Dong Xoai, Vietnam 1965

Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)

Diagonale 2012 : prix du meilleur album étranger. Un pur chef d’œuvre, par une légende vivante de la bande dessinée (l'éditeur)


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Documentaires Indochine Les Guerres d'Indochine et du Vietnam Prix Diagonale/Victor-Rossel

Vietnam. 1965. Village de Dong Xoai. Une unité des forces spéciales américaines, en simple mission d’assistance et d’observation, tombe dans un piège mortel tendu par des combattants Viet Cong. Leur unique espoir de survie réside dans leur capacité à combattre dos à dos cet ennemi déterminé. Un roman graphique exceptionnel. Un regard poignant sur les horreurs de la guerre et sur le coût humain de la liberté. Texte : L'éditeur

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 27 Avril 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Dong Xoai, Vietnam 1965 © Soleil 2011
Les notes
Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)
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07/11/2011 | Gaston
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Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Je n'ai pas été emballé plus que cela par ce récit sur la guerre du Viet-Nam ou comment les américains ont voulu au nom de la liberté protéger un peuple contre l'oppressante dictature communiste. La bataille de Dong Xoai fut un des engagements majeurs de l’offensive communiste vietnamienne de l’été 1965. Il y eut un grand coût humain pour sauvegarder la liberté. les pauvres américains contre les méchants Việt Cộng... Bien que le langage soit assez châtié, on se rend compte que le texte prend la place sur le reste. Nous avons droit à une succession d'image d'esquisse façon croquis. Ce n'est guère coordonné ce qui donne une impression de brouillon. Pour le reste, que Dieu sauve l'Amérique !

06/06/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Je vais commencer par ce qui m’a plu dans cet album, c'est-à-dire l’aspect graphique. Je trouve le dessin de Kubert vraiment très bon. Comme dans Yossel, il a opté pour un crayonné superbe, présentant des sortes d’esquisses au milieu de décors à peine évoqués. Vraiment très beau, efficace et prenant. Pour le reste, je suis plus que mitigé dans mon avis. D’abord parce que je ne suis pas un grand fan du militaria. Ensuite parce qu’ici, Kubert nous sert un récit hagiographique sur cette unité d’élite de l’armée américaine, récit qui pourrait n’être qu’une œuvre de commande du Pentagone. En effet, si dans Yossel ou Fax de Sarajevo la défense des opprimés dénonçait par contre coup toute geste soldatesque, l’héroïsme de la section américaine face aux « hordes » impersonnelles des bodoïs vietnamiens pose un réel problème : on en oublierait presque qui est l’agresseur. Quand bien même les Vietnamiens n’étaient pas des anges, on sait depuis longtemps (voir en particulier les nombreux écrits de Chomsky depuis cette époque, ou Une Histoire Populaire de l'Empire Américain de Zinn) comment le conflit est né. Sans parler des flots de Napalm et autres mines anti personnelles qui continuent encore à tuer dans cette région. Bref, ma note reflète essentiellement ce malaise. Malaise accentué par le dossier qui suit l’histoire, clairement à la gloire de l’armée américaine. J’aurais apprécié une mise en perspective « objective », d’autant plus nécessaire que cet album s’inscrit dans l’histoire de la guerre du Vietnam, et semble exclure tout romanesque. C’est bien dommage, car le côté graphique est une brillante réussite.

27/03/2014 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
L'avatar du posteur cac

Le graphisme est très bon dans un style crayonné qui fait un peu journal de bord pris sur le vif. Le récit décrit en effet le quotidien d'une unité de l'armée américaine au Vietnam. Traque du Viêt-Cong dans la jungle, aide des villageois, combats fatalement, Joe Kubert met tout en scène dans une trame très crédible. On se sent au cœur de l'action. Pour autant on a du mal à être vraiment plus captivé que cela par ce tome assez épais - et dont le prix s'en ressent. Les personnages américains sont nombreux et on s'y perd un peu. Encore heureux que chaque bulle est associée au nom du personnage qui parle car le dessin a au moins le défaut de ne pas être très lisible pour distinguer clairement leurs têtes. Ce procédé permet au moins de ne pas être complètement largué dans le déroulement des faits. Bref pas indispensable, pas spécialement marquant.

30/11/2011 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Joe Kubert est apparemment une légende de la bande dessinée américaine bien que je n'ai jamais entendu son nom (ou alors j'ai oublié). Cet album est mon premier contact avec son œuvre et je ne pense pas avoir commencé par son meilleur album. J'aime bien le dessin quoique cela ressemble plus à des croquis. L'auteur n'utilise pas de cadrage comme le faisait souvent Will Eisner et il le fait plutôt bien. C’est plutôt le sujet que je n'ai pas trop aimé. Faire un documentaire sur le Vietnam peut être intéressant, mais j'avais l'impression de ne rien apprendre de nouveaux sur la guerre. Le seul truc un peu passionnant sont les scènes entre les vietnamiens et les américains. Et puis la narration est un peu lourde. Les personnages ne parlent pas dans des bulles, mais dans des encadrés narratifs. Ce n'est pas aussi grave que dans les vieilles bandes dessinées françaises, mais je n'aime décidément pas ce procédé.

07/11/2011 (modifier)