Zaya
Un monde de l'espace et du futur lointain où, sous un vernis très policé et cultivé, se trament complots sur complots, alimentés de meurtres brutaux. Que vient faire dans cette galère Zaya, jeune sculpteuse ? Et surtout, qui est-elle ? Un polar planétaire découpé comme un manga, où le dessin rugueux et « biomécanique » du Chinois Huang Jia Wei fait merveille... (Texte de l'éditeur)
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Jean-David Morvan Les intelligences artificielles (I.A.) Manhua
Un monde de l'espace et du futur lointain où, sous un vernis très policé et cultivé, se trament complots sur complots, alimentés de meurtres brutaux. Que vient faire dans cette galère Zaya, jeune sculpteuse ? Et surtout, qui est-elle? Un polar planétaire découpé comme un manga, où le dessin rugueux et « biomécanique » du Chinois Huang Jia Wei fait merveille... (Texte de l'éditeur)
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Date de parution | 20 Janvier 2012 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Je me suis procuré Zaya suite à la lecture de Ya San et son graphisme qui m'avait tapé dans l'œil. Je retrouve donc Huang Jia Wei et je suis toujours sous le charme de son coup de crayon. Un trait léché avec une touche "manga", de merveilleux décors et une colorisation dans les tons sépia du plus bel effet font de ce triptyque un incontournable, tout du moins graphiquement. Il suffit de regarder les trois superbes couvertures. Juste quelques problèmes de proportions sur le dernier tome avec le gros balèze chauve. Mais le plaisir fût total. Un monde futuriste où robots et IA sont partout. Un scénario bien construit qui ne révolutione pas le genre mais qui reste prenant de bout en bout et une fin qui ne se termine pas en eau de boudin. Une jolie héroïne à laquelle je me suis attaché, une maman qui saura se sacrifier. Bref, un très bon moment de lecture. 4 étoiles méritées.
Les oublis, les oublis! Pourquoi n'ais-je jamais pensé à aviser cette trilogie ? En premier lieu les couvertures que je trouve carrément géniales, elles mêlent l'humain à la machine et d'entrée de jeu nous immergent dans un monde futuriste au design finalement assez rond alors que l'on aurait pu s'attendre à quelque chose de carré ou pointu. Le dessinateur Huang Jia-Wei possède véritablement un coup de patte qui s'épanouit pleinement dans de nombreuses cases en sépia, et oui il fallait prendre le risque de mêler SF et ce ton habituellement réservé aux récits de temps plus anciens. Le scénario de J.D Morvan n'est pas en reste, bien rythmé, violent sans en rajouter. Parfois les choses semblent se ralentir, parfois un peu c'est pour mieux rebondir dans des scènes d'action parfois difficiles à lire tant le dessin semble comme explosé des cases. Une trilogie qui fait plus que se laisser lire, ma relecture avant de poster cet avis confirme tout le bien que je pensais et pense encore de cette histoire.
Une BD dont j'avais oublié de faire la critique, c'est dire si elle m'est restée dans les esprits. Et pourtant, ce n'est pas faute d'une envie à la vue des couvertures et des promesses scénaristiques alléchantes. Mais voila ... Le scénario s'embarque dans trop gros pour lui, on survole un peu tout sans s'attarder sur rien et au final ça laisse un sacré gout d'inachevé. Je n'ai pas tout compris, et la relecture m'a confirmé ma première sensation de brouillon. C'est dommage, parce qu'on sent la volonté derrière. Et à cela s'ajoute le dessin, qui est parfois brouillon, trop souvent confus. On ne comprend pas toujours les scènes d'actions, plusieurs fois la lecture est heurté par le rythme des cases. C'est pas très lisible, et ça ne s'améliore pas tellement dans les trois tomes. C'est d'autant plus dommage que le genre et l'univers me plaisaient dans leurs idées de bases. Honnêtement, j'aimerai pouvoir donner plus à la BD, mais elle ne le mérite pas vraiment. C'est trop confus, trop désordonné. A éviter donc.
mouais mouais mouais.... j'ai du mal à savoir quoi penser de cette BD. on est sur le science fiction assez chouette, le monde créé les organisations, le pitch de voyage spatial sont sympas. mais il y a plein de détails qui donnent un ensemble très brouillon et finalement pas très agréable à lire. les dessins m'ont gêné. Il y pas mal de scènes d'actions, ce que j'apprécie dans une BD, mais c'est assez brouillon et on a du mal à suivre ce qu'il se passe. l'"ennemi" ayant une très grosse armure futuriste, ca gêne à la compréhension des scènes et de ce qu'il se passe. et on a un peu de mal à distinguer les personnages, notamment les deux soeurs, ce qui est gênant pour la fin de l'histoire. ensuite, les motivations de l'"ennemi" du début de l'histoire, et les liens entre lui et le personnage principal semblent bien tirés par les cheveux, et plus une facilité scénaristique qu'autre chose.. et j'ai eu du mal à comprendre la fin, voir où ils voulaient en venir avec l'histoire, j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois... bref, pour moi, c'est un petit bof, sans plus.
Voilà une nouveauté qui mérite que l’on s’y attarde. Cet album présente un univers S-F assez complet, étoffé, sans que cela ne semble surfait ou pesant. Non, pas du tout, j’ai trouvé au contraire que la mise en place du background était assez habile, je me suis senti immédiatement transporté dans cet univers qui m’a plu. L’histoire, certes introductive pour l’instant, est assez classique. J’attends dès lors la suite mais suis d’ores et déjà enthousiaste. Le départ est prenant et bien rythmé. À ce stade, le récit peut prendre des milliers de directions différentes. Je suis impatient de lire celle choisie par le scénariste. Côté graphique, le dessinateur a fait un bon travail sur ce manhua. C’est nerveux et rugueux. Si le trait assez gras peut au départ paraître déstabilisant, je dois dire qu’il convient au final à merveille à cet univers futuriste. Bref, je reste prudent sur ma note car il s’agit d’un premier opus. Je vous informe également que cet opus compte tout de même 80 planches. Pour l’instant, les auteurs ont réussi à attiser ma curiosité. Mise à jour après lecture des trois tomes: Après avoir terminé ma lecture, je descends ma note à 2/5. Certes l'univers créé est franchement intéressant: c'est étoffé et bien développé graphiquement. Cependant, j'ai trouvé l'histoire assez convenue. Je n'ai pas été surpris et la lecture du deuxième opus s'est même révélée un peu ennuyante. La série plaira sans doute plus à d'autres... Essayez pour vous faire une idée. Personnellement, je déconseille l'achat.
Une série sympathique, mais il manque quelque chose pour que je la trouve mémorable. Morvan crée un univers qui possède plusieurs bonnes idées et j'aurais aimé que le scénario soit plus profond qu'une suite de complots avec plein de scènes d'actions comme Morvan le fait souvent, mais je trouve que ça se laisse lire, notamment parce que j'aime bien Zaya que je trouve sympathique. Dommage que les autres personnages me laissent indifférent. Le dessin est bien fait. C'est un style réaliste que j'aime bien parce qu'il est dynamique et les scènes d'actions sont bien dessinées. La narration est bien maitrisée et les albums se lisent facilement quoique le rythme est parfois un peu trop rapide.
Ce blanc immaculé représente peut-être l’innocence de la belle Zaya, artiste pudique et mère aimante dans un univers asiatique futuriste privilégiant calme et rétro-technologie. Mais cet univers souffle le chaud et le froid, les couleurs embrumées de l’œuvre reflètent bien le calme avant la tempête et Zaya va devoir retourner à l’activité principale dont elle masque chaque contact : tueuse professionnelle au sein d’un organisme mafieux secret : la Spirale. Et quitte à laisser toute la vie qu’elle a construite honnêtement depuis, on ne peut échapper à ses anciens démons, Zaya va se lancer corps et âmes régler sa dette mais quel va en être le prix ? C’est sur ce contexte mille fois vu et revu rappelant à l’occasion Nikita de Luc Besson que Morvan tisse une toile futuriste et un très joli portrait de femme libre. C’est en tous cas ce que me laissait comme approche ce premier tome très calme entre rares fulgurances et scènes d’action hors contextes. La trame futuriste n’intervenant réellement que dans des courses poursuites aussi rythmées que brutales alors que l’univers de Zaya est plutôt reposant. Les deux scènes où Zaya répond à son amant d’une nuit ainsi que la reconstruction d’une intelligence artificielle sont aussi jolies que poétiques et rien qu’en cela je suis rééllement tombé sous le charme de cette œuvre légère et mélancolique soutenu par un dessin gras et fouillé me rappelant autant Apple Seed que Ghost in The Shell. Malheureusement le tome 2 émousse un peu mon intérêt en contrebalançant trop de scènes d’action au rythme si rapide que le dessinateur oublie le chapeau de Zaya sur certaines cases. Un rapide retour sur l’enfance de l’héroïne et un cliffhanger inattendu rééquilibrent la donne mais j’attends réellement le 3eme et dernier tome pour en recommander définitivement l’acquisition. Morvan livre un scénario retors et plus torturé que son merveilleux Petit Monde mais surprenant par la direction choisie. Impossible de négliger le charme général de cette Zaya qui est plus sublimée comme une sirène qu’une insipide héroïne pulpeuse de plus. Rien que pour cela, Zaya se doit d’être feuilletée et non pas effeuillée :) Vivement la conclusion !
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