Vivre libre ou mourir ! (9 récits de résistance)

2.5 Un album qui montre divers cotés de la résistance française durant la seconde guerre mondiale. Mon avis ne sera pas éloigné de celui des autres posteurs. Les histoires courtes se lisent et ne sont pas mauvaises, mais elles souffrent du fait qu'elles soient trop courtes. La plupart ne semblent être que des introductions de récits qui s’arrêtent subitement. Il n'y a que la dernière histoire qui m'a semblé un peu mémorable, mais elle est gâchée par un dessin que j'ai trouvé franchement moyen. Donc c'est un album qui peut être intéressant à lire si on veut connaitre la résistance, mais il ne faut pas s'attendre à lire un truc très profond.

05/01/2019 (modifier)

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Ces neuf récits de la résistance sont là pour rappeler que des hommes et des femmes se sont battus sous l'Occupation pour chasser l'ennemi nazi hors du territoire. Ils avaient un double ennemi: l'armée allemande ainsi que les sbires des nazis dans le gouvernement du maréchal Pétain et de Laval. Ils ont décidé de vivre libre ou de mourir en ayant le sens du sacrifice. Nous avons là des petites tranches qui n'ont d'autres prétentions que d'illustrer un propos documentaire. C'est trop court pour développer une histoire (à savoir 6 planches). Du coup, cela se résume à un exemple d'anecdotes résumant la résistance parmi tant d'autres. Cette bd est tout à fait honorable mais la forme ne sera pas vendeuse. Cela sera principalement destiné à ceux qui veulent conserver des témoignages de cette époque trouble de notre pays.

25/10/2013 (modifier)

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Les témoignages sur la Résistance sont nombreux, l'iconographie en est riche. Que pouvait donc apporter cet album ? Pas grand-chose, dès lors que le format court était décidé. Pourtant l’idée est intéressante, partir d'un objet symbolique pour raconter une histoire qui y est liée. Certains récits, comme celui sur les bruits de la Libération de Paris, y parviennent bien. D'autres, comme l'histoire de la prison d'Eysses, auraient mérité plus de développements. Ce sont les textes historiques, placés en préface de chaque récit, qui ont encore le plus de valeur, même si les dessinateurs sollicités font du très bon boulot. Un recueil tout de même pas inintéressant.

19/10/2013 (modifier)

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Voici un collectif engagé, sur des personnes qui l’ont été parfois de manière très courageuse lors de la deuxième guerre mondiale. Car oui, il s’agit avant tout d’un ouvrage éducatif, et d’un hommage à tous ceux et celles qui ont fait partie de la résistance. Il y a donc du potentiel. Malheureusement, 6 planches, c’est bien trop peu ! Le sujet a beau être intéressant, les dessinateurs talentueux (dans des styles assez variés), la sauce ne prend pas. Mais comment voulez-vous engendrer chez le lecteur de l’empathie pour les personnages avec seulement 6 planches ? En fait, à mon sens, chaque récit aurait mérité tout un album. Donc, pas mal, mais… insuffisant.

14/07/2013 (modifier)

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Je ne vais pas contredire mes amis spadois. Cette bd a clairement un rôle didactique et de mémoire qui prolonge de belle manière une expo consacrée à la résistance. Hors contexte et d’un point de vue strictement bédéphile, les récits sont trop bref que pour y trouver un quelconque intérêt. Ces quelques planches sont juste une introduction illustrée liée à des faits ou objets de la résistance avec, à côté, un petit texte explicatif. Instructif mais pas forcément passionnant. La diversité des styles est grande. Mis à part le trait tout en souplesse de Delestret, je n’ai pas été marqué par les autres dessins. Est-ce qu’une bd qui se veut éducative doit être systématiquement bien notée ? Je ne le pense pas. Ma note reflète avant tout mon plaisir de lecture et ne remet pas en cause le bienfondé d’une telle initiative.

18/10/2012 (modifier)

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Attirée vers cette BD par la couverture de Béatrice Tillier, j'ai vite déchanté lors de la lecture. Comme le disait Mac Arthur, cette BD souffre vraiment du trop petit format des histoires. Elles sont la plupart du temps sans grand intérêt. Pourtant l'idée de départ était bonne : présenter un objet ou une personne particulière de la résistance (une messagère, une mallette à double fond,...) et en tirer une courte histoire. Mais après avoir lu les quelques pages dédiées à chaque objet, on attend la suite... qui bien entendu ne vient jamais. Une des histoire est même carrément extraite d'une autre BD. Reste le dessin, un peu pour tous les goûts puisque réalisé par 9 dessinateurs différents. J'ai bien entendu apprécié celui de Béatrice Tillier puisque c'est déjà son dessin qui m'avait attirée vers cette BD. A lire à l'occasion lors d'un emprunt en bibliothèque.

14/11/2011 (modifier)

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Cet album souffre d’un problème récurrent du genre, mais à la puissance 10 : l’étroitesse du format est ici un véritable fléau ! En effet, chaque court récit ressemble plus à une introduction pour une plus longue évocation qu’à une nouvelle en elle-même. Nous avons donc droit à de courtes séquences sans véritable introduction ou conclusion, qui en partant d’un objet issu des ressources de la résistance française durant la seconde guerre mondiale, évoquent une époque, des personnes, un idéal. L’une de ces histoires est même carrément issue du cœur d’une autre série (« Résistances »), ce qui est quelque peu facile, tout de même. Alors, comme prolongement d’une exposition, ok, mais vendre l’album comme tel me semble tout de même très léger. Reste le plaisir de retrouver certains artistes que j’apprécie (Olivier Grenson, Béatrice Tillier ou Nicolas Delestret, par exemple), mais c’est trop peu pour conseiller l’achat de cet album. En fait, seule une nouvelle m’aura vraiment bien plu. Elle évoque la manière dont Robert Doisneau résista. Là, on a une véritable histoire complète, instructive et étonnante. D'autres sont plaisantes à lire tandis que certaines sont carrément sans intérêt (du moins hors contexte d'une expo). A lire à l’occasion, si le sujet vous intéresse, mais ça s’arrête là… 3/5 quand même car les auteurs livrent un travail soigné et parce que l'album recèle d'une dimension documentaire non négligeable. Mais en tant que bd, c'est plus proche du "bof" que du "pas mal du tout".

10/11/2011 (modifier)

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