Les Melons de la colère

Cette galerie contient des images potentiellement pornographiques. En appuyant sur le bouton ci-dessous, vous confirmez être majeur.

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 12 avis)

Magalie, jeune paysanne, souffre d'un poitrine très volumineuse


Gobelins, l'École de l'Image Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Les petits éditeurs indépendants Petits cachotiers Requins marteaux

Auprès de ses parents agriculteurs, Magalie aide aux travaux de la ferme. Mais sa forte poitrine la fait souffrir Ses parents décident de l'envoyer consulter des médecins pour envisager une opération. Mais les notables et les médecins abusent d'elle. Le père l'apprend, et décide de se venger.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Novembre 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les Melons de la colère © Les Requins Marteaux 2011
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 12 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

11/12/2011 | herve
Modifier


Par gruizzli
Note: 2/5
L'avatar du posteur gruizzli

Ca fait quelques années que j'ai lu cette BD, et je pense que je l'aurais probablement notée différemment après ma première lecture, dont j'ai surtout retenu les blagues qui m'ont fait rire. Maintenant, le temps à passé, j'ai lu beaucoup d'autres BD et des polémiques sont passées par là. Et je dois dire qu'il est difficile de se les enlever de la tête lorsqu'on lit la BD. Oui, la BD présente un viol collectif mais ne l'embellit pas et ne présente pas ça comme excitant. C'est un artifice de narration et l'ensemble présente ces hommes comme des pervers dégueulasses. Oui, on voit une scène avec un enfant, mais qui sonne plus comme un éveil de la sexualité de deux jeunes enfants. Il est clair dans l'intention que ce n'est pas destiné à exciter le chaland. C'est une BD humoristique avant tout, jouant sur des gags autour du sexe, sans intention manifeste de faire dans le fantasme. Maintenant je ne préjuge pas des idées de l'auteur, que je ne connais pas. Donc voila, je suis partagé : c'est certes une BD qui se présente comme humoristique et ne prétend pas aller plus loin. Très bien. Maintenant il faut débattre (et je pense sincèrement qu'il le FAUT) de la question de la sexualité consentante, ou de la pédophilie dans les BD érotiques. C'est un véritable débat de société qui est devenu nécessaire, puisque inévitable. Et dans ce cadre là, cette BD est effectivement problématique, révélatrice d'une forme de banalisation de pratiques sexuelles non légales. La BD ne l'incite pas, selon moi, mais puise dans un imaginaire qui est lui révélateur d'un problème plus vaste. Que penser de cette BD ? Qu'elle n'a pas fini de faire débat.

02/11/2023 (modifier)
Par Josq
Note: 1/5
L'avatar du posteur Josq

Bon, j'ai voulu lire cette bande dessinée qui, aujourd'hui, fait tant polémique, pour me rendre compte de l'étendue des dégâts et savoir un peu plus si ce dont on accuse l'auteur est justifié ou non... Le fait est que je ne crois pas être client de BD érotiques. Je ne lis clairement pas une BD pour ressentir quoi que ce soit dans le slibard, et quand bien même ce serait le cas, Les Melons de la colère vise apparemment un autre but. Le problème, c'est que je ne sais absolument pas quel but vise l'auteur de ce machin... Qui va trouver un quelconque intérêt au fait de voir une grande sœur branler son petit frère ? Est-on vraiment censé trouver cela drôle ? En ce qui me concerne, c'est bien le problème principal : non seulement je n'ai trouvé ça drôle, mais je n'ai même pas compris ce en quoi ça devrait nous faire rire. C'est d'une platitude aberrante, même pas rehaussée par un dessin sans génie et sans beauté. Je ne ferai pas le procès à l'auteur de faire l'apologie du viol collectif car ce n'est clairement pas son but, et on voit bien, quand on lit la scène concernée, qu'il ne cherche nullement à en donner une image positive, bien au contraire. Pour la question de l'inceste, humour ou pas humour, je ne sais pas si l'auteur en fait l'apologie ou non, j'ignore s'il laisse libre cours à ses fantasmes ou quoi, mais si c'est le cas, cela relève probablement plus de la psychiatrie que de la justice. S'il ne cherche ni à en faire l'apologie, ni à libérer des fantasmes mal placés, alors je comprends encore moins pourquoi il "s'amuse" (si tant est que cela amuse quelqu'un) à mettre cela en scène. Tout ce que cette bande dessinée met en avant à mes yeux, c'est juste la piètre étendue de ce que certains appellent "provocation", mais qui ne rime pour moi qu'avec "bêtise" et "nullité". A mon avis, Les Melons de la colère est bête, Les Melons de la colère est nul, Les Melons de la colère est peut-être dégueulasse, obscène, odieux, tout ce que vous voulez qui ne l'encense pas. Mais pour être provocatrice, une œuvre doit encore avoir quelque chose à dire. Et c'est là que le bât blesse réellement : Les Melons de la colère est envers et contre tout désespérément, complètement, salement vide. Et si l'auteur de cette pénible guignolerie avait profité d'un minimum d'éducation, il aurait su que, quand on a rien à dire, on se tait. Tout simplement.

20/12/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Après cette incursion dans le porno décalé, Vivès récidivera, dans la même collection, mais aussi chez Glénat, avec un Petit Paul centré sur le frangin au sexe surdimensionné, qui apparaissent ici (le petit frère et son gros sexe !), où sa sœur Magalie, aux seins à la Lolo Ferrari, est une héroïne très passive et naïve. Je ne suis pas fan du dessin de Vivès, n’appréciant pas trop sa propension à effacer les traits du visage. C’est le principal bémol, parce que sinon, il réussit ici – bien mieux que dans « Petit Paul », quelque chose de drôle et décalé. Qui joue en les pervertissant, sur certains clichés (les paysans mis de côté par la modernité, les notables amateurs de partie fine, etc.). Ainsi Magalie, qui ne supporte plus ses seins énormes et lourds, passe de mains en mains (et de sexe en sexe), au fur et à mesure que médecins, vétérinaire, maire, adjoints, et tout ce que les alentours comptent d’obsédés, se proposent pour « voir » ce qu’ils peuvent faire. C’est clairement du n’importe quoi, l’humour décalé prenant le pas sur le porno, finalement pas si présent que ça. Un peu de provoc aussi. Bref, un mélange bien en phase avec ce que Les Requins Marteaux aiment diffuser. Petite lecture sans prétention, mais plutôt sympathique.

17/03/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

L'ouvrage se veut truculent certes, mais pas excitant ; donc pour avoir quelques sensations plus poussées, il faudra aller chercher chez des auteurs comme Mancini, Jacobsen ou Riverstone... On y sent avant tout un pastiche des "Raisins de la colère" de Steinbeck version boobs, et je dirai même mégaboobs. Car si cette exploitation agricole et cette communauté de bouseux stupides est peuplée de personnages au rugueux patois folklorique, elle prend pour héroïne Magalie, une jeune fermière sainte-nitouche dotée d'une paire de roberts à faire pâlir Dolly Parton. Cette pauvre fille se retrouve dévoyée par les types du coin, et la Bd même si elle explore les lieux communs d'une Bd de cul classique (orgies de notables, viols collectifs, inceste...), elle adopte aussi un ton très spécial qui donne à ce type de bande adulte un aspect décalé avec une perversité souvent sulfureuse. Comme je le disais, les amateurs de vraie Bd hard en seront pour leurs frais, mais ce qui me dérange encore plus dans cet album, c'est le dessin : utiliser un tel mauvais goût outrancier avec un graphisme minimaliste et faussement expressif est pour moi un facteur absolument négatif, sans compter que sur le plan humoristique, c'est pas vraiment ça non plus.

10/09/2014 (modifier)
Par Miranda
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Miranda

La seule chose qui ne m’a pas plu dans cette B.D. ce sont les images de début et fin d’album que je trouve inappropriées, qu’elles soient fades ou juste vulgaires, elles ne sont pas du tout en adéquation avec le récit que propose Vivès, et j’irai même jusqu’à dire que ça le gâche un peu, lui donnant des airs de porno crade qu’il n’est absolument pas. Le titre est foutrement bien trouvé et en totale adéquation avec le récit. Je suis tombée sous le charme presque instantanément du dessin de Vivès, réduit au minimum à tous les niveaux, c’est un style généralement que je n’apprécie guère habituellement, mais il donne vie à ses personnages de manière totalement déconcertante, allant même jusqu’à ne pas dessiner les yeux mais leur gardant leurs expressions faciales. Concernant le scénario je n’ai pas vraiment ressenti les choses comme les autres lecteurs, mis à part le fait qu’on est un peu dans l’exagération avec une pointe de burlesque. Cette histoire pointe du doigt avant tout l’ignorance et la souffrance qui en découle. Tout d’abord, Magalie peut se faire réduire gratuitement la poitrine mais malheureusement pour elle sa famille ne le sait pas ; ensuite le recours à la justice dont ils semblent ignorer la procédure s’engageant dans une vengeance saignante qui aurait pu mener le père en prison ; la confiance absolue accordée aux médecins et autre cravatés qui profitent de la situation ; et pour finir la bêtise et l’égoïsme du vendeur de Darty trop occupé à faire du chiffre pour accorder ne serait-ce qu’un instant d‘attention à ces personnes qui semblent désespérées. Tout ceci est certes traité de façon un peu désinvolte, ou en donne l'impression, mais ce sont des situations qui ne sont pas si éloignées de notre réalité. Pour ce qui est du côté pornographique, je ne suis pas choquée par les relations entre Magalie et son petit frère, ce ne sont que deux jeunes qui découvrent leur sexualité, dont personne d’ailleurs ne leur a parlé, de plus, ces relations fraternelles arrivent bien plus souvent qu’on ne le pense. Est-ce que c’est excitant ? Tout dépendra des a priori de chacun, mais ce n’est pas le but premier de la B.D., tout comme dans les scènes de viol, il faut aimer les gros seins et les toutes jeunes filles. Ce que je retiens avant tout de cette lecture c’est la grande sensibilité de cette famille si attachante et la touche finale humoristique offrant une fille qui ayant vécu le pire y fait face et se montre bien plus couillue que la majorité des hommes de l’histoire, lâches, profiteurs et pervers.

25/06/2012 (modifier)
Par PAco
Note: 2/5
L'avatar du posteur PAco

Si j'ai un faible pour le coup de crayon de Bastien Vives et sa façon de saisir l'expressivité d'un corps en quelques courbes, j'ai de plus en plus de mal avec ses histoires. J'avais pourtant bien accroché avec Le Goût du chlore, puis déchanté avec Polina, cette fois-ci je reste assez perplexe et incrédule devant "l'exercice"... Vivès maitrise toujours autant son pinceau (attention j'vous vois venir :p), et s'attaquer à l'érotisme et la pornographie aurait très bien pu être réussi si le fonds n'était pas pour moi consternant. Désolé mais une sexualité basée sur le viol, l'inceste et la pédophilie, moi ça me fait pas vraiment bander. Reste que graphiquement, le bougre est toujours prompt à saisir le mouvement des corps, mais que l'absence de décors et de regards dans ses planches est assez énervante. A lire (ça se fait vite) par curiosité, mais si vous voulez découvrir Vivès sous de bon auspices, allez plutôt lire autre chose de lui.

10/02/2012 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
L'avatar du posteur Alix

Bon, c’est sûr qu’avec un titre pareil, je m’attendais à quelque chose de déjanté, mais cet album a quand même réussi à me surprendre. Le mélange porno/humour/roman graphique est moins indigeste qu’on pourrait le croire, et je fus tantôt amusé, tantôt consterné, tantôt émoustillé… L’auteur a réussi à créer une farce sur le sujet du viol collectif, ce qui fera rire ou pleurer, selon votre humeur et votre disposition. Voilà, je suis bien incapable de mettre une note (donc 3 fera l’affaire) ni même d’exprimer un vrai ressenti. Tout ce que je peux dire, c’est que cet album m’a surpris et interpellé, et ne serait-ce que pour cette raison, je ne regrette pas ma lecture (même si il ne fera pas partie de ma collection personnelle).

06/02/2012 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Ce n'est pas une bonne BD érotique ou pornographique car les scènes ne sont clairement pas émoustillantes. Si l'on excepte les scènes très abruptes où l'héroïne se fait violer en une, deux ou trois cases maximum, la seule autre scène de cul se passe entre une soeur et son petit frère de moins de 10 ans : beurk. Ce n'est pas non plus une bonne BD humoristique car malgré le côté absurde et loufoque de nombreuses scènes, malgré une légère recherche de politiquement incorrect, je n'ai pas trouvé ça drôle du tout. Seules les toutes dernières planches avec l'héroïne qui décide de se muscler m'ont fait rire. Et pour couronner le tout, mais ça c'est personnel, je n'aime pas franchement le dessin de Bastien Vivès. Donc, même si j'ai trouvé une certaine originalité au récit et à l'atmosphère de cet étonnant ouvrage, bof...

05/02/2012 (modifier)
Par Spooky
Note: 1/5
L'avatar du posteur Spooky

Je n'aime pas vraiment le Vivès auteur de romans graphiques, je ne suis pas vraiment plus convaincu par l'auteur d'érotisme soft. Ici l'argument est une jeune fille dotée de lourds attributs, qui lui causent des soucis multiples et variés, surtout sur le plan du traitement qu'elle reçoit... Disons-le tout de suite, on est clairement dans la farce, le loufoque, le jean-foutre. Les différentes séquences -le viol de la jeune fille, ses expériences avec son jeune frère, la colère du père ou la conclusion, sont à prendre au 15ème degré. Quant à l'excitation tout court, elle fuit vite le lecteur, partagé entre le dégoût (même si on n'est pas dans le porno crade, loin de là), la circonspection et le désintérêt. L'auteur y livre peut-être ses fantasmes, mais ils semblent un peu... limités. Et pour le coup, je trouve que la limite de la pédopornographie est franchie, allègrement. C'est dégueulasse. On sent que le jeune auteur a une facilité dans le trait, mais même s'il y a des membres virils et des appas féminins explicitement montrés, la pauvreté -pour ne pas dire l'absence- des décors n'est pas des plus heureuses. Bref, une incursion peu convaincante dans l'érotisme, et même pire, à gerber.

04/02/2012 (modifier)

Tout de suite en fermant l’album je souriais, je me suis dit, il est tout de même très fort ce Vives. Et puis j’ai laissé un peu le temps passer pour digérer. La digestion laisse hélas sur sa faim alors que sur le coup il y a eu de sacrés trucs appétissants. Tout d’abord le scénario, si ça ne tient pas debout, qu’est ce qu’on se marre sur le coup de voir le village entier s’intéresser au sort de cette fille à la poitrine opulente. Outre la naïveté générale de la famille, il en ressort tout de même que l’une des rares scènes explicites sera une relation frère sœur… sur tout un album dit érotique cela reste léger ! Et là Vives me parait très fort, pas question de gros plans répétés ou de vues plongeantes ou encore de pseudo scénario de domination, rien qu’une famille de cultivateurs avec des dialogues. Complètement neuneu, ils font figures de littérature à comparaison des opus habituels, quant au scénario de musculation finale avec cette fille qui devient Lara Croft, moi franchement ça m’a vraiment fait rire. (J’assume ma condition, je vais faire de la muscu et voici une nana en décolleté ouvert qui fait des tractions, non vraiment trop fort !) Graphiquement tout cela a du se faire très vite. Quand on voit Vives en dédicace, sa facilité saute aux yeux, quand on voit ce qu’il fait en 10 minutes en dédicaces, on se dit qu’il n’a pas du passer plus de temps sur une planche de ce récit. Et pourtant tout cela rend parfaitement avec une lisibilité qui n’a rien à envier à des besogneux plus précis. Franchement sympa dans l’instant donc, mais voilà il n’en restera rien ensuite, le trait très fluide s’avère tout de même très léger, le scénario franchement délirant ne mérite pas la relecture. Bref sur une BD normale je dirais bof. Oui, mais dans le style érotique que recherche-t-on ? Si l’on cherche l’émoustillement ou l’excitation, sûr qu’avec cet opus on n’ira pas loin ! En revanche pour l’autodérision et l’humour là c’est franchement sympa. Comme je ne saurais répondre à l’objectif d’une BD érotique, je qualifierai ce one-shot de pas mal.

03/02/2012 (modifier)