetterai un coup d’œil sur la série originelle, pour la découvrir, mais aussi pour apprécier la "relecture" qu’en a faite Larcenet.
Un pastiche/hommage plutôt bien rendu. En même temps je doit dire que j'ai pris cet album avec des pincettes. En effet pour moi les aventures de Valérian et Laureline ont bercé ma jeunesse de bédéphile et c'est avec une petite pointe d'appréhension que j'ai ouvert cette BD, du genre on ne touche pas au mythe! Au final comme dit plus haut je ne suis pas trop déçu, l'humour est présent, s'il est parfois un peu lourdingue j'ai trouvé bienvenue la présence de Mr Albert et des Shingouz. L'histoire se déroule gentiment, elle n'est ni meilleure ou moins bonne que certains épisodes de la série mère, le final est bien trouvé et laisse les choses ouvertes. Le dessin n'est pas celui que je préfère avec son trait "tremblé", quant à la colorisation années 80, je la prends là aussi comme un hommage. Nul doute que si une suite voit le jour j'irai y jeter un œil par curiosité plutôt qu'un réel intérêt.
Bon, soyons clair, l'humour un peu beauf de Larcenet ne me touche plus depuis un moment, mais j'avais l'intention de lire cet album depuis sa sortie, surtout par curiosité, car j'aime bien Valérian. Pour l'essentiel je dirais que l'esprit de la série d'origine est respecté. Larcenet aime beaucoup le boulot de Christin et Mézières et ça se sent, ça se voit. Il a convoqué dans cet album pastiche/hommage certains des personnages emblématiques de la série, comme les Shingouz et Albert. La mise en situation de la plupart des personnages est plutôt bien faite, même si je trouve Laureline et Albert un peu mièvres. Quant à l'histoire... Elle est loin d'être inintéressante, mais je trouve que Larcenet en met un peu trop sur l'humour, au détriment de la narration. Cependant la partie finale est assez bien gérée, je l'ai appréciée. Sur le plan du dessin, je trouve que Larcenet ne s'est pas trop foulé, et qu'il a un trait un peu trop sombre pour que cela colle bien ; s'il était revenu à la nuance qu'il avait utilisée sur Donjon Parade, cela aurait été mieux à mon avis... Et qu'est-ce que c'est que cette mise en couleurs qui sort d'un album de troisième zone des années 1980 ? Bref, un album pas désagréable, mais loin d'être indispensable.
Cet album m'a vraiment fait rigolé a gorge déployée !!! Il m'arrive volontiers de sourire lors d'une lecture mais rire, ça c'est plutôt rare ! De nombreux gags bien amenés, des personnages intéressants et sympathiques, des monstres aux gueules improbables, ... Les dialogues valent aussi leur pesant de cacahuètes (les discussions de "piliers de bistrot" sentent le vécu). J'ai trouvé que Larcenet était au top de son talent comique et les couleurs de Jeff Pourquié sont absolument fabuleuses conférant au récit une ambiance chaleureuse avec de subtiles tonalités ocres ou un bleu turquoise électrique vraiment particulier. Les paysages sont grandioses et certaines planches sont agréablement découpées. Plusieurs apparitions dessinées des amis du tandem Larcenet/Pourquié sont également les bienvenues. On peut le prendre comme un petit jeu "bonus" à essayer de discerner qui a fait quoi. Un petit bijou. Un album déjà relu 2 fois et ce n'est que le commencement. Tellement de détails foisonnent qu'il y a toujours un petit truc a coté duquel on était passé et que l'on découvre avec plaisir. J'éspère que les volumes suivants seront du même niveau.
Mezières souhaitant prendre une retraite bien méritée, plutôt que de voir prendre son œuvre suivre un chemin non maîtrisé, il a souhaité sous forme de one-shot permettre à des collègues de faire leur vision de Valérian. Ce premier opus fait office de feu d’artifice, lorsque l’ont voit les auteurs participant, on se dit que Lauréline avait de nombreux fans. Certes la patte de Larcenet domine, mais je ne peux m’empêcher de voir également du trondheim. Le scénario m’aura fait rire de bout en bout. Encore beaucoup plus que les tomes originaux. Voilà maintenant plus d’un an que j’attends une potentielle suite avec espoir, hélas… Ce scénario qui trouve un faux ex valérian m’a fait adhérer de bout en bout. Totalement pris par le jakolass dans cette quête absolument absurde pour le plus grand plaisir du lecteur. Niveau dessin certes ce n’est pas Mézières, mais le fan de larcenet que je suis ne s’est pas retrouvé dépaisié par ce premier opus. Mêmes qualité graphiques et mêmes limites que les autres albums de l’auteur Au final grande réussite que cette reprise, je ne désespère pas revoir d’autres tomes…
Je ne connais rien de « Valérian », je n’ai jamais lu un seul album de cette série ! La faute à une mise en couleurs que je juge complètement démodée et qui ne me motive guère à me lancer dans la lecture de cette série culte. La faute aussi au nombre de tomes conséquent qui la composent (sous entendu : je ne suis pas prêt à mettre du fric pour lire « Valérian ») ! Et pourtant ! Il y a de quoi être intéressé par « Valérian » parce que son univers semble très riche, parce que les personnages paraissent attachants et parce que Luc Besson s’y est inspiré d’une façon efficace pour concevoir le film « Le cinquième élément ». Mais lorsque j’ai su que Larcenet allait réaliser un hors-série de « Valérian », je fus tout de suite intéressé par cet album en question car ça se présentait en une histoire complète (et pas besoin de lire les tomes précédents pour bien appréhender les péripéties de nos héros) et sa mise en couleurs est vraiment très agréable à contempler ! Alors, ça donne quoi « L’armure du Jakolass » : un album déjanté, marrant, insolite, surprenant, regorgeant de trouvailles et d’originalités, au coup de patte très plaisant, sans temps mort, à la mise en couleurs d’une grande beauté qui m’a captivé de bout en bout ! Ce grand plaisir de lecture, je ne m’y attendais pas à ça ! De plus, le personnage de « Valérian » y est représenté par un anti-héros alcoolique par excellence au ventre omnipotent… bref, l’antithèse absolue du célébrissime personnage, il fallait le faire ! et pourtant, je fus charmé par ce « Valérian », c’est comme si Larcenet avait transformé « James Bond » à un lascar paumé : le rêve quoi ! Bon, je ne vous dirais pas plus sur le scénario de cette bande dessinée. Croyez-moi, avec ce graphisme pareil, cette belle mise en couleurs et ce scénario déjanté et jouissif, il y a fort à parier que vous prendrez autant de plaisirs que moi à feuilleter « L’armure de Jakolass » !
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