Boule à zéro
Zidrou et Ernst traitent avec un humour d'une grande subtilité un sujet peu traité : les enfants malades en hôpital.
Cancer Institut Saint-Luc, Liège Le Meilleur de Bamboo Maladies et épidémies Médecine
Bonjour, je m'appelle Zita. Mais ici, à l'hôpital La Gaufre, tout le monde m'appelle "Boule à Zéro". Je souffre d'une espèce de leucémie qui semble trouver mon organisme particulièrement à son goût. À cause de tous les traitements que j'ai subis, je n'ai plus que quelques touffes de poils sur le caillou. Alors, je préfère encore me raser la boule à zéro. D'où mon surnom.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 29 Février 2012 |
Statut histoire | Une histoire par tome 10 tomes parus |
Les avis
Boule à zéro est vraiment très touchant car c'est l'histoire de cette petite fille qui a 13 ans et qui vit à l'hôpital depuis 9 ans, et qu'elle a l'impression de ne pas être aimée par sa mère. J'ai une mère qui est Infirmière et c'est pas toujours facile pour moi. Avec un père qui habite à Montpellier et que tu vois 1week-end sur 2 c'est pas facile non plus. Donc Joyeux Anniversaire Zita . Biz
J’avais trouvé les deux premiers tomes « gentils » sur une thématique délicate à traiter (les enfants malades de longue durée). Après lecture des tomes 3 et 4, j’ai le sentiment que la série a encore franchi un palier pour arriver à un excellent niveau. Parfois naïve, cette série aborde tous les sujets et tous les aspects de la vie hospitalière sans mièvrerie mais avec beaucoup d’humour et d’humanité. On n’évite pas quelques lieux communs (le racisme, c’est mal, les infirmières sont toutes des anges, etc…) mais comme la série est avant tout destinée à un jeune public, ce genre de manichéisme basique me semble acceptable. Au niveau du dessin le style de Ernst est clair, caricatural mais sans excès, très lisible et expressif. Un pur style humoristique franco-belge juste un peu plus carré que d’ordinaire. Il convient tout à fait pour ce genre de série. Après 4 tomes, j’attribuerais une note de 3,5/5 à l’ensemble mais comme les derniers tomes m’ont plus plu que les premiers, j’accorde le 4/5 de moyenne.
Un petit coup de coeur pour cette BD que j'ai eu le plaisir de lire aujourd'hui. Je l'avais déjà repérée depuis un petit moment avec les avis que j'entendais à gauche et à droite, et je me suis laissé tenter en la voyant. Cette BD est vraiment agréable à lire, elle laisse un goût dans la bouche, comme un bon vin ou un repas que l'on aime. Lorsque la BD est finie, il reste cette petite trace en arrière-plan, une petite pensée qui trotte dans la tête et qui me fait sourire encore maintenant. C'est une histoire de petite fille dans un hôpital, mais pour une fois, ce n'est pas tellement son récit contre la maladie. C'est simplement la vie au jour le jour, avec l'hôpital pour unique horizon et son personnel pour compagnons. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur arrive à ne pas nous centrer uniquement sur la maladie mais sur la vie, qui continue autant qu'ailleurs, avec ses moments forts et ses moments plus délicats. C'est également le croisement de nombreux malades, de différentes personnes. La BD regorge de petits moments magiques, de cases belles et de petites phrases qui sont lourdes de sens. Mais avec tout ça, c'est une histoire simple qui est présentée à chaque fois. Des petites historiettes sans grands enjeux, mais le contexte nous fournit tout le reste. C'est aussi beaucoup d'humour, dans le style d'une BD pour jeune ou adolescent, mais qui ne tombe jamais dans le lourd. L'atmosphère générale reste sympathique et assez légère, malgré le thème qui est développé, et je tire mon chapeau à l'auteur pour nous offrir ça. Si j'ai mis le coup de coeur, c'est parce que dans ce genre de BD, on peut se planter vite fait. Le dosage est subtil, entre l'humour et le sérieux, les moments forts et les temps plus légers. C'est un exercice d'équilibre, qui peut virer vite dans le pathos ou l'humour lourd, et qui arrive ici à rester bien équilibré. J'ai aimé me plonger dans la vie de cette petite Zita, qui n'est pas la petite fille malade et faible qu'on imaginerait. C'est une fille pétillante de vie, mais qui reste une jeune fille de 13 ans malgré tout. Et pour toutes ces qualités, j'ai été séduit. C'est simple, humain, touchant, c'est agréable à lire, et j'en redemande volontiers.
Je pensais que c'était des gags en une planche, mais en fait c'est une histoire complète et j'ai bien aimé. L'histoire est touchante même si la fin est un peu trop prévisible à mon goût. En tous cas, j'ai bien aimé l'humour de Zidrou car je préfère les histoires avec plusieurs gags aux gags en une planche dont l'humour repose sur la chute. Le personnage principal est attachant et j'ai envie de lire la suite des aventures de cette pauvre Boule à zéro. Pour ce qui est du dessin d'Ernst, je le trouve correct quoique je me souviens que les histoires qu'il publiait dans le Journal de Tintin était mieux dessinées.
(3.5/5) Je n'étais pas spécialement emballé au début de ma lecture... Je ne suis pas fan des éditions Bamboo, la couverture n'est pas des plus aguicheuses et le thème de l'histoire est difficile à traiter... Cependant, je dois reconnaître que les auteurs ont su rendre la lecture agréable et j'ai finalement lu l'histoire d'une seule traite. La petite Zita est attachante malgré son insolence je trouve. Mais cette petite fille est un concentré de courage et de VIE. Ayant dans mon entourage des situations (quasi) similaires, je connais un peu l'état d'esprit des hôpitaux (j'y travaille aussi) et les réactions des malades et de la famille. Ici, tout est bien retranscrit : le combat de ces enfants, la joie de vivre dans l'hôpital malgré la difficulté du quotidien, la complicité avec le médecin, les traitements, les rechutes, les incertitudes, la distance des parents etc... Alors oui, c'est très 'fleur bleue' mais le récit est tourné ainsi et il demeure, malgré sa simplicité, intelligent et sincère. La dessin est simple, sans grande particularité, c'est pas mal pour l'histoire. Boule à Zéro n'a rien d'exceptionnel en soi mais arrive à traiter un sujet difficile avec pas mal d'intelligence et de sympathie. Du coup, la lecture est agréable au final.
Sincèrement, j'ai peu ri. C'est juste gentil. C’est vrai que les blagues sur le milieu hospitalier ou les maladies graves sont généralement douteuses, mais là c'est tellement gentil, tellement naïf, si prévisible... Je me suis ennuyé, je vous le déconseille.
Moi qui n'était pas vraiment fan du travail de Ernst jusqu'ici, j'avoue que son association avec Zidrou pour ce "Boule à zéro" est une vraie réussite ! Traiter de façon aussi dégagée, avec humour, sans pour autant occulter le dur quotidien de ces jeunes malades, moi je dis bravo ! Cette joyeuse bande de 'bras cassés' nous donne une bonne leçon de vie et d'optimisme. Les dialogues sonnent justes ; les envies, les problèmes et les rêves de chacun sont distillés avec intelligence et étayent la force de caractère des personnages. Quant à Ernst, son dessin rond et fluide soutient parfaitement le rythme narratif et insuffle à 'Boule à Zéro' l'énergie que cette gamine dégage ! Du tout bon cette série !
Au premier coup d’œil, Boule à zéro fait penser à un album d'humour pour la jeunesse sur le milieu hospitalier. A la lecture, le récit se révèle cependant très mature, et s'il ne manque certes pas d'humour ce sont surtout les beaux sentiments et l'émotion qui s'en dégagent avant tout. Boule à zéro, c'est une plongée dans l'univers des enfants malades et des pensionnaires à long terme des hôpitaux. Voilà un sujet qui fait franchement peur et qui rebute à priori. Pourtant Zidrou et Ernst parviennent à emplir leur récit d'une vraie chaleur et d'une joie de vivre qui amènent le sourire des premières à la dernière page. Boule à zéro, c'est le nom d'une petite fille qui va avoir 13 ans même si elle ne les fait pas. Elle se surnomme comme ça parce qu'avec le traitement de sa leucémie, elle n'a plus de cheveu et ça l'agace bien car tout le monde la confond avec un garçon. Depuis 9 ans qu'elle vit à l'hôpital, c'est devenu sa vraie maison et, malgré sa maladie et sa mère qui lui manque, elle prend à cœur d'y mettre de l'animation et de se faire des amis de tout le monde, qu'il s'agisse du personnel soignant ou des autres malades, enfants ou personnes âgées. C'est une vraie belle histoire. Avec un réalisme teinté d'optimisme, même si on peut lui reprocher un aspect "tout le monde est beau tout le monde est gentil", Zidrou parvient occulter complètement la part déprimante et angoissante des hôpitaux pour faire ressortir toute la vie et les sourires de ceux qui les fréquentent jour après jour. Des sujets graves y sont abordés pour mieux être combattus par la bonne humeur de l'héroïne et de ses amis. On pourrait facilement lui reprocher un côté légèrement larmoyant et des effets sentimentaux faciles, mais j'ai trouvé que ça passait tout à fait bien. C'est une BD touchante et intelligente, qui réchauffe le cœur sans se prendre la tête sur un sujet pourtant difficile.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site