Quelque part les étoiles

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Compilation de trois récits liés à la destinée d'un jeune couple flamand.


Bruxelles - Brussels Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis

Quelque part les étoiles nous mène sur les traces de Ringo, en quête de lui-même sur deux périodes de son existence, et nous fait découvrir les événements qui ont bouleversé sa vie et celle de ses proches. Notamment celle d’Anne, son amour de jeunesse, qu’il va tenter de retrouver lors d’un voyage initiatique en Australie. (texte : Même pas mal)

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Quelque part les étoiles © Même Pas Mal 2011
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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03/01/2012 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
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Je ne connaissais pas Conz, mais cet auteur flamand mérite qu'on s'y intéresse. Cet album, qui à ma connaissance est le premier en langue française de cet auteur visiblement très apprécié dans son pays, propose trois récits initialement publiés séparément mais qui ont pour dénominateur commun l'histoire de Ringo et Anne, deux jeunes Flamands qui se trouvent, s'aiment, se séparent et se retrouvent dix ans plus tard, à l'autre bout du monde. Chacun des récits a son atmosphère particulière, ses décors (Bruxelles et l'Australie, donc) ; comme le souligne l'éditeur sur son site, l’histoire est racontée sous forme de flash-back éclectiques, où les souvenirs jouent un rôle prépondérant dans la construction et la compréhension du présent. Le point fort est également selon moi la sincérité, la justesse des dialogues et des situations, une force dans le roman graphique. Le dessin, au carrefour du franco-belge et du comics un peu underground, paraît naïf de prime abord, mais Conz arrive à faire passer beaucoup d'émotions dans les expressions, la mise en scène (qui est variée sans être tape-à-l'oeil). L'auteur procède par flash-back, par ellipses narratives aussi parfois, et même si l'album est gros (276 pages), ça se lit assez vite, peut-être en faisant une pause tout de même. Evitant les écueils gnangnans et le misérabilisme, Conz nous propose un beau triptyque.

03/01/2012 (modifier)