Le Retour de Dorian Gray

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

Dorian Gray est devenu un vieillard hideux. Seul son portrait, qu’il garde précieusement, lui rappelle qu’il fût un jour un jeune homme à la beauté surnaturelle. La jeune Phillis va pourtant poser un regard sur lui plein de compassion, sans jugement. Dorian est conquis. Pour la séduire, il doit redevenir ce qu’il était. Mais pour retrouver sa jeunesse, il devra tuer quelqu’un dont l’âme est encore plus noire que la sienne…


1800 École européenne supérieure de l'image Oscar Wilde

Dorian Gray est devenu un vieillard hideux. Seul son portrait, qu’il garde précieusement, lui rappelle qu’il fût un jour un jeune homme à la beauté surnaturelle. La jeune Phillis va pourtant poser un regard sur lui plein de compassion, sans jugement. Dorian est conquis. Pour la séduire, il doit redevenir ce qu’il était. Mais pour retrouver sa jeunesse, il devra tuer quelqu’un dont l’âme est encore plus noire que la sienne…

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Janvier 2012
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Le Retour de Dorian Gray © Soleil 2012
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
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05/01/2012 | Ro
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L'avatar du posteur Agecanonix

L'idée de départ qui consiste à réunir 2 personnages mythiques de la littérature anglo-saxonne, 2 univers torturés qui se rejoignent un peu est assez bonne. Les auteurs décident de jouer avec 2 mythes et de les ancrer dans un décor de Londres victorien, ou plutôt de fin d'ère victorienne puisqu'on assiste au sacre du roi Edouard VII ; un monde de crasse, de misère et de crime, en donnant à l'homme invisible une allure un peu steampunk voisine du look adopté dans le film La Ligue des gentlemen extraordinaires, mais au cerveau dérangé. L'aspect fantastique est un peu accentué, et de son côté, le personnage de Dorian Gray reste à peu près conforme au portrait qu'en a fait Oscar Wilde. Avec ces éléments, le résultat aurait pu donner quelque chose d'intéressant, mais ce n'est hélas pas assez captivant, il n'y a pas cette étincelle de génie qui fascine l'esprit. On sent que le dessinateur veut adopter un style un peu glauque par son accentuation de la laideur grâce à des visages hideux, des personnages difformes et des lieux insalubres, sans compter à la fin l'allusion au film Freaks. Tout ceci est un peu trop malsain et ne m'a pas trop séduit, même si la mise en page et certains cadrages sont audacieux, et la plupart des décors saisissants. Dans l'ensemble, le dessin est assez sombre mais correct, et j'ajouterais que les lettrages sont trop petits. Au final, je ne suis pas très attiré par ce diptyque qui en plus, connaît une fin un peu abrupte, il y a de bonnes choses mais aussi beaucoup trop d'autres qui me déplaisent, tel cet aspect un poil théâtral et grandiloquent qui pourtant caractérise la folie ; tout ceci influe sur ma note qui avoisine les 2,5/5.

11/03/2015 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

J'avais beaucoup aimé l'oeuvre originale. Du coup, imaginer une suite ne m'est pas indifférent. L'originalité provient du fait de croiser la route de l'homme invisible qui s'attaque directement à la couronne britannique alors que la reine Victoria vient de succomber. On remarquera d'ailleurs que les dates historiques ne sont pas vraiment respectées (février 1902 au lieu de janvier 1901). On arrive à ressentir une certaine compassion pour Dorian Gray malgré toutes les horreurs qu'il a pu commettre. Il tombe sous le charme de la belle Philis, une jeune suffragette au coeur d'or. On espère qu'il pourra trouver la rédemption qu'il appelle de ses voeux. Il y a une belle représentation de l'époque victorienne : tout y est jusqu'au contexte social. La réussite provient d'avoir mêlé les univers de H.G Wells avec celui d'Oscar Wilde dans un certain contexte social-politique. L'intrigue de ce diptyque est assez prenante. Bref, un bon crû de cette collection 1800.

18/08/2013 (modifier)
Par Pasukare
Note: 2/5
L'avatar du posteur Pasukare

Mouais, étrange ce mélange de retour de Dorian Gray et de l'homme invisible... Je ne suis pas franchement convaincue par cette association... Autant l'histoire de Dorian Gray qui rencontre un garçon manqué de la bonne société londonienne se tient à peu près et présente un certain intérêt, autant les frasques et les desseins de l'homme invisible - mais pour combien de temps encore - me laissent perplexe. Graphiquement c'est plutôt réussi, académique et conforme à la collection 1800 de Soleil. Sans plus...

09/02/2012 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Note : 2.5/5 Hmm... Je ne suis pas très convaincu par le premier tome de ce diptyque. L'idée de son scénario, c'est de mélanger l'histoire de Dorian Gray, celui du tableau qui vieillit à sa place, avec celle de l'Homme Invisible. D'un côté, on y trouve un Dorian en vieillard décharné, s'accrochant désespérément à sa peinture et maudissant son malheur. De l'autre côté, on a un Homme Invisible devenu complètement fou et mégalomane, décidé à renverser la Couronne d'Angleterre pour prendre le pouvoir même s'il ne sait pas trop comment s'y prendre. A cela s'ajoute le personnage d'une riche héritière, garçon manqué et militante féministe, qui se prend d'affection pour le vieux Dorian malgré sa laideur et les horreurs qu'il a commises. Avec de tels ingrédients, il y avait peut-être moyen de faire quelque chose de bien, même si j'avoue que leur mélange ne me motivait pas trop à priori. Dans le cas présent, le scénariste monte quelque chose d'assez crédible mais un peu trop fouillis et pas bien passionnant à mon goût. Les personnages sonnent faux, je ne m'y suis pas attaché. La narration est alourdie par un ensemble de sous-intrigues certes imbriquées les unes dans les autres mais qui se dispersent un peu trop. Ce n'est pas prenant. En outre, le dessin ne m'a pas franchement plu. Il est correct et assez soigné en matière de décors, etc. Mais je n'aime pas son encrage ni la façon dont les visages sont dessinés, avec des limites techniques manifestes du dessinateur par moment donnant des faciés parfois assez laids quand ils ne sont plus simplement de face ou de profil. La suite et fin sera peut-être plus captivante mais je ne suis pas sûr d'avoir tellement envie de la lire.

05/01/2012 (modifier)