Le Jardin des désirs
Les aventures amoureuses d'un dandy fasciné par la beauté des femmes.
Aire Libre Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Petits cachotiers
Originaire d'une famille issue de la bourgeoisie anglaise, Mickey Loverose fait son apparition à la fin de l'ère victorienne. Dès son plus jeune âge, il est fasciné par la beauté des femmes. Il se dépêche , donc, de grandir pour s'occuper bientôt de cette gent féminine et papillonne gaiement à travers le monde en quête de l'amour absolu. Hélas, les charmantes créatures pèchent toujours par l'un ou l'autre défaut. Aussi, a-t-il décidé de créer la femme de ses rêves. Mais la vie réserve toujours des surprises... même parfois surprenantes.
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Novembre 1988 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un album sympathique. Ce qui est bien avec lui, c’est que je l’oublie rapidement mais que je prends toujours autant de plaisir à le redécouvrir. Le scénario n’est pas des plus consistants mais les tribulations amoureuses de notre dandy restent agréables à lire. Le côté léger et surtout la fin effacent les idées sources à débat. Mais le top de l’album reste le dessin et couleurs de Will. Il y a une belle magie, ses femmes sont superbes, c’est doux et légèrement érotique. Un agréable moment à chaque fois. Avec le temps, ça vaut bien un petit 4*
Ce genre de Bd pourrait être un délicieux récit coquin plein de volupté, mais finalement, cette histoire n'a pas un grand intérêt ; elle aligne les conquêtes d'un séducteur anglais futile, et ça ne mène à rien. Le ton est plus sensuel qu'érotique, on y voit plein de jolies filles pas trop dévêtues, c'est savoureux à 2 ou 3 endroits, mais guère plus, je ne vois pas ce qu'on peut en retirer. Je peux comprendre le désir de Will qui, accaparé par une série jeunesse comme Tif et Tondu, en a eu assez à un moment ; il a eu envie de faire un récit adulte au ton différent, même si son dessin est également différent, avec de la couleur directe et des cases aérées, il est très bon, mais honnêtement, c'est le développement de Desberg auquel je n'accroche pas, en dépit d'un dialogue narratif intéressant. C'est le fondement même de l'histoire que j'aurais souhaité autre, plus audacieux, plus savoureux, plus délicieusement subtil comme dans certains vieux films anglais où tout est adroitement suggéré. Ici, j'ai l'impression d'assister à une succession de filles qui défilent dans le lit du héros, sir Loverose ; elles sont séduites sans trop d'originalité, d'ailleurs Loverose n'a pas une personnalité très riche, Desberg aurait pu se forcer pour le doter d'un plus grand charisme. Le résultat m'a paru plat, fade et inconsistant... dommage pour un premier contact dans le coquin que ces 2 auteurs aient réussi leur coup à moitié.
Un érotisme léger inspire quelques grands auteurs trouvant dans ce style une certaine liberté tout en gardant finesse et inspiration. Ainsi va de ce récit, à plus de 60 ans l’auteur va par le biais de petites histoires nos raconter la quête d’un homme envers la femme parfaite. Chaque situation ne reste pas inoubliable, mais il s’agit plutôt d’une ambiance, de couleurs, de sensualité poétique transmise par le trait et la mise en couleur directe. Humour, légèreté fournissent au récit un cadre franchement bon enfant. On voit moins de fesse et de poitrine que dans la plupart des récits actuels, qu’ils soient d’aventure, d’anticipation ou de fantasy ! Très fluide le récit se parcourt avec douceur, presque poétique par moment le lecteur parait très loin d’un vulgaire sexuel pour entrer dans un douillet sensuel. La fin en revanche devient inoubliable et permet au lecteur de finir sur un éclat de rire ! Du très bon humour érotique à connaitre, voire à reprendre de temps à autres au sein d’une bibliothèque.
Sir Loverose aime les femmes. Depuis sa naissance en passant par l'adolescence, il a toujours été subjugué par leur charme et sa principale quête de trouver la femme parfaite en tant qu'adulte devient plus qu'une quête, une obsession. C'est sous la forme de divers petits chapitres qui peuvent presque se lire de façon indépendante que Will met en oeuvre cette histoire délicieusement rétro, un poil sensuelle et jamais vulgaire. Les esprits chagrins pourront considérer à juste titre que c'est un rien machiste et ils n'auront pas tort mais dans l'absolu il n'y a rien de méchant et c'est plus charmant et amusant à lire que prévu. Néanmoins l'histoire reste un peu vieillotte et le héros n'a rien de forcément charismatique. Certains chapitres sont bien en deçà des attentes d'une telle dream team que furent Will et Desberg mais j'ai eu le souffle coupé par la qualité des peintures apposées en direct sur le dessin de Will, méthode révolutionnaire à la fin des années 80. Une jolie récréation à lire au moins une fois pour se distraire et se régaler de la palette des talents de ce grand monsieur qui nous a offert Tif et Tondu.
De l'érotisme comme je l'aime : c'est soft et il y a de la poésie ! Le dessin de Will est très sensuel. De tous les auteurs classiques du journal de Spirou (Franquin, Peyo, Roba, etc), c'est sans aucun doute lui qui dessinait les plus belles femmes. 'Le Jardin des désirs' est une suite de contes mettant en vedette le même héros : Mickey Loverose. Les histoires sont gentillettes et ne laisseront pas un souvenir inoubliable dans ma mémoire, mais elles sont bien divertissantes et puis j'ai pris un peu de plaisir à lire la quête de Mickey qui chercher à tout prix la femme idéale. Réussira-t-il ? J'aime beaucoup la fin qui est ironique et qui m'a fait bien rigoler. Pauvre Mickey !
Cette bande dessinée mêle agréablement humour, conte fantastique et érotisme soft (à la manière de L'Appel de l'Enfer). La narration, très présente, apporte un côté désuet au récit. Cet aspect est très agréable, car le parcours de ce séducteur débute dans l’entre deux guerre, ce qui cadre parfaitement avec le style raffiné du vocabulaire employé. Le récit est divisé en plusieurs chapitres. Chacun illustre une époque de la vie du séducteur dont il est question, et peut se lire indépendamment des autres. Je conseillerai toutefois de lire cet album dans l’ordre de ses chapitres, car la chronologie est respectée. Chaque chapitre peut être considéré comme un conte. Parfois simplement humoristique, souvent teinté de fantastique, ces contes sont avant tout légèrement érotiques, et gentiment machistes. Le trait de Will est toujours d’une grande qualité. Son style personnel est très pur et sa colorisation osée apporte une réelle plus value à l’ensemble. Il est cependant ici un peu en deçà du travail effectué sur L'Appel de l'Enfer, principalement du fait d’un manque de nuances. L’album est agréable à lire, sans prise de tête, mais sans surprise non plus, tant les ressorts scénaristiques sont prévisibles. Un plaisant moment de détente, mais pas un chef d’œuvre indispensable.
Un album qui est le premier "one-shot" de WILL (Tif et Tondu, Isabelle) concocté à l'âge de 62 ans !... Le "jardin" ?... C'est l'histoire d'une quête ; celle d'un homme qui a consacré la totalité de sa vie à la recherche de ce qu'il considère être la "femme idéale". C'est l'histoire d'une quête narrée dans un postulat qui mêle adroitement l'originalité et l'humour. Curieux album ou j'ai découvert un "autre" Will ; plus adulte, plus réfléchi, magnifiant son dessin traité en couleurs directes. Belle histoire de Desberg pour un postulat -oh certes pas trop original- mais qui tient vraiment bien la route, bien mis en scène par cet excellent dessinateur qu'était Will. Une cote de 3,5/5
Un bon 3,5. Cet album raconte sous forme de chapitres dans la vie de Mickey Loverose différentes petites histoires, à caractère parfois très nettement fantastique, souvent humoristique, et toujours à la fois (très gentiment) érotique et poétique. Le dessin de Will est pour beaucoup dans cet aspect de poésie un peu surannée : effectivement très typé vieille bd franco-belge, tout à l'aquarelle, il est vraiment beau à contempler et affirme le caractère un peu mélancolique/nostalgique de l'album. Léger et raffiné à sa manière, clairement plus érotique dans l'esprit plus que dans les scènes, j'ai vraiment bien aimé "Le jardin des désirs".
C'est surtout le dessin qui m'a intrigué au départ en fait. On voit une grosse influence "vieille BD franco-belge" dans l'encrage, et un gros gros travail sur les couleurs. Bon, l'intérêt de ce one-shot ne réside pas dans un quelconque érotisme puisqu'on ne voit que quelques poitrines dépasser des draps, mais les différents "chapitres" qui tournent largement autour de la quête sentimentale du héros (qui se résume plutôt à une vie sexuelle chargée) sont très variés... avec plus ou moins de réussite. Je crois en fait que plutôt que faire cette succession de petite histoires, les auteurs auraient gagnés à approfondir un peu plus le tout. Le côté superficiel m'a laissé un goût d'inachevé, c'est dommage. Planche 17, le héros dit "j'étais beau, j'étais drôle, j'étais riche. La réunion de ces trois conditions, telle une conjonction d'astres maléfiques, assurait déjà mon échec" On parle de moi là nan ? ;) ;) ;)
J'aime beaucoup le dessin de Will. Cette Bd est amusante et se lit bien. Elle ressemble à une suite de mini-aventures correspondant en gros à chaque fois que le héros a cru trouver la femme de ses rêves. Mais même si la fin se veut surprenante, elle m'a un peu laissé un goût d'inachevé. J'ai donc trouvé cette BD sympathique mais pas exceptionnelle.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site