Le Pilote à l'Edelweiss
Une petite histoire dans la grande...
1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale Aviation Jumeaux, jumelles Paquet Première Guerre mondiale Yann
En 1917-18, les deux frères Castillac participent activement au conflit mondial ; Henri est devenu un des « as » de l’aviation française et Alphonse, ancien pilote lui aussi, a été sanctionné et muté dans les chars pour raison disciplinaire. Mais, tandis que ce dernier ronge son frein et rêve de voler à nouveau, son frère vit dans la terreur d’affronter un certain pilote allemand dont le Fokker est décoré d’un superbe Edelweiss. Quel terrible secret enfoui dans le passé des deux frères se cache derrière cette peur panique ? Comment la belle Valentine, l’épouse d’Alphonse, va-t-elle réagir face à l’évolution des rapports de plus en plus ambigus entre les jumeaux ?... Et surtout, que signifie ce mystérieux Edelweiss ?
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Date de parution | 18 Janvier 2012 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Comme de très nombreux scénaristes, Yann se penche sur une histoire dont le cadre est la Grande Guerre. C'est une fiction qu'il intègre avec un certain bonheur dans un cadre historique avéré. Comme souvent, Yann propose un scénario bien documenté à la fois sur les offensives de 1917/18 et aussi sur les avions utilisés dans ces années. Son récit bâtit autour de l'interchangeabilité de deux jumeaux aviateurs est bien ficelé rendant son histoire crédible. Sa construction est bien équilibrée avec quelques flash-backs explicatifs pas trop nombreux et situés aux bons moments. Il y a bien quelques facilités peu vraisemblables (les noyades, Henri qui traverse l'explosion du Zeppelin comme une fleur) qui permettent aux auteurs de sortir d'une tension dramatique en happy end un peu convenu. De même j'ai été un peu déçu par une fin un peu bonbon en queue de poisson. Le beau graphisme de Hugault propose un mode assez réaliste et soft. Les horreurs des massacres de la guerre ne sont pas mises au premier plan de façon trop dure. Les scènes de combats aériens sonnent juste avec des cadrages et des découpages qui rendent la situation fluide et compréhensible. La mise en couleur participe à l'ambiance du front avec ce contraste entre la grisaille des fantassins et l'exubérance colorées des aviateurs et de leurs avions. Une lecture plaisante bien construite pour un moment agréable mais un peu superficielle et qui ne m'a pas fait vibrer.
Je continue d’aviser les séries dessinées par Hugault, et ai encore trouvé dans celle-ci tout ce qui le caractérise. D’une part le sujet bien sûr, puisqu’ici aussi les avions sont au centre de l’intrigue, personnages récurrents malgré les changements d’époque (nous sommes là durant les deux dernières années de la première guerre mondiale). Et force est de constater et rappeler qu’il a un sacré coup de crayon, et que l’on voit bien qu’il est passionné et connaisseur : c’est de la belle illustration – que ce soit pour des appareils statiques ou pour des combats aériens, les aéronefs sont parfaitement rendus (et donc tous les amateurs d’aéronautique – militaire en particulier – y trouveront encore leur compte !). Mais Hugault se débrouille aussi bien avec les carlingues qu’avec les corps – féminins en particulier (il devrait se tester dans l’érotique, avec un bon scénario, car pour le visuel, cela donnerait quelque chose de très sensuel je pense). Je regrette juste (mais je me suis déjà fait la remarque pour une autre de ses séries) une colorisation trop froide et lisse (à l’ordinateur ?), qui fige un peu trop les expressions (Hugault est ainsi moins convaincant lorsqu’un personnage cherche à exprimer des émotions fortes). Dans ce triptyque, Hugault est accompagné au scénario par Yann (lui aussi amateur de belles femmes et de récits historiques). Nouvelle collaboration des deux hommes, après Le Grand Duc (se déroulant durant la guerre suivante). Si ce triptyque se laisse lire agréablement, je l’ai trouvé un chouia moins bon que leur précédente collaboration. Les relations ambigües entre les jumeaux permettent à Yann quelques petites pirouettes scénaristiques, et cela dynamise sans doute un peu l’intrigue. Mais je pense que l’histoire aurait pu tenir avec un tome en moins, car il y a quelques longueurs – en particulier dans les combats aériens du troisième tome (même si Hugault semble y prendre grand plaisir).
Les jumeaux qui échangent leur personnalité, je me demande si tout cela n'est pas une légende urbaine ou un bon vieux fantasme. Qui dit fantasme et ce bon Sigmund ne me contredira pas, d'abord parce qu'il est mort, ensuite parce que na! fantasme égal sexe, et donc nous voila avec un triangle amoureux de la plus belle espèce sur fond de guerre mondiale ce qui permet à l'auteur de nous montrer de belles planches sur l'aviation de l'époque. Or donc avec ce démarrage on adhère ou pas, pour moi ce fut difficile, le trip "les chevaliers du ciel" avec en prime l'écharpe blanche qui ne nous est pas épargnée sans parler de cette séance chaude bouillante dans le cockpit d'un avion. ( vu les zincs de l'époque entre échappement d'huile et autres joyeusetés t'y croit à peine ) Même le dessin ne trouve pas trop grâce à mes yeux, il fait bien léché, propre et possède un côté papier glacé, du moins dans l'intégrale, qui n'est pas du meilleur goût. Aventure gentillette donc qui peut combler un après midi pluvieux, depuis ma lecture des détails de l'affaire ont déjà disparus de ma mémoire. Achat dispensable.
Encore une série sur la guerre de 14-18, encore une série avec des avions... oui mais voila, voici l'exception qui confirme la règle, il se trouve que j'apprécie tout ce qui touche la "Grande guerre", et l'aviation de chasse de cette époque est plus attirante pour moi que celle de la Seconde guerre mondiale. Ces duels aériens, ces biplans, ces questions d'honneur, ces raids meurtriers m'ont toujours fasciné, même si je conçois qu'à la longue, ça peut sembler monotone, c'est pourquoi il faut en user avec parcimonie ; et ici, les auteurs ne se concentrent pas que là-dessus. Les scènes au sol, les relations entre les personnages, notamment avec les femmes, ont aussi leur place. On y voit aussi quelques images toujours aussi atroces dans les tranchées. Ce qui m'a attiré en premier, c'est tout d'abord le dessin, dès que j'ai feuilleté en bibliothèque le tome 1, j'ai tout de suite été émerveillé par le talent graphique de ce dessinateur que je ne connaissais pas ; c'est tout simplement somptueux, la façon qu'il a de reproduire des séquences aériennes de façon très cinématographique, qui plus est dans de grandes cases, avec des plans vertigineux ébouriffants et des cadrages appropriés, c'est magnifique, et ça m'a beaucoup rappelé un très beau film hollywoodien de 1966, le Crépuscule des Aigles (The Blue Max), qui reste le prototype des films sur l'aviation de chasse allemande. Malgré quelques cases que je n'ai pas bien compris, cette série se révèle excellente, elle ne vise pas l'aspect historique parfait et méticuleux, mais se sert du contexte pour offrir une histoire bien écrite et plaisante à lire.
Romain Hugault est vraiment un dessinateur talentueux et on ne peut qu'être émerveillé quand on se lance dans l'une de ses séries . Mais il est évident que le dessin y est pour beaucoup car si on prend cette série on peut dire du scénario que c'est du réchauffé. Malheureusement les séries dessinées par ce dessinateur se ressemblent toutes, même si l'on change d'époque ou de guerre pour être plus précis. En me plongeant dans cette trilogie j'étais sûr d'être hypnotisé par celle-ci , finalement elle m'a plu mais sans plus car je ne pense pas m'y replonger un jour. Pour moi cela signifie que cette série est sympathique mais pas extraordinaire et qu'elle ne me laissera pas un souvenir impérissable. L'histoire est classique car on se retrouve durant la première guerre mondiale au sein d'une escadrille de pilotes français dont l'un d'entre eux a un frère jumeau qui était pilote comme lui mais qui s'est retrouvé dans un régiment de chars . Pour compliquer les choses un redoutable pilote allemand le prend en grippe et lui propose régulièrement des duels aériens. De plus il y a bien entendu une femme entre les deux frangins qui ont souvent échangé leur identité. Vous me direz , rien de plus simple pour des jumeaux. Donc cette pratique nous plonge dans de nombreuses situations rocambolesques, mais aussi dans le flou .Comme le signalait Mac Arthur avant moi, même Yann le scénariste a l'air de s'être légèrement perdu dans son scénario et il commet des erreurs qui se remarquent assez bien finalement. Je n'en dis pas plus car c'est peut-être moi qui me trompe. N'hésitez pas à lire cette trilogie et si vous ne remarquez rien c'est que j'avais trop forcé sur l'apéro avant ma lecture. Après je ne peux pas dire que je me suis ennuyé car cette histoire d'aviation militaire se lit rapidement et sans ennui. Comme d'habitude dans les séries dessinées par Romain Hugault on ne peut qu'être admiratif devant son dessin, car il est tout simplement magnifique. Les scènes de combats aériens mais aussi terrestres sont d'un réalisme effrayant. Ce dessinateur a un talent hors normes et chaque case est un régal pour les yeux. Je conseille donc la lecture de cette trilogie et même son achat mais juste pour le dessin, car le scénario est seulement correct.
Tout d’abord, le positif : la série se lit avec plaisir (et, quelque part, c’est bien là le plus important). Romain Hugault maîtrise toujours magistralement le domaine aéronautique et dès qu’il s’agit d’illustrer une mécanique (volante ou autre, d’ailleurs), il fait montre de grand art. Certaines scènes de combat aérien sont superbes d’esthétisme, l’auteur est passionné par son sujet et cela se ressent. Au niveau de ses personnages, on retrouve sa marque de fabrique avec des pin-up aux seins lourds (mais aux visages d’actrice porno, diront les mauvaises langues), aux proportions généreuses et régulièrement dévêtues (ce qui n’est pas pour me déplaire). Au scénario, Yann sait y faire pour offrir une histoire plaisante à suivre. Ses personnages sont bien typés (quoique très classiques avec ces jumeaux aux caractères antagonistes). La narration est fluide, les dialogues sonnent juste. Les révélations arrivent à point nommé pour relancer l’intrigue tout au long de ces trois tomes. Comme cadre de cette aventure, les auteurs ont choisi la première guerre mondiale. Ce théâtre est bien exploité, lui aussi, même si l’aspect historique n’est pas prioritaire. Et puis… Et puis, il y a un retournement de situation dans le tome 3 qui me parait totalement abscons. Vous vous en doutez, avec des jumeaux comme personnages principaux, les échanges d’identité entre frères servent de moteur au récit. Seulement, voilà : à force d’échanger leurs identités, Yann finit par ne plus être logique avec lui-même. Des données connues de tous finissent par être miraculeusement oubliées. Ces illogismes ont donc gâché mon plaisir lors de la lecture de ce troisième tome. Je l’ai lu, je l’ai relu et je ne parviens pas à trouver logiques certains événements. Ce qui m’énerve quand même quelque peu. Je ne voudrais pas oublier tous le positif évoqué plus haut et peut-être qu’un autre lecteur trouvera au contraire que tout cela est logique, mais je vous conseille tout de même de passer par une location avant l’achat, histoire d’éviter d’être finalement déçu par ce récit. Pas mal, toutefois… Mais je vais retourner le lire encore une fois, histoire d’être sûr que rien ne m’a échappé.
J'ai vraiment adoré les précédentes productions d'Hugault, mais j'ai l'impression de tourner en rond avec cette nouvelle série. Elle me donne le sentiment de relire la même histoire, simplement transposée dans une époque un peu différentes (mais pas trop non plus) et modifiée ça et là par petites touches. Pour autant, pas de nouveauté, pas d'inovation dans l'histoire. Hugault colle à son sujet, les avions et scènes aériennes sont toujours aussi belles, les filles toujours aussi gironde (même si le trait un peu arrondi et les formes ultra vixen font un peu too much à la longue) mais jen 'ai pas réussi à retrouver l'intérêt initial (Le Grand Duc, Le Dernier Envol), la faute à un manque criant de renouvellement dans le scénario. Malgré tout une belle BD. A lire, peut être achèterai-je quand beaucoup d'autres incontournables seront dans la biblio.
Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu une bd dessinée par Romain Hugault. Il faut dire que j'avais déjà apprécié Le Dernier Envol ainsi que le diptyque Au-delà des nuages sur le même thème des pilotes d'aviation. On se retrouve pour une histoire se passant en 1917, c'est à dire en pleine Première Guerre Mondiale. Il y a un certain Erik qui descend tous les appareils aux ailes tricolores et qui rappelle le célèbre baron rouge Manfred Von Richthofen. Du coup, notre héros qui lui fait face se révèle un vrai poltron. Pour autant, on va suivre ses aventures car il y a toujours de la passion au-delà des batailles aériennes. C'est ce mélange que j'aime bien. Bref, l'alliance parfaite entre beaux fuselages et belles femmes au septième ciel. On ne boudera pas notre plaisir.
J'ai été déçu par le tome 1 de cette BD. C'est la première série de Hugault que je lis. Toutefois les avions sont très bien dessinés. Du côté négatif je n'ai pas aimé les dialogues qui manquent parfois et l'abondance de termes comme mince, mazette, fichtre bigre ... pour faire époque. Ensuite j'ai pas accroché au scénario j'aurais préféré une histoire plus centrée sur les combats aériens. A noter au passage la présence d'un japonais bien caricatural avec un sens de l'honneur, histoire de vendre la bd plus facilement aux Japonais sans doute. Pour les fanas des femmes à grosse poitrine, rendez-vous page 42. Il aurait été judicieux de rajouter deux pages de présentation sur l'escadrille des cigognes par exemple. On a tout de même une belle présentation du Nieuport français. Sur le dessin je le trouve comme les autres trop propre un peu trop carte postale.
2.5 Décidément, Yann semble aimer écrire des histoires d'avions ! C'est la troisième série mettant en scène des aviateurs qu'il a écrite ces dernières années. Et je dois dire que jusqu'à présent c'est la moins bonne. Ce n'est pas totalement mauvais et il y a assez d'éléments qui me donnent envie de lire la suite, quoique si je ne la lis jamais cela ne me dérangerait pas trop. Les personnages ne sont pas très intéressants, mais ce qui fait en sorte que je n'accroche pas trop c'est que le dessin est trop réaliste pour moi. Je n'aime pas trop ce style et de plus je trouve que parfois c'était trop figé. Cela a fait en sorte que je ne suis pas totalement rentré dans l'histoire.
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