L'Île au trésor (Futuropolis)
L’Île au trésor en bande dessinée, cela a déjà été fait ! Plus qu’une adaptation libre, on devrait plutôt parler ici d’une transposition. Car en effet, la singularité de cet album réside dans le fait que le plus célèbre des romans de Stevenson se situe maintenant dans un monde urbain et contemporain, et qu’une petite fille noire remplace le jeune héros blond.
Adaptations de romans en BD Robert Louis Stevenson
Un énorme chantier, entouré de palissades, gardé par des vigiles. On dirait une île au milieu du quartier. Dans le café-restaurant-hôtel le jouxtant, les conversations vont bon train. L’arrivée d’un gros homme, à l’air inquiétant et tenant en main un étui à violon, impose le silence. Il souhaite louer une chambre pour quelques jours. Prenant à part Jacquot, la fillette du propriétaire souffrant, l’individu est à la fois menaçant et affolé : il redoute la venue d’un homme avec une canne au pommeau d’argent… Le boiteux viendra effectivement plus tard, il s’appellera Petit Jean Dargent. Avec lui, le mystère s’épaissira, la peur s’insinuera et le danger régnera… Et ici, le trésor est une valise de 200 000 euros, un pot de vin destiné aux promoteurs de l’immeuble en projet. À moins que ce ne soit, plus joliment, Jacquot, cette petite fille, si vive, si téméraire, si mature, si intelligente, que tout le monde surnomme volontiers… trésor. Texte : Editeur.
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Date de parution | 09 Février 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Le roman le plus connu de Robert Louis Stevenson est une histoire universelle. C'est ce qu'ont voulu montrer Sylvain Venayre, spécialiste de la littérature du 19ème siècle, et Jean-Philippe Stassen, en le transposant à notre époque, au coeur d'une intrigue politico-financière qui se finit presque en guerre des gangs ente petites frappes. Stassen apporte, avec son trait ultra-expressif, une dimension toute particulière, une atmosphère exotique à un cadre urbain tout ce qu'il y a de banal. Une sublimation graphique au récit de Stevenson transposé. Si je trouve le procédé et les moyens utilisés plutôt intéressants, je suis un peu plus réservé sur certaines parties. Les monologues de Dargent ou Ben -indissociables du récit, on est d'accord- sont assez lourds, placés dans des bulles de dialogues plutôt longues ; c'est un peu lourd et indigeste, et "casse" le rythme de l'album, qui est de haute tenue le reste du temps.
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