Fanfare

C'est la fête de la musique ! Ou pas.
Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs La BD au féminin
Comme chaque année, des centaines d'étudiants se donnent rendez-vous pour le rassemblement de fanfares des Beaux-Arts. Dans cette grande joute musicale déjantée, il s'agit de jouer déguisé, boire et tenir le rythme toute la nuit. Chacun semble avoir ses raisons de venir ici, et pourtant, au milieu de ce cortège, Alda cherche quelles sont les siennes, entre peine de coeur et quête de soi.
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Date de parution | 20 Avril 2011 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Après Comtesse ou Eva (Picault), je continue à explorer l'univers très superficiel de cette auteure. Mauvaise pioche que ce titre. On ne pourra malheureusement pas dire que cela démarre en fanfare. C'est la construction du récit qui est un peu chaotique. On ne retiendra pas grand chose de tout ce petit verbiage au cours d'une fête où les garçons se déguisent en femmes. Tout cela est certes un joyeux bazar où les filles papillonnent et boivent plus que de raison. C'est coloré et sucré mais sans sans saveur. Une fanfare oui mais sans tambour, ni trompette.


L'avis précédent résume très bien cette bd. Les dessins sont très bien, c'est souple, mais pourquoi faire un bd si on a rien à raconter ? On referme cette bd après avoir passé 10 minutes de lecture pas vraiment désagréable, mais demain, comme les personnages de la bd, on aura tout oublié. Une mise en abime peut être ?


Aude Picault met ici en scène son alter ego Alda, étudiante joueuse de trombone qui participe avec sa fanfare à une feria. Feria dont on ne verra absolument rien, le récit étant centré sur la nuit où toutes les fanfares jouent, où l'alcool coule à flots, où les couples se font et se défont, où les philosophes de comptoir se révèlent. Le souci c'est que très vite on sent que le propos est aussi léger que le pitch. Alda et Josée papillonnent, passent d'un lieu à un autre, d'un camarade à l'autre, l'éphémère est le maître mot. Au bout de cinq minutes on sent que la lecture va être hyper rapide. Bien sûr, le dessin est sympathique, Aude Picault a une certaine facilité pour croquer le mouvement, la foule, et c'est agréable à regarder. La vanité de l'histoire est au rendez-vous. C'est un album que, à l'instar des actions de ses personnages, on oublie presque totalement une fois refermé.
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