Ring (Glénat)

J’ai plutôt bien apprécié ce récit fort classique au demeurant. Certes, l’opposition entre un jeune loup et un ex-espoir sur le retour n’est pas des plus originales mais j’ai aimé la finesse des profils psychologiques. Il n’y a pas de « méchant » véritable, juste des êtres humains avec des objectifs, des envies et des scrupules plus ou moins bien assumés. Mais surtout, ce qui m’a plu, c’est le théâtre de ce récit. Le Nürburgring est en effet un circuit mythique. Son tracé, pour le moins sinueux, en a fait un des plus exigeants et, par corollaire, un des plus dangereux au monde. Sa présentation dans cet album est intelligente car, si le circuit est constamment présent, s’il est bien décrit jusque dans ses courbes les plus légendaires (dont le fameux carrousel), il ne fait pas l’objet d’une description scolaire. Tout est amené d’une manière logique nourrie par le récit. Un bon album consacré à la course automobile, en résumé. Réaliste et soigné.

31/08/2012 (modifier)

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Vous connaissez « Le Ring » ? Non ? Il s’agissait du surnom du fameux circuit de courses automobiles allemand « Le Nürburgring ». Non, pas le nouveau tel qu’on le connaît aujourd’hui mais l’ancien circuit de formule qui avait la particularité de posséder 176 virages ( !) et d’être long de plus de 28 kms ( !) À cause de ses caractéristiques hors normes et pour des raisons de sécurité qui en découlent, « Le Ring » a été interdit à la Formule 1 dès 1976. Puis, le nouveau circuit à proximité de celui-ci fut créé au début des années 1980. Bon, je pense que vous l’avez compris : cette bande dessinée rend hommage en quelque sorte au « Ring » en mettant en scène deux pilotes issus d’une même écurie de second rang qui défient la formule 1 sur ce fameux circuit. La particularité de ces deux « héros » : l’un s’approche de la fin de sa carrière et souhaite donc réaliser un gros coup avant sa retraite, tandis que l’autre semble posséder un don de pilotage, vient de débuter dans la course automobile et veut donc rapidement de retrouver au firmament de son sport. J’ai apprécié ce récit d’Ilias (au scénario) et de Youssef Daoudi (au dessin). Ce récit m’est apparu accrocheur et j’ai suivi avec intérêt la rivalité entre les héros. A défaut d’être original, « Le Ring » se révèle assez agréable à lire grâce notamment au bon coup de patte de Youssef Daoudi et au bon découpage des planches. Les séquences où les bolides s’affrontent me sont apparues assez dynamiques. J’ai apprécié la voix off qui décrit la difficulté de rouler sur ce circuit de légende. La mise en couleurs est également très agréable à l’œil. Cependant, si ce récit ma semblé captivant, c’est parce que je suis moi-même un passionné de courses automobiles, je doute fort que cette bande dessinée intéresse les non initiés d’autant plus que les péripéties hors circuits de ces deux protagonistes ne me sont pas apparues excitantes. Une bonne bande dessinée sans gros défaut… pour les amateurs du genre !

13/02/2012 (modifier)

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Glénat Lance une nouvelle collection tournée vers l'automobile : "Plein Gaz". Cet album raconte l'histoire d'une course automobile sur le mythique circuit du Nürburgring, surnommé Ring, qui sera le théâtre de la rivalité entre 2 pilotes pourtant coéquipier au sein de la même écurie. Cette BD sent bon la nostalgie des BDs à papa, Michel Vaillant en tête. Le graphisme est évidement plus moderne, assez agréable et le dessinateur s'est fait plaisir au niveau des bagnoles et des cadrages. Mais hélas à coté de ça le récit de cette course n'est pas très palpitant. Nombreuses sont les scènes de voitures où la voie off nous décrit le virage, la sensation du pilote qui remet les gaz en sorti de courbes.... Tout cela manque un peu de tonus et de variété. Cela ravira les fanas de grand prix auto mais pas sûr que ça passionne le lecteur lambda. Pour cela, le scénariste a imaginé autour de cette course une rivalité entre 2 pilotes, quelques coups bas entre les deux, et évidement un final où tout se réglera à la loyale un volant à la main. Mais cet aspect de l'histoire qui devrait lui donner tout son intérêt sonne un peu artificiel, un peu cliché. Le coup du jeune pilote qui va prendre la place du vieux briscard, on l'a déjà lu et relu. Au final un album pas désagréable, mais vraiment rien de marquant.

03/02/2012 (modifier)

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