Jack Black
Jack Black : Un agent // Une fonction // Une solution
Histoires d'espions Maladies et épidémies
Ukraine, de nos jours. Une arme bactériologique est dérobée dans l’un des anciens laboratoires de recherche soviétiques. L’opération visant à empêcher ce vol est un échec total et Jack Black, l’agent secret qui la menait, est abattu. À présent, un fou dangereux veut répandre une maladie capable de décimer la population du globe. Seul Jack Black peut l’arrêter à temps... Le fait qu’il vienne de se faire tuer ne facilite pas les choses. Depuis les années 1880, Jack Black est au service secret de sa majesté. Jack Black est plus qu’un agent. C’est une fonction, une arme, une solution. Toujours différent, il est l’inspiration de Ian Fleming pour James Bond, l’inspiration de Jason Bourne, de Jack Bauer (toujours les mêmes initiales...), il est le Hyde de Docteur Jekyll, il est l’histoire que se racontent les Forces Spéciales Britanniques pour s’endormir, le soir avant un assaut sur une ambassade, il est le cauchemar et souvent la dernière vision de ses adversaires...
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Date de parution | 18 Janvier 2012 |
Statut histoire | Une histoire par tome (série abandonnée) 1 tome paru |
Les avis
Moi non plus je n'accroche pas sur cet album au pitch rebattu : un être humain augmenté au service des Etats-Unis sauve le monde à lui tout seul grâce à une biotechnologie supposément très maîtrisée. Le dessin est séduisant dans le genre actuel avec des couleurs assistées par informatique. Mais une certaine monotonie quand même et jamais de surprise: pas de morphologie originale dans les personnages, ni de gadget technologique inventif. Coté scénario, c'est surtout le message crétin est univoque des états unis sauveurs de l'humanité qui m'agace. Mais quand c'est très bien fait, avec certaines nuances psychologiques, des contre-points, ça peut passer... Ici c'est premier degré au possible avec des "écolo"-méchants qui veulent inoculer un virus à toute l'humanité, n'en jetez plus la cour est pleine... Aucune justification à cette entreprise... On n'y croit pas une minute, je me suis forcée à finir, pour voir si un retournement malin pouvait sauver l'affaire, mais non...
Ce monde des agents secrets technologiques et ultra modernes ne m'a pas du tout convaincu, c'est encore de la BD adrénaline avec scènes d'action au couteau, violence excessive, psychologie niveau zéro, empilement de clichés éculés, gros balaises gonflés à l'hélium...bref du bourrin à fond les manettes. Il n'y a même pas de 3ème degré, tout est bien trop sérieux là-dedans.. Au départ, le concept pouvait avoir du potentiel intéressant, ça repiquait carrément l'idée du cyborg Steve Austin imaginé par le romancier Martin Caidin qui a inspiré la série TV L'Homme qui valait 3 milliards, j'ai tout de suite pensé à ce personnage en voyant cet ersatz sans saveur. Parce que voila ! le développement de cet album ne me convient pas, les dialogues sont envahissants (avec en plus des petits lettrages fatigants à lire), j'ai l'impression que c'est pour justifier la carence du scénario, histoire de faire crédible, par ce jargon scientifique et technique trop pesant. Le dessin quant à lui, est très moderne, ça ne me dérange pas, en dépit de quelques proportions bizarres, mais si l'histoire avait eu une vraie profondeur, et si les personnages sonnaient moins creux et avaient été un peu plus attirants, ce début de série (finalement avortée) aurait pu passer. Dans l'état actuel, c'est non pour moi..
A la lecture des premières pages, j'ai trouvé tout cela assez surfait avec un flot de violence presque gratuite justifiant l'adrénaline de l'action. En effet, nous sommes dans le monde des agents secrets qui sont prêts à tout pour sauver la planète. Mais voilà qu'on nous livre un genre de super héros dans le pur style de l'homme qui valait 3 milliards. Et on nous abreuve d'explications plus ou moins scientifiques mais surtout vaseuses afin de nous faire passer la pilule. Tous les clichés semblent être réunis: après James Bond ou Jack Bauer, voilà Jack Black ! C'est l'homme qu'il vous faut ! Trop léger... La thématique de l'homme surpuissant ne m'intéresse pas vraiment si elle n'est pas associé à un minimum de psychologie. Tout juste aurons nous droit à un cauchemar lié à un doublement de personnalité sur la peur de la tromperie sur la marchandise. On croît rêver ! Pour autant, j'ai bien aimé cette lecture un peu bourrin pour son côté amusant. Il y a des clins d'oeil qui ne trompent pas. Ainsi, le grand méchant de l'histoire est un puissant homme d'affaire aventurier écologiste bien connu qui s'est lancé dans la musique et l'aviation avec succès. La fin sera d'ailleurs un bel hommage à sa compagnie... Une série commerciale de plus que je n'achèterais pas car personnellement, cela n'apporte pas grand chose. Oui, il y a absence de profondeur. A emprunter uniquement pour le fun !
Les amateurs de James Bond, Jack Bauer le héros de 24 heures chrono, Jason Bourne (les initiales sont les même et le titre sonne comme un roman de Robert Ludlum), de Sam Fisher, l'agent des jeux vidéos d'infiltration Splinter Cell, ou encore de Mission impossible et des films de John Woo vont se régaler. Sauf que Jack Black est encore plus fort qu'eux tous réunis. C'est un homme amélioré, transformé pour sa mission, il ne peut donc pas être mis en échec. Visuellement, la couleur est belle et il y a un bon dosage entre scènes d'action et de violence. Le scénario, qui ne réinvente pas le genre, est pourtant captivant. Les auteurs ne lésinent pas sur les dialogues et on a finalement une première mission menée à bien, sans temps mort, avec tous les ingrédients d'un très bon film d'action et d'espionnage, sans frustration à la fin de ce premier album. Bravo et longue vie à Jack Black. Limite je mettrais 5/5, mais j'attends de voir si la suite est à la hauteur.
Sympathique ce début de série. Je ne suis pas spécialement fan des James Bond et compagnie mais bien que l'on retrouve ici un héros tout à fait dans la lignée de ce personnage, j'ai bien apprécié ma lecture car le rythme est soutenu et le dessin très agréable à regarder. Graphiquement pour commencer, j'aime beaucoup le trait dynamique et la mise en couleurs qui joue avec la netteté, le flou et les effets de transparence avec beaucoup de réussite. Ca m'a un peu fait penser au dessin de la série Psykoparis qui m'avait bien plu au moment de sa sortie. Cadrages et angles de vue variés donnent du peps au dessin et cela cadre tout à fait avec l'histoire. Le scénario quant à lui ne surprendra aucun fan de James Bond (qui est cité en référence d'ailleurs) : l'homme parfait et invincible à qui rien ni personne ne résiste, envoyé en milieu hostile pour une périlleuse mission qu'il mènera évidemment à terme, personne n'en doute, reste à savoir de quelle manière. Le fait aussi qu'il y ait une histoire par tome est un plus non négligeable, point de risque d'investir pour rien puisqu'il n'y a pas spécialement de suite à attendre, éventuellement en vain par les temps qui courent. Franchement pas mal.
De l’action à un rythme haletant avec un super balèze aux hormones boostées encore plus fort que tout ce qui peut être connu. Imaginez, vous prenez un militaire plutôt bien fait qui bosse aux missions spéciales, vous lui injectez tout un tas de produits que vous êtes les seuls à connaitre et hop vous obtenez un agent secret que même James Bond il est trop naze. Et à part ça ? Rien en fait, notre super héros va devoir sauver l’humanité des projets d’un patron de multinational écolo voulant réguler la population pour sauver la terre. Certes ce tome ne manque pas de rythme, les cascades s’enchainent dans la seconde partie du récit à une cadence incroyable. Mais tout de même les personnages sont d’une superficialité… Notre mari fidèle devenant d’un coup un manipulateur séducteur, un mec qui veut arrêter les missions spéciales qui devient agent super spécial… Et puis pourquoi il n’y en a qu’un à la fois, ils seraient deux, ils seraient invincibles ? Et puis pourquoi le mec accepte son sort, rien ne dit qu’il ne pourrait pas trahir une fois pris conscience du pouvoir qu’il a acquis… Non franchement rien de ce qui fait la noirceur et la complexité humaine n’apparait dans ces facettes de papier façonnées pour paraitre des gros durs de l’action. Graphiquement il faut tenir le cap du rythme effréné, des prises de vues dynamiques, et de positions à la matrix lorsque notre héros anticipe le trajet des balles. Honnêtement, le graphisme tient le coup ce qui n’est pas mince affaire, surtout que dans l’exercice on peut très vite basculer dans le ridicule. Alors certes, cette série ne sera pas pour moi, mais côté action il faut dire qu’elle se pose là. Graphiquement il faut aussi noter le très bon point de n’être pas tombé dans le ridicule. Alors pour les fans de superhéros foncez, perso je resterai à pas mal et me contenterai de lire la suite sur les étalages.
Tout d'abord merci à l'avis précédent qui m'a fait me pencher sur cet album. Je n'y aurai pas été de moi même. Je n'ai pas grand chose à rajouter. Le scénario ne se démarque pas par son originalité mais est incroyablement bien ficelé. L'action et les dialogues sont fluides. Le découpage est très bien foutu. A aucun moment de l'histoire on a l'impression désagréable d'avoir manqué un épisode ou envie de retourner en arrière parce qu'on se dit : "mais au fait c'est qui ce mec ?" Non, la lecture de cet album est d'une fluidité parfaite ce qui en fait un divertissement tout aussi parfait. Bref, je ne regrette absolument pas l'achat de cette nouvelle série très prometteuse et j'en conseille l'achat à tous les amateurs du genre.
Basée sur une idée très classique des récits d'action à l'américaine, cette bande dessinée se révèle néanmoins particulièrement prenante. L'idée, c'est celle d'un super-espion, le niveau au dessus de James Bond, ou alors un James Bond génétiquement modifié et doté du meilleur de la technologie cybernétique et informatique. A ce stade là, nous sommes plus dans le domaine du super-héros que du simple "meilleur agent secret du monde". L'autre idée, un classique aussi, c'est que ce super-héros espion est un nom aux multiples visages, car les Jack Black, tous au service secret de sa Majesté, se sont succédés et ont été améliorés année après année depuis le 19e siècle, tellement secrets qu'ils utilisent même les services les plus secrets comme simples couvertures. Tout ça vous parait un peu facile, pas vrai ? Il suffit en effet à un scénariste d'imaginer un service super-secret et un super-héros tout puissant capable de tout réussir et hop, plus besoin de se casser la tête à rendre les choses crédibles et à inventer des solutions pour se sortir de solutions difficiles : Jack Black est plus fort que tout, plus rapide, plus intelligent et en plus les femmes sont littéralement à ses pieds, subjuguées par ses phéromones. Le rêve, pas vrai ? Ben oui, comme une histoire de super-héros, quoi. Et pour une histoire de super-héros super-espion super-tout, eh bien c'est une histoire tout simplement réussie. On s'y fiche du réalisme même si tout reste cohérent, l'important c'est d'apporter au lecteur une tranche de distraction très réussie qui lui fera passer un bon moment. Le graphisme est moderne, dynamique et colle très bien au récit. On lui reprochera juste des anatomies un peu trop répétitives, jolies filles et mecs au physique de mannequins sportifs. La narration coule parfaitement et s'offre en plus l'avantage d'être dense, permettant à une vraie histoire complète de tenir en un seul album de 54 pages. Le personnage principal est charismatique. Les conséquences de sa soudaine position en tant que Jack Black sont cohérentes et assez bien trouvées, même si son incartade en ayant "juste pensé à l'Angleterre" sonne un peu faux compte tenu de son rôle initial de père de famille marié et fidèle. L'intrigue joue en outre la carte de la proximité avec des personnages et faits réels et d'actualité, 11 Septembre et autres Richard Branson, ce qui lui ajoute une certain intérêt. En définitive, Jack Black est une série d'action à l'américaine pur jus, cocktail de thriller d'espionnage et de comics de super-héros, avec une grosse dose de science-fiction et de deus ex machina, mais qui se révèle très distrayante et particulièrement efficace.
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