Flamenco
Un hommage au Flamenco. Un album plein de fougue et de passion.
Auteurs argentins Casterman : Un monde Espagne Musique
Paco, un chanteur de flamenco, a deux passions dans la vie, son "cante" et sa fiancée Amparito. Son ambition dans la vie est d'avoir le "cante vrai". Après avoir été agressé, Amparito se trouve entre la vie et la mort. Au bord du désespoir, Paco fait le serment de ne plus jamais chanté si Amparito se sort de cette épreuve. Amparito est sauvé, mais sans son "cante" Paco n'est plus l'ombre de lui-même. La passion réprimée de Paco sortira avec d'autant plus de force. Il chantera le "cante vrai" et en assumera toutes les conséquences.
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Date de parution | Avril 2002 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Des qualités, mais aussi des défauts (à mes yeux en tout cas), qui ne s’équilibrent pas suffisamment pour que le positif domine. Le dessin tout d’abord, assez original, avec de belles couleurs, dans un rendu presque plus peinture que BD. Mais aussi avec des visages pas toujours agréables et réussis. L’histoire ensuite, qui manque clairement de consistance. En gros, un chanteur de Flamenco perd l’envie et surtout le « droit » de chanter, après avoir fait un vœu et s’être engagé devant Dieu à cesser de chanter lorsque la femme qu’il aime était entre la vie et le mort. Celle-ci a survécu, mais il sombre dans la dépression, sans « pouvoir » chanter. Et puis voilà, très peu d’à-côté ou de digression pour densifier l’histoire assez linéaire. Une histoire triste, comme doivent l’être les chansons qui égrènent l’album. En effet, une bonne partie des dialogues semblent être des collages de paroles de chants célèbres. Pourquoi pas ? Mais je n’y connais rien, ça ne m’a pas apporté grand-chose, si ce n’est de « geler » un chouia ces dialogues. Un album vite lu, pas désagréable, mais sur lequel je ne reviendrai pas.
Ce que j'ai apprécié dans cette BD, ce sont les couleurs chaudes qui rendent bien l'ambiance flamenco. On sent bien la chaleur et la fougue, la fierté et l'ambiance. Olé ! Le dessin en lui-même, par contre, ne m'a pas tant charmé que ça. Notamment parce que les traits assez moyens de ses personnages m'ont fait confondre deux personnages en début de lecture, et il m'a fallu relire toutes les pages précédents pour comprendre qui était allé en prison. Quant au scénario, si on s'en tient aux faits, il est court et il ne se passe pas grand chose. Trop de pages sont consacrées à la mise en image de musiciens et de chanteurs et à leurs chants flamenco, traduits ou non. Mais même si je disais que les couleurs rendaient l'atmosphère flamenco, la musique, elle, ne ressort pas de la BD. Je n'y voyais qu'une suite de paroles sans être touché par elles. Et comme la conclusion du récit est très prévisible, je n'ai pas été passionné. A noter également que l'album que j'ai lu avait plusieurs gros problèmes d'impression, trois pages en double impression donnant comme un gros flou, et une page plissée à l'impression. Cela n'arrangeait pas ma lecture.
Ah, ce Flamenco! On sent toute la passion de l'Espagne. Une histoire d'amour jusqu'à la mort tel le torrero qui met à bas la bête. Ici, la bête est Paco qui recherche "le cante vrai", une sorte de chant absolu de perfection. Il le trouvera mais au prix fort. Les auteurs nous plonge au coeur des nuits chaudes de Barcelone que j'ai pu reconnaître pour y avoir passé un bon moment. J'ai aimé ce dessin gras au trait expressionniste et baroque à la fois. Cet album est comme une belle aquarelle qu'on peut admirer. Pour le reste, l'histoire en elle-même n'est pas originale. C'est plutôt une atmosphère que l'on ressent.
Un album qui fut, pour moi, une découverte... en 2002. Le scénariste Jorge Zentner (latino-américain) avait déjà offert quelques très belles histoires (Silence de Malka, Tabou, Le prix de Charon,...), et ce associé à divers dessinateurs. Il oeuvre ici en compagnie de Santos de Veracruz. Tous deux "mettent en vie" une fable moderne et ibérique qui ne déplairait pas à un réalisateur de cinéma de la trempe de Bigas Luna. "Flamenco" ?... c'est un récit balayé par des chansons tristes, un récit soutenu par des dessins déchirés et des couleurs -vives et violentes- qui ne m'ont pas laissé indifférent. C'est une BD "humaine", à la fois tendre et féroce. Pas mal du tout, même si ce "conte" pêche -un peu- par un léger manque d'originalité.
C'est encore une fois une BD sur laquelle je n'arrive pas à mettre 4, mais je n'ai pas envie de mettre 3 non plus... Du 3,5... J'aime beaucoup le fond de cette BD: une histoire reprenant l'esprit et le sang du falmenco. J'adore les citations des oeuvres de grands "flamenquistes" et on entend vraiment, quand on les connaît, les chansons qui défilent au cours de la lecture. L'univers espagnol est bien retranscrit, et le dessin s'y prète bien. A priori je n'aimerais pas ce type de dessin s'il était utilisé sur une autre ambiance. Ce qui m'a u peu plus géné, c'est le manque de fond de l'histoire: les personnages ne sont pas attachants et le héros m'énerve à ne pas savoir comlment concilier amour et chant. C'est typiquement le genre de thème, souvent utilisé en littérature (Balzac, Zola...) qui m'énerve car je le trouve totalement artificiel. Comme si on ne pouvait pas concilier sentiments et expression de ses sentiments... J'exagère un peu. Je regrette le fait que les paroles des chansons soient traduites directement sur la BD et que le texte en espagnol soit placé en bas de la page. C'est bien dommage car le flamenco est plus de la poésie qu'un discours... Mais lire cette BD est tout de même bien, surtout pour ce qui sont fans d'Espagne, de guitare et de flamenco (comme moi quoi...=
Comme le titre l’indique, cet album est une ode au flamenco, et comme on l'imagine, une histoire d’amour et de sang qui sent bon l’Espagne. L’idée de base est plutôt bien trouvée et son développement attendu (mais inéluctable) est plaisant. Je suis en revanche beaucoup plus réservé sur le dessin. Ces visages grimaçants, ces attitudes outrées des personnages ont irrité mon œil. A lire, mais dispensable.
C'est un premier album que signe ici Santos De Veracruz et quel album!!! Il faut dire qu'il est bien secondé avec Jorge Zentner comme scénariste (celui qui nous a donné entre autres "Le silence de Malka"). De Veracruz met en image cette histoire avec toute la fougue et la passion qui caractérise ses personnages. Plus je regarde ses dessins et ses couleurs, plus je trouve ça beau. C'est comme un opéra en plusieurs actes inpiré tout au long de l'album par la musique, la danse et le chant populaire andalous. J'ai retrouvé sur internet et pu entendre ce que chante Paco (le personnage principal)lorsqu'il réusssit à performer le "cante vrai". C'est magnifique!
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