Costa

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

Amoureux du réel et du plausible, Jarry s'est toujours dirigé vers des récits hauts en couleurs et d'un réalisme extrême. En 1978, suite à un raid dans l'est africain, il lance aux Editions Dupuis, "Les Baroudeurs sans Frontières". Une série exotique à l'écoute d'un troisième monde en pleine mouvance. Complètement investi, Jarry baroude lui-même autour du monde. Ses repérages le conduisent, entre autres, au Brésil, au Kenya, aux Philippines, en Chine... En 1987, autre grand périple, Jarry passe aux Editions du Lombard avec une nouvelle mouture des "Baroudeurs". La série prend alors le titre définitif de Costa. (texte de l'éditeur)


Hello Bédé Journalistes

Costa prolonge en fait l’aventure des « baroudeurs sans frontières ». Mais pas d’inquiétude à avoir pour celui que cette série tenterait, on repart à zéro (ou presque). Le pitch est très simple : deux journalistes se promènent dans des régions chaudes du globe (et majoritairement dans les pays du tiers-monde) à la recherche d’un scoop. Leurs enquêtes les entrainent dans des aventures mouvementées (poursuites en voiture, coups de poing et coups de feu) dont ils se sortent toujours avec les honneurs.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 1988
Statut histoire Une histoire par tome (Parfois l'histoire s'étale sur deux tomes) 6 tomes parus

Couverture de la série Costa © Le Lombard 1988
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
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22/12/2011 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Agecanonix

En 1988, la version Nouveau Tintin annonçait la prochaine série de Charles Jarry qui va véritablement démarrer en 1990 dans Hello Bédé (successeur du journal Tintin), avec l'épisode Bolivia Costa. Entretemps, les 2 premiers récits sortiront vraisemblablement directement au Lombard, d'où peut-être le fait que cette Bd soit peu connue et qu'elle n'ait pas été plébiscitée par le public comme l'avait été Les Baroudeurs sans frontières, précédente série de Jarry. Elle reprend ni plus ni moins les mêmes recettes que celles des Baroudeurs, à savoir dénoncer des trafics pas propres et des tas de salopards aux mains sales qui bousillent l'environnement. Ces péripéties utilisent donc les mêmes rouages un peu dépassés, et avec la même naïveté, d'où encore une autre raison de son insuccès ? c'est possible. Malgré tout ça, je trouve cette bande sympathique, avec un aspect exotique aux préoccupations écologiques qu'il est bien de ne pas ignorer. Le dessin est aussi le même, dans un style proche des auteurs de chez Tintin, mais avec un peu plus d'approximations.

01/12/2022 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Je n'ai rien contre le didactisme en BD mais à condition qu'il soit fait de manière lisible. Ici je ferais le même reproche que lorsque j'avais posé un avis sur "Baroudeurs sans frontières", les héros sont totalement improbables, genre Starsky et Hutch et le récit est encore une fois plombé par des élucubrations sur le trafic d'ivoire. Noble cause j'en suis convaincu mais sans doute est ce l'âge avec moi ça ne prend pas l'on dirait un vieux documentaire tels ceux que nous visionnons en classe, mais je vous parle d'un temps que les moins de ... Les ficelles n'en sont plus mais ressemblent à des câbles et dans cet épisode particulier "Tusk connection" alors que l'on prétend dénoncer le pouvoir de certaines officines une gigantesque pub est faite pour la compagnie aérienne Sabena et ses magnifiques avions. J'ai rien contre à priori mais faut pas se foutre de la gueule du monde. Si l'on apprend deux trois trucs, le moyen et le côté vieillot des choses est par trop suranné pour accrocher le lecteur.

19/10/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Costa prolonge en fait l’aventure des « baroudeurs sans frontières ». Mais pas d’inquiétude à avoir pour celui que cette série tenterait, on repart à zéro (ou presque). Le pitch est très simple : deux journalistes se promènent dans des régions chaudes du globe (et majoritairement dans les pays du tiers-monde) à la recherche d’un scoop. Leurs enquêtes les entrainent dans des aventures mouvementées (poursuites en voiture, coups de poing et coups de feu) dont ils se sortent toujours avec les honneurs. Le point de départ est souvent bon. On peut même dire que Charles Jarry a eu un don de visionnaire dans son premier diptyque puisque l’histoire se développe autour d’une centrale nucléaire construite dans un pays d’Asie et menacée par une éruption volcanique et un Tsunami. Malheureusement, le développement de l’histoire (problème déjà rencontré dans « les baroudeurs ») est assez abracadantesque. Les ennemis se comportent souvent comme des imbéciles, histoire de favoriser le succès des deux héros. Les ellipses heureuses ne sont pas rares, qui permettent de retrouver ces mêmes héros dans une situation bien plus favorable sans qu’une explication ne soit nécessaire. Un lecteur un tant soit peu exigeant trouvera donc facilement de quoi critiquer. Ceci dit, pourvu que l’on prenne cette série pour du pur délassement construit autour de problèmes mondiaux existant, ça serait resté pas mal si… le dessin n’avait eu tendance à s’abîmer au fil des épisodes. En effet, l’auteur a tendance à de plus en plus simplifier son trait et à éviter les décors trop complexes. Or c’est là ce que je préférais chez lui ! Le fait que les planches proposent de plus en plus de cases avec seulement des personnages dévalorise franchement la qualité esthétique de l’ensemble. Au final, je trouve la série dispensable même si lire ces aventures permet d’apprendre pas mal de choses (par exemple, le tome 3 consacré à l’exploitation de la feuille de coca est très instructif et accessible même pour un adolescent) car la partie « fiction », elle, est vraiment trop souvent médiocre (par exemple… le tome 3 qui multiplie les facilités scénaristiques) et le dessin a tendance à régresser au fil des tomes.

22/12/2011 (modifier)