Boule à zéro

Zidrou et Ernst traitent avec un humour d'une grande subtilité un sujet peu traité : les enfants malades en hôpital.
Cancer Institut Saint-Luc, Liège Le Meilleur de Bamboo Lectures à l'École, cycle 3 (CM1, CM2 et sixième) Lectures à l'École, cycle 4 (cinquième, quatrième et troisième) Maladies et épidémies Médecine
Bonjour, je m'appelle Zita. Mais ici, à l'hôpital La Gaufre, tout le monde m'appelle "Boule à Zéro". Je souffre d'une espèce de leucémie qui semble trouver mon organisme particulièrement à son goût. À cause de tous les traitements que j'ai subis, je n'ai plus que quelques touffes de poils sur le caillou. Alors, je préfère encore me raser la boule à zéro. D'où mon surnom.
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Date de parution | 29 Février 2012 |
Statut histoire | Une histoire par tome 11 tomes parus |
Les avis


Ça doit faire 2 ans que je connais cette série, je l’ai découverte en achetant les tomes dans le désordre dans une boutique de BD d’occasion dans la ville de mes études. J’ai décidé d’écrire un avis pour la polémique idiote : non la BD n’est pas raciste, au contraire, notre héroïne est musulmane et algérienne, beaucoup de personnes d’origines diverses sont dans la BD et traitées avec justesse. Certaines représentations sont datées certes, mais les auteurs sont contre le racisme, il suffit de lire le premier tome pour le comprendre, à croire que les gens à l’origine de cette polémique n’ont même pas lu un album entier. Il s’agit d’une série humoristique et touchante mais aussi juste et bienveillante sur le quotidien de plusieurs enfants malades à l’hôpital, ainsi que leur évolution. Un sujet touchant et dans lequel de nombreux enfants pourront s’identifier. Notre héroïne Zita est attachante, tout comme sa bande d’amis. Je recommande fortement.


C'est en découvrant la polémique sur certaines représentations de Ernst que je me suis aperçu ne pas avoir avisé cette série que je connaissais. J'ai donc réemprunté les six numéros de ma BM que j'ai complété par le T11 pour voir les évolutions possibles des personnages graphiquement ou psychologiquement. Pour ce qui est de la série en général, je tire mon chapeau aux auteurs. Zidrou et Ernst ont pris un vrai risque en abordant cette thématique. Un échec à la suite de maladresses qui auraient blessé des familles ayant vécu ces situations auraient été probablement très mortifère pour l'intégrité morale des auteurs. On ne fait pas de l'humour avec la santé des enfants comme on peut en faire avec des profs ou des cancres. Zidrou est immédiatement dans la justesse du propos et il ne s'écartera jamais de cette ligne qui mixte humour et empathie dans une atmosphère dramatique mais pas larmoyante. Pourtant les auteurs on su me tirer quelques larmes de-ci de-là. Il faut dire que le T4 est particulièrement fort en émotion. Les petits personnages de Zidrou et Ernst renvoient souvent à des situations vécues directement ou indirectement et qui restent ancrées en vous pour la vie durant quelque soit l'âge où vous y étiez confrontés. Les auteurs ont su introduire quelques running gags pour alléger (comme les mugs) une ambiance trop lourde. Les personnages sont cohérents avec une galerie où même les "méchants" (comme la mère d'Evelyne) deviennent gentils. On suit donc Zita pendant un an (entre 13 et 14 ans) pour la retrouver au collège en 3ème dans une scolarité non adaptée. Zidrou s'en sort très bien pour parachuter sa petite Zita dans cet autre univers qui propose d'autres difficultés. Cet ouvrage forme une boucle puisqu'il reprend la correspondance du T1 que Zita faisait à la Mort mais ici pour s'adresser à la Vie. Perso j'aimerais bien que la série s'arrête ici, cela lui donnerait une vraie force d'ensemble. Ernst propose son graphisme humoristique qu'on lui connait. C'est bien adapté à l'esprit de la série qui met en avant la vie tourbillonnante et bouillonnante de la petite leucémique et de ses copains. La série a induit la création d'une association qui donne un moment de plaisir aux petits malades et là encore bravo aux auteurs. Je ne peux pas conclure sans quelques mots sur la polémique qui vise certains dessins de Ernst et ses stéréotypes de la bouche africaine. Personnellement je trouve difficile d'accuser les auteurs de racisme pour plusieurs raisons. Les quatre premiers tomes travaillent sur cette thématique forte avec la maman d'Evelyne. Le discours des auteurs me semble sans ambiguïté dans ce domaine d'autant plus qu'ils proposent une galerie de personnages multi ethnique et multiculturelle très rafraichissante. Toutefois oui, Ernst utilise des représentations d'un autre âge sur certains de ses personnages noirs (la baronne de la serpillère, l'infirmier dans l'ascenseur, certains enfants jusqu'à Mo dans le T11), c'est regrettable et aurait pu facilement être évité. Ce n'est d'ailleurs pas le cas pour tous comme le prouve le graphisme de Jellilah, de Debrah ou de la maman d'Ayat dans le T5 dont les portraits ne me posent aucun souci. J'aurais préféré que Ernst fasse plus attention à ce point. Pour finir je trouve cette série audacieuse, originale et elle ne peut pas laisser insensible. Une belle lecture


Purée ! Mais non !!?? La BD Boule à Zéro est taxée de racisme me dit-on ! C'est pas possible !! 1 -Une BD bienveillante et pleine de tendresse. Ça c'est du racisme ! 2 - De l'empathie et de l'émotion tout au long des albums. Ça c'est du racisme ! 3 - De l’humour et de l'espoir pour des enfants atteints de maladies graves. Ça c'est du racisme ! 4 - De l’humanisme, de la chaleur, de la générosité et du cœur. Ça c'est du racisme ! 5 - De la résilience et du courage face à la souffrance. Ça c'est du racisme ! 6 - Un dessin tout en rondeurs et des personnages attendrissants de toutes les couleurs -même verts - et de caractère bien affirmé. Ah?! Un personnage est vert parce qu'il est malade ? Ouf ! J'ai cru à un moment que des petits hommes verts allaient eux aussi nous lancer une pétition. Ça c'est du racisme ! 7 - Des auteurs généreux et mobilisés à 1000% en faveur des enfants malades. Ça c'est du racisme ! 8 - Un éditeur engagé qui à offert des milliers d'exemplaires aux enfants hospitalisés. Ça c'est du racisme ! Oui, c'est bon là... Stop On a compris !! Bref quelles que soient les raisons pour lesquelles cette BD est raciste, et je ne doute pas qu'il en existe beaucoup d'autres que celles que je viens de mentionner, je continuerai à dévorer cette pépite qui fait œuvre d'Amour et de fraternité avec un CŒUR GROS COMME ÇA.

Boule à zéro est vraiment très touchant car c'est l'histoire de cette petite fille qui a 13 ans et qui vit à l'hôpital depuis 9 ans, et qu'elle a l'impression de ne pas être aimée par sa mère. J'ai une mère qui est Infirmière et c'est pas toujours facile pour moi. Avec un père qui habite à Montpellier et que tu vois 1week-end sur 2 c'est pas facile non plus. Donc Joyeux Anniversaire Zita . Biz


J’avais trouvé les deux premiers tomes « gentils » sur une thématique délicate à traiter (les enfants malades de longue durée). Après lecture des tomes 3 et 4, j’ai le sentiment que la série a encore franchi un palier pour arriver à un excellent niveau. Parfois naïve, cette série aborde tous les sujets et tous les aspects de la vie hospitalière sans mièvrerie mais avec beaucoup d’humour et d’humanité. On n’évite pas quelques lieux communs (le racisme, c’est mal, les infirmières sont toutes des anges, etc…) mais comme la série est avant tout destinée à un jeune public, ce genre de manichéisme basique me semble acceptable. Au niveau du dessin le style de Ernst est clair, caricatural mais sans excès, très lisible et expressif. Un pur style humoristique franco-belge juste un peu plus carré que d’ordinaire. Il convient tout à fait pour ce genre de série. Après 4 tomes, j’attribuerais une note de 3,5/5 à l’ensemble mais comme les derniers tomes m’ont plus plu que les premiers, j’accorde le 4/5 de moyenne.


Un petit coup de coeur pour cette BD que j'ai eu le plaisir de lire aujourd'hui. Je l'avais déjà repérée depuis un petit moment avec les avis que j'entendais à gauche et à droite, et je me suis laissé tenter en la voyant. Cette BD est vraiment agréable à lire, elle laisse un goût dans la bouche, comme un bon vin ou un repas que l'on aime. Lorsque la BD est finie, il reste cette petite trace en arrière-plan, une petite pensée qui trotte dans la tête et qui me fait sourire encore maintenant. C'est une histoire de petite fille dans un hôpital, mais pour une fois, ce n'est pas tellement son récit contre la maladie. C'est simplement la vie au jour le jour, avec l'hôpital pour unique horizon et son personnel pour compagnons. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur arrive à ne pas nous centrer uniquement sur la maladie mais sur la vie, qui continue autant qu'ailleurs, avec ses moments forts et ses moments plus délicats. C'est également le croisement de nombreux malades, de différentes personnes. La BD regorge de petits moments magiques, de cases belles et de petites phrases qui sont lourdes de sens. Mais avec tout ça, c'est une histoire simple qui est présentée à chaque fois. Des petites historiettes sans grands enjeux, mais le contexte nous fournit tout le reste. C'est aussi beaucoup d'humour, dans le style d'une BD pour jeune ou adolescent, mais qui ne tombe jamais dans le lourd. L'atmosphère générale reste sympathique et assez légère, malgré le thème qui est développé, et je tire mon chapeau à l'auteur pour nous offrir ça. Si j'ai mis le coup de coeur, c'est parce que dans ce genre de BD, on peut se planter vite fait. Le dosage est subtil, entre l'humour et le sérieux, les moments forts et les temps plus légers. C'est un exercice d'équilibre, qui peut virer vite dans le pathos ou l'humour lourd, et qui arrive ici à rester bien équilibré. J'ai aimé me plonger dans la vie de cette petite Zita, qui n'est pas la petite fille malade et faible qu'on imaginerait. C'est une fille pétillante de vie, mais qui reste une jeune fille de 13 ans malgré tout. Et pour toutes ces qualités, j'ai été séduit. C'est simple, humain, touchant, c'est agréable à lire, et j'en redemande volontiers.


Je pensais que c'était des gags en une planche, mais en fait c'est une histoire complète et j'ai bien aimé. L'histoire est touchante même si la fin est un peu trop prévisible à mon goût. En tous cas, j'ai bien aimé l'humour de Zidrou car je préfère les histoires avec plusieurs gags aux gags en une planche dont l'humour repose sur la chute. Le personnage principal est attachant et j'ai envie de lire la suite des aventures de cette pauvre Boule à zéro. Pour ce qui est du dessin d'Ernst, je le trouve correct quoique je me souviens que les histoires qu'il publiait dans le Journal de Tintin était mieux dessinées.

(3.5/5) Je n'étais pas spécialement emballé au début de ma lecture... Je ne suis pas fan des éditions Bamboo, la couverture n'est pas des plus aguicheuses et le thème de l'histoire est difficile à traiter... Cependant, je dois reconnaître que les auteurs ont su rendre la lecture agréable et j'ai finalement lu l'histoire d'une seule traite. La petite Zita est attachante malgré son insolence je trouve. Mais cette petite fille est un concentré de courage et de VIE. Ayant dans mon entourage des situations (quasi) similaires, je connais un peu l'état d'esprit des hôpitaux (j'y travaille aussi) et les réactions des malades et de la famille. Ici, tout est bien retranscrit : le combat de ces enfants, la joie de vivre dans l'hôpital malgré la difficulté du quotidien, la complicité avec le médecin, les traitements, les rechutes, les incertitudes, la distance des parents etc... Alors oui, c'est très 'fleur bleue' mais le récit est tourné ainsi et il demeure, malgré sa simplicité, intelligent et sincère. La dessin est simple, sans grande particularité, c'est pas mal pour l'histoire. Boule à Zéro n'a rien d'exceptionnel en soi mais arrive à traiter un sujet difficile avec pas mal d'intelligence et de sympathie. Du coup, la lecture est agréable au final.

Sincèrement, j'ai peu ri. C'est juste gentil. C’est vrai que les blagues sur le milieu hospitalier ou les maladies graves sont généralement douteuses, mais là c'est tellement gentil, tellement naïf, si prévisible... Je me suis ennuyé, je vous le déconseille.


Moi qui n'était pas vraiment fan du travail de Ernst jusqu'ici, j'avoue que son association avec Zidrou pour ce "Boule à zéro" est une vraie réussite ! Traiter de façon aussi dégagée, avec humour, sans pour autant occulter le dur quotidien de ces jeunes malades, moi je dis bravo ! Cette joyeuse bande de 'bras cassés' nous donne une bonne leçon de vie et d'optimisme. Les dialogues sonnent justes ; les envies, les problèmes et les rêves de chacun sont distillés avec intelligence et étayent la force de caractère des personnages. Quant à Ernst, son dessin rond et fluide soutient parfaitement le rythme narratif et insuffle à 'Boule à Zéro' l'énergie que cette gamine dégage ! Du tout bon cette série !
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