Ling-Ling
Humour, aventure et personnages hauts en couleur sont au rendez-vous de cette nouvelle série au coeur de la Chine éternelle.
Chine
Dans la Chine des Tang, Le Bureau des Rumeurs reste un mystère. Sa pagode s'élève au milieu des brumes d'un lac, mais nul ne sait qui le dirige ni dans quel but. Dans ses murs sont rassemblées toutes les informations, connaissances ou rumeurs qui circulent çà et là. Déterminée, insoumise et rompue aux arts martiaux, Ling-Ling sera repérée par le Bureau des Rumeurs et deviendra un de ses agents. Avec elle, nous lèverons peu à peu les voiles entourant ce mystérieux organisme pour nous plonger dans les secrets de la Chine éternelle…
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Date de parution | 18 Janvier 2012 |
Statut histoire | Une histoire par tome 2 tomes parus |
Les avis
Je n'ai vraiment pas accroché à cette série dont je n'arrive pas à déterminer le public cible central. En effet Ling-ling JF de plus ou moins 18 ans, a pour principale qualité de donner des kicks pour envoyer ses adversaires valser à 10 mètres. Même si les auteurs lui ont gardé son look de petite fille (avec la même tenue pendant 5 ans) j'ai du mal à imaginer une ado de 8/12 ans s'identifier à un tel personnage. Quant à des ados plus âgées, les dialogues sont tellement niais et puérils que là encore j'ai des doutes. Je ne suis évidemment pas dans la cible mais j'ai réagi sur plusieurs points. J'ai donc trouvé les dialogues très relâchés avec des "ben dites donc", "Salut beauté" ; des vannes éculées "... en devenant fonctionnaire j'aurais la sécurité de l'emploi." ou des calembours sur les noms chinois à la limite de l'irrespect "Muh-Fleu", "Kan-Kan", "Sufi-Zan". Les allusions à la culture chinoise (calligraphie, palais impérial) ne sont pas assez approfondies pour compenser un niveau général que je trouve assez faible. J'ai bien aimé le graphisme des paysages et des bâtiments mais beaucoup moins celui des personnages. Les extérieurs sont bien travaillés et proposent une bonne ambiance mais le ridicule des visages et des gestuelles ne me convient pas. Les visages sont trop lisses et pas assez travaillés à mon goût. J'ai bien aimé la mise en couleur qui participe à la création des ambiances. Une série où j'ai simplement admiré les extérieurs soignés mais les pitreries de l'héroïne m'ont laissé indifférent. 1.5
Typiquement la série qui ne casse pas 3 pattes à un canard mais qui se laisse lire sans déplaisir. Le dessin tire entre le réaliste et la caricature, il s'intègre bien dans sa cible, permet de conserver tout le dynamisme à la série. Ce n'est pas forcément ce que je valorise le plus mais c'est globalement de bonne facture. Les scénarios sont un peu simples, ils permettent surtout de mettre en avant les personnages et l'humour, plus que de fouiller et d'enrichir. Ce style Blockbuster teinté d'humour et de "légendes" asiatiques me fait penser (dans une nettement moindre mesure bien sûr) à un Okko pour pré-ados. Bref, pas folichon mais la lecture est agréable.
2.5 Une série avec des qualités et des défauts. Tout d'abord, le dessin est lisible et le rythme est bon sauf qu'il y a quelque chose qui me gène dans ce dessin. Je n'aime pas trop comment sont dessinés les personnages. Je les trouve un peu moches et cela ne me donnait pas trop envie de lire les deux albums. Ensuite, les scénarii ne sont pas totalement mauvais et se laissent lire, mais parfois je trouvais que c'était maladroit. Par exemple, il y a des scènes qui, je trouvais, auraient pu être pas mal, mais pour une raison quelconque je trouvais que c'était mal fait. Je trouvais que l'enchainement des situations dans le premier tome manquait un peu de naturel. Enfin, ce n'est pas trop grave car le scénariste a assez de talent pour que je ne m'ennuie pas durant ma lecture, mais pour l'instant je ne suis pas captivé.
Bamboo creuse le sillon des adolescentes et préadolescentes avides d'histoires riches. Après avoir proposé plusieurs séries sur les chevaux avec Du Peloux, voici, dans la foulée de "Gullia", une nouvelle héroïne qui connaît des aventures trépidantes dans la Chine médiévale. On remarque tout de suite la belle couverture de Marc N'Guessan, dont le trait a bien évolué depuis Aberzen, passé par la case "jeunesse" avec Arthur et les Minimoys. Il a adouci son trait, notamment sur les personnages, que je trouve du coup un peu fades, contrairement aux décors où il se fait visiblement plaisir. Son style permet une bonne lecture pour les jeunes lecteurs. Sur le plan de l'histoire, je suis plus nuancé. Si Bertrand Escaich, très intéressé par la Chine médiévale, avec Chinn, a fait le choix de faire une BD pour adolescents déjà assez matures (les allusions au sexe sont gentiment placées), son récit propose une suite de péripéties un peu trop effrénée au milieu. Ca partait bien avec cette gamine qui a appris à se battre, cette princesse qui veut retrouver son enfant (avec au passage l'évocation d'une tradition très particulière entre roi et empereur). Mais l'arrivée du comparse m'a semblé être une fausse note, heureusement que le récit se restabilise avant la fin, rendant l'ensemble ma foi plutôt sympathique. A noter que le fameux "Bureau des Rumeurs" qui donne son nom au premier tome est relativement peu utilisé, mais la suite va certainement rétablir cela. Une nouvelle héroïne, qui a besoin d'un peu plus de substance pour véritablement convaincre. Un cadre intéressant et bien illustré.
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