Crossed - Valeurs familiales (Crossed: Family values)
Un nouveau volet horrifique dans l'univers dément de Crossed ! Une histoire en un volume. Âmes sensibles, s'abstenir ! Dix mois après l'infection, le Mal s'est répandu partout. Quand leur ranch est attaqué, la famille Pratt n'a d'autre choix que la fuite dans les montagnes de l'Utah.
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Un nouveau volet horrifique dans l'univers dément de Crossed ! Une histoire en un volume. Âmes sensibles, s'abstenir ! Dix mois après l'infection, le Mal s'est répandu partout. Quand leur ranch est attaqué, la famille Pratt n'a d'autre choix que la fuite dans les montagnes de l'Utah. Grâce à la poigne de fer et à l'instinct de survie de leur père, ils trouveront peut-être ensemble le salut. Mais le Mal se cache parfois dans le cœur même de ceux qu'on aime, et les valeurs familiales ne sont pas toujours recommandables...
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Date de parution | 20 Janvier 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Crossed - Valeurs familiales, la suite sans être la suite de Crossed. Ce que j'ai adoré, c'est qu'on ne suit pas les mêmes personnages que dans la série précédente. Il s'agit ici d'un autre groupe de gens qui va se retrouver piégé le jour où tout a basculé et on va les voir évoluer pour survivre. On repart donc à zéro et c'est parti pour une nouvelle aventure horrifique ! Même pas besoin d'avoir lu les livres précédents pour comprendre. Quel est l'intérêt de ce deuxième volet dans l'univers de Crossed ? C'est qu'ici, on va encore plus loin dans l'horreur (oui oui, finalement, on se rend compte que c'était possible). L'autre chose intéressante, c'est que nous sommes ENFIN en présence d'un VRAI personnage méchant dont on va se souvenir longtemps. Autant dans son look que dans ses paroles que dans ses actes. Je n'avais pas eu ce sentiment d'être en présence d'un "méchant charismatique" depuis bien longtemps.... (dans des histoires de Garth Ennis, justement). Comme quoi le monde est petit. Beaucoup vont dire que ce volume ne sert à rien à part montrer de l'horreur gratuite. Je leur répondrai qu'il n'y a pas que ça même s'ils n'ont pas tort. Alors qu'y a-t-il d'autre à noter réellement ? C'est que grâce à ce Crossed - Valeurs familiales, on a un épaississement de l'univers de Crossed et surtout, on a une réflexion des survivants sur les infectés. Et le lecteur se rend compte en même temps que les personnages que finalement, les monstres ne font rien de pire que des humains n'ont jamais fait.... et là, ça fait froid dans le dos..... Mon unique regret, c'est le dessinateur qui est clairement trois tons en dessous de la première série même si on voit son coup de crayon s'arranger au fil des pages. J'ai hâte de lire la suite.
Faut-il être complètement taré ou pervers pour oser lire un tel ouvrage et encore plus l’apprécier ? La réponse est assurément oui à la lecture de ce premier one shot tiré de l’univers sale et malsain créé par Garth Ennis. En effet David Lapham, scénariste et dessinateur de qualité réputé dans le polar dur et cynique (jetez un œil sur sa bibliographie suffit à s’en rendre compte et j’attends vivement une réédition de qualité de ses Stray Bullets), profite des bases d’un monde apocalyptique peuplé de dégénérés cannibales et violeurs pour appuyer à fond sur la pédale du grotesque, du trash et du répugnant pour nous repeindre une certaine vision décalée d’un American Way of Life puritain et pourri en y ajoutant une bonne dose d’inceste. Il s’appuie sur les crayons de Javier Barreno dont c’est à priori la première œuvre pour illustrer sa vision de la famille américaine loin d’être idéale mais jugez plutôt… Les Pratt constituent une famille de dix enfants dont 5 garçons et tout autant de filles dont le père abuse physiquement sous la complicité de toute la famille…. Toute la famille à l’exception de l’ainée des filles, Addy qui essuie les coups par résistance et protestation. Mais le ranch dans lequel réside cette « jolie » famille va voler en éclats lors du premier assaut des dégénérés à la croix et père et fille devront cohabiter lors de la reconstruction de leur communauté dans un « nouvel Eden » en un seul ennemi commun : les fameux infectés violents. Bien sur, rien ne va se passer comme prévu…. Il fallait oser porter un regard sans complaisance sur ces « valeurs familiales » et y adjoindre un peu tout ce qui peut dégouter de l’espère humaine, qu’elle soit malade ou censée être « saine ». Aucun cliché, aucune compassion ne seront ainsi évitées dans cette escalade tant morale que graphique. Par chance, si Barreno porte un trait équivalent à celui de Jacen Burrows, le récit passe de l’ambiance anxiogène du premier récit à celle de grandguignolesque pour peu qu’on prenne part aux ébats et débats de viols en tous genre, têtes coupées, langage ordurier et situations des plus grotesques aux plus gores mais dans un rythme bien plus haletant que l’origine. Je tiens à souligner que je déteste toute violence exercée sur les femmes et enfants mais que les situations sont tellement exagérées que j’ai fini par les trouver aussi funs qu’indigestes et le seul bon gout de ce comics est de ne pas trop s’appesantir sur ces horreurs au-delà d’une case et en priant pour que ça n’arrive jamais dans un monde dit « réél ». Mais des « cases » et des « cas » aussi extrêmes, on en dénombre une sacrée quantité alors que la réussite du récit de Ennis était de rendre malsaine et pesante une situation qui devient caricaturale façon cinéma bis de seconde zone. Aucune révélation ne sera faite sur la maladie qui transforme les humains en monstres mais faudrait il pouvoir expliquer déjà pourquoi un homme peut violer ses propres enfants, chose malheureusement encore commune dans notre société de malades. Car au final, Crossed c’est un peu ça, démontrer si besoin était à quel point notre société est malade et court à sa propre perte par l’exagération de nos pires défauts. Lapham dresse donc un portrait très peu reluisant des monstres qui sommeillent en chacun de nous, tire à boulets rouges sur la religion et ses excès et envoie 10.000 volts au lecteur téméraire d’avoir ouvert et lu ce bouquin si peu reluisant et ragoutant. Et pourtant on ne s’y ennuie guère et il y a peu de chance de pouvoir relire une autre œuvre aussi sale et immonde mais gardant ce côté exploitation qui plaira aux amateurs de films extrêmes et fauchés mais dont les idées ne manquaient guère… Une lueur d’espoir ? Il faut parvenir à la dernière case du comics pour le savoir mais en l’état, ce Crossed « Valeurs Familiales » envoie un si gros uppercut qu’on peut en sortir sonné mais ravi car diverti. Une madeleine de Proust pour les adultes avides de sensations fortes qui trouveront Walking Dead plus intelligent sans doute mais aussi bien plus fade.. A réserver à un public bien averti mais comme moi vous pourriez ne pas regretter d’avoir mis le nez dedans tellement parfois ça fait du bien de lire un OVNI et n’oubliez pas que ce n’est qu’un bouquin, bon dieu, ça n’arrive pas dans la réalité ces choses là et encore bien heureusement. Crossed « Valeurs Famililaes » plaira à peu, voire très peu de gens et je pourrais être considéré comme un grand malade en devenir mais j’assume, je ne peux qu’en recommander la lecture et ai envie de poursuivre les autres arcs parus ou à venir… Jusqu’à l’écœurement final ? Probablement mais la nausée est passée et je veux poursuivre cette série ! Mention spéciale à la maman de Addy qui sera surement repertorié à postérité comme l’un des personnages méchants les plus vilains de toute l’histoire de la bande dessinée ! Au lieu de cracher sur cette série, je préfère la considérer comme un exorcisme de toutes mes peurs les plus ancestrales sublimées par l'exagération des situations. Une façon extrême et divertissante pour éviter peut-être de péter un plomb dans la réalité ? Allez savoir...
Je suis désolé pour les auteurs mais ce n'est pas mon avis qui va relever la moyenne de ce triste one shot qui se situe dans l'univers infernal de la série Crossed de Garth Ennis (qui à priori est un diptyque). Pour cet album , on change le scénariste ainsi que le dessinateur mais on reste dans cet univers glauque , ultra- violent et surtout on insiste sur les horreurs que peuvent faire les infectés mais aussi les gens"normaux". On s'aperçoit que ceux-ci peuvent parfois être pire que les "méchants", surtout le père de l'héroïne. L'histoire se résume ainsi, une famille , dont le père aime s'amuser avec ses filles( pour être poli), tente désespérément de survivre après l'épidémie qui a transformé le monde en Chaos. Enfin de compte ce one shot n'apporte rien de plus à univers de Crossed, si ce n'est de montrer jusqu'à quel point l'homme peut être malsain, ce qui avait déjà été fait dans la première série d'ailleurs. La seule chose positive que je peux dire pour cet album c'est que le dessin est meilleur que celui de la série initiale, à mon goût bien sûr. En deux mots: à éviter.
Deux mots, navrant et grotesque, j'avais apprécié les deux premiers tomes de Crossed, mais là on frise le ridicule il y a trop de violence, trop de gore, trop de trash la bd en devient inintéressante, le scénario en a été oublié, comme le précédent avis la lecture m'a fait quand même marrer quand j'ai vu un infecté se promener avec une biroute sur la casquette, enfin vite lu vite revendu.....
Crossed : Valeurs Familiales reprend les mêmes horreurs que son grand frère. On viole, on tue, on découpe, on arrache... Rien de bien nouveau pour ce spin-off qui s'intéresse ici à une famille nombreuse d'agriculteurs. Je me demande si l'intérêt de ce one shot réside dans l'infection de l'humanité ou au contraire dans la psychologie de cette famille? A y regarder de plus près, je pense que les auteurs ont simplement cherché à intégrer à cette suite tous les aspects les plus repoussant de l'humanité. Qu'importe le scenario! Les personnages n'ont aucune personnalité et le lecteur n'a aucune émotion à les voir se faire déchiqueter les uns après les autres. Le découpage et le scenario sont très moyens, aucune trame générale. De la page 50 à la fin du comics, l'intrigue n'avance pas. L'objectif de ce tome était certainement de faire un recueil des pires horreurs imaginables. Ici encore le pari a échoué : la banalisation des horreurs sur des personnages sans âmes tue l'horreur. J’ai même souri en découvrant le dessin d'une femme exhibant fièrement un splendide collier de pénis... horrible ou ridicule ?
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