Asgard
Asgard, viking infirme de naissance, est recruté pour mettre fin aux ravages causés par Krökken, un monstre des mers.
Institut Saint-Luc, Liège Vikings
Asgard, viking infirme, receuille la jeune et fougeuse Sieglind, rescapée d'un naufrage causé par un Krökken, un monstre marin. Lassé de la perte de nombreux navires, le roi Gödfred désire embaucher Asgard, tueur de monstres, mais aussi responsable de la mort du frère du roi, pour mettre fin à cette tragédie. Embarquée comme passager clandestin, Sieglind participe avec Asgard à une chasse fantastique au Monstre marin.
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Date de parution | 02 Mars 2012 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Asgard est une énième série se passant dans l'univers des Vikings avec son lot de héros musclés, à la mâchoire serrée et qui n'ont pas peur de marcher pieds nus dans la neige, ou de se mettre à poil pour nager dans des rivières à 3 degrés! Qui dit grand Nord et Vikings dit aussi gros monstres à combattre et belles héroïnes à sauver. C'est d'ailleurs l'objet de cette série en 2 tomes: une chasse au monstre marin. C'est plutôt bien que cette traque ne dure pas plus longtemps que 2 albums car même si on reste sur un petit goût d'inachevé en refermant le deuxième tome, on se dit que Dorison et Meyer ont peut-être déjà fait le tour de ce personnage tout en muscle et par ailleurs un peu lisse. Sans doute était-ce un coup d'essai avant de se lancer dans une série plus longue et plus ambitieuse comme Undertaker. Côté dessin c'est toujours très propre: Ralph Meyer excelle dans les nombreuses scènes de combat entre les héros et le monstre. Le découpage est parfaitement fluide, très dynamique et rythmé. Les visages sont hyper expressifs et les couleurs mettent évidemment constamment l'accent sur le contraste des couleurs froides du bleu/gris de l'eau et des montagnes glacées, du blanc de la neige en opposition au rouge du sang lors de combats et du maigre feux de camps lors des replis nocturnes. On aurait aimé peut-être un peu moins de gros plans sur les visages et plus de plans larges, parce que les environnements de Meyer sont vraiment magnifiques mais trop rares à mon goût. Ça reste une bonne lecture dopée à la testostérone. Note: 3.5/5
Une lecture sympathique, mais rien de plus. Un récit qui se déroule au temps des vikings, en pleine légende nordique, avec pour personnage principal un homme avec une jambe de fer, Asgard. Une lecture plaisante mais qui manque d'originalité, je n'ai jamais été surpris par le scénario, il est prévisible. On en devine la fin bien en amont. En outre, les protagonistes qui vont à la pêche "au monstre" manquent de personnalité, impossible d'avoir le moindre attachement. Heureusement, la narration est rythmée, ce qui a su maintenir mon intérêt. Ralph Meyer propose une réalisation soignée avec des personnages qui ont des gueules, et de très beaux décors. La mise en page est réussie, ainsi que les couleurs. Mais ça manque de folie, c'est trop 'sage'. J'ai préféré et de loin Undertaker par ce même duo d'auteurs.
J'ai pris ce diptyque vraiment par hasard, sans vraiment savoir ce que j'allais y trouver (à part des dessins à mon goût). Aussi n'ai-je pas été déçu, mais pas non plus extrêmement surpris et ébahi. L'histoire prend place dans l'univers froid et dur des vikings, une culture que je ne connais pas vraiment, mais à l'esthétique que j'ai toujours trouvé très attirante et marquée. Asgard pied de fer est un homme qui n'aurait jamais dû atteindre l'âge adulte, car son statut d'estropié dès la naissance l'a condamné normalement à finir sacrifié pour les dieux (une coutume "discutable" si l'on veut!), mais son père l'a épargné, persuadé que son fils pourrait un jour défier ces même dieux pour qui l'on condamne les enfants pour une simple malformation. Quelques cases seulement suffisent à montrer cela, avant que l'on rentre dans le vif du sujet. Des pêcheurs reviennent de leur expédition dans leur village, après avoir été attaqués une énième fois par la créature qui les persécute depuis trop longtemps. Asgard, contre une bourse bien remplie, propose d'aller éliminer le monstre, et les deux albums nous content le voyage d'Asgard et sa troupe (très vite réduite par le monstre) partis à la chasse à l'anguille géante. Et cette aventure est bien le seul véritable intérêt de ces deux albums, car les personnages, clichés au possible, entretiennent des relations bien superficielles qui ne parviennent pas à rendre le récit passionnant... (Le vieux vétéran sévère au regard dur mais au coeur fondant et la jeune intrépide qui se rend attachante auprès de lui, on repassera pour l'originalité). Mais cela dit, ça se laisse bien lire, l'action est très lisible, bien découpée, et on a droit à de beaux décors. J'aime beaucoup le design du monstre, qui se révèle être au coeur de la quête d'accomplissement d'Asgard, on comprend qu'il tient enfin son défi face aux dieux, ce qui est un élément de l'histoire plutôt intéressant au milieu du reste. Les effets de gigantisme sont réussis et il y a une bonne tension au fil de la traque. Une BD sympathique, qui se lit vite et bien, mais que je conseillerais en emprunt, car elle n'a pas grand chose de plus qu'un bon petit moment de lecture à offrir.
Voilà un diptyque que j’ai lu pas mal de temps après sa sortie – je n’en attendais pas forcément grand-chose en fait et ne me suis pas rué dessus – mais sans trop de déplaisir non plus. J’ai donc lu le travail du duo Dorison/Meyer après avoir lu leur plus récent Undertaker (j’ai préféré leur collaboration western). Le titre, l’ambiance – en fait le sujet – font immanquablement penser à Thorgal. Et il est vrai que le scénario, à l’origine, était prévu pour intégrer un des spin-off de la franchise. Asgard (Pied-de Fer), c’était, à l’origine, Argun Pied d’Arbre : cela saute aux yeux dès sa première apparition « adulte », page 9 du premier tome, en train de travailler ses armes (Argun en était aussi un spécialiste, dans l’album « Les archers »). Je ne sais pas pourquoi ce scénario a été refusé. Peut-être parce que le personnage n’était pas assez porteur pour développer une série ? En tout cas, c’est largement dans la moyenne (il est vrai bien plus faible sur les derniers albums) de l’univers Thorgal. Pas d’enthousiasme donc, mais c’est quand même lisible, Dorison essayant de dynamiser une aventure pas trop originale en introduisant d’autres thèmes (Moby Dick par exemple) pour ce duel entre Asgard et le Krökken, tour à tour chasseur et chassé. Ça se laisse lire, sans être emballant, mais je suis moins convaincu par le second tome. Et les relations entre Asgard et ses compagnons de chasse sont parfois très artificielles, voire cousues de fil blanc pour le duo assez cliché entre le vieux bourru et la jeune orpheline espiègle (Sieglind). Le dessin de Meyer est plutôt bon, même si je trouve qu’il manque de finesse. En tout cas c’est une aventure qui se laisse lire. En deux tomes, sans rallonge artificielle – même si la fin reste quelque peu ouverte et peut donner des suites – ce qui ne me semblerait pas une bonne idée. Note réelle 2,5/5.
Moby Dick au pays des vikings, OK j'exagère un peu , mais dans la longue traque d'Asgard il y a un peu de capitaine Achab. Bon j'arrête là le raccourci facile, tout le monde a le droit d'avoir lu ses classiques, ce n'est d'ailleurs pas plus mal. Bon, brisons là, dés que je vois une BD avec des vikings ou se passant sous ces latitudes je suis désolé mais je ne pense pas forcément à Thorgal. Alors ici mis à part le lieu, ben y a pas photo.Voilà une histoire, un conte, une saga qui comme dans la mythologie nordique pousse les hommes à se surpasser quelles qu'en soit le motif. Et cet Asgard est grand, je pinaillerais un brin en me disant qu'à cette époque le gars était plutôt doué comme forgeron pour se bricoler une jambe pareille, mais là n'est pas le propos. Ici la mythologie nordique est présente mais pas invasive comme on a pu le voir ailleurs, il y a du rythme, les personnages sont attachants et évoluent en cours de route. En bref c'est plaisant, divertissant. Le dessin de Meyer est juste très bon, la bestiole est parfaite, le scénario nous tient en haleine, alors quoi? Ben y a plus qu'à l'acheter!
"Asgard" remplit bien son contrat de BD de pure détente. Tout est suffisamment bien dosé pour maintenir le lecteur en haleine: - Un bon rythme - Une créature imposante, parfois flippante sur certaines séquences. - Un héros maudit par les dieux avec un passé mystérieux qui se dévoile petit à petit. - Une jeune esclave jolie et attachante. - Un périple angoissant, plein d'embûches dans le froid des mers du nord. - Des scènes d'actions dignes d'un bon blockbuster à l'américaine,... - Un final convenable. Certes, tout cela ne révolutionne pas le genre (Thorgal restant le number one dans le style "mythologie nordique") mais ça reste bien fait, fluide et plaisant. Les dessins ainsi que les couleurs sont soignés et de qualités. Bonne petite série d'aventure sans prétention.
Ralph Meyer et Xavier Dorison sont deux noms de la BD qui me laissaient espérer le meilleur de leur association. Mais au final, cette série n'est certes pas mal mais elle ne m'a guère captivé. J'apprécie son décor viking soigneusement mis en scène. Il est vivant, dynamique et assez bien représenté même si j'ai quelques doutes sur la crédibilité historique du vieux jarl à moitié nu et des gros ports ou comptoirs sur pilotis au pied de falaises. Cela donne une touche un peu plus médiéval-fantastique au récit. J'apprécie aussi les personnages et leurs fortes personnalités. Et enfin je trouve le dessin d'excellente qualité. L'histoire par contre ne m'a pas tellement enthousiasmé. J'attendais bien davantage d'une telle association d'auteurs, d'un tel décor, de tels personnages et d'un tel talent d'écriture et de dessin. On se retrouve juste avec un bête affrontement entre les héros et un monstre marin, sans plus d'envergure. Le monstre en question m'est apparu peu charismatique et apparaissant n'importe où de manière trop artificielle. Cela manque de crédibilité et cela rend cette chasse au monstre assez bancale et peu captivante à mes yeux. Bref, mon intérêt n'a jamais réussi à décoller malgré les qualités graphiques et narratives de cette bande dessinée.
C’est une bonne BD d’aventure s’inspirant de Moby Dick. Le scénario était à l’origine proposé pour un spin-of sur un personnage de « Thorgal », mais refusé (pas suffisamment emballant ?). Avec Xavier Dorison au scénario et Ralph Meyer au dessin, cette mini-série vise le haut du panier et sans être la BD de l’année on est en présence d’une série divertissante et c’est bien tout ce qu’on lui demande. J’ai trouvé le dessin de Meyer moins bon que sur « Berceuse Assassine » mais on reconnaît bien la patte du dessinateur et donc pour ceux qui connaissent l’auteur il n’y a pas à s’inquiéter c’est du très bon boulot. L’histoire concoctée par Dorison n’est pas des plus originales (on sent que c’est une série intermédiaire en attendant d’écrire un projet plus ambitieux). Les personnages sont classiques et plutôt caricaturaux avec Pied-de-Fer, homme mutilé à la fois dans sa chair, dans son âme, et qui a un cœur gros comme ça sous ses apparences de gros dur. Il y a aussi l’adolescente orpheline (sans modèle paternel donc), espiègle (donc enquiquineuse) et qui va mûrir au fil de l’aventure. Histoire classique donc, mais divertissante et très bien dessinée. Suffisamment de bons points pour la classer dans le haut du panier. Je ne comprends pas pourquoi le scénario a été rejeté à l’origine. Il y a des albums de Thorgal qui font vraiment pitié en comparaison.
Le dessinateur de Berceuse assassine atteint ici un sommet, je le dis bien haut. Faut dire qu'il est bien secondé par Dorison qui n'est pas n'importe qui. Leur vision du monde viking est parfaitement crédible, faisant de ce peuple et de leur mythologie un univers fascinant. On ne peut s'empêcher de penser à Thorgal ou au superbe film Les Vikings de 1958 avec Kirk Douglas, tout en remarquant que cette aventure rappelle aussi la quête acharnée du capitaine Achab qui poursuit la baleine blanche Moby Dick. Avec de telles références, ce one-shot en forme de diptyque ne pouvait pas décevoir, et il ne m'a pas déçu. L'action est rapide, les dialogues concis, éclairant juste ce qu'il faut, et Meyer se surpasse dans la justesse de son trait, les couleurs dans une alternance de bleutés et d'orangés, ainsi que le découpage efficace. Les personnages sont intéressants, même si certains disparaissent un peu vite ; Sieglind oppose sa douceur nordique au caractère taciturne et hermétique de Pied de Fer, qui s'humanise par petites touches à son contact ; c'est un personnage étrangement attachant malgré son aspect de chasseur asocial et bourru, auquel Dorison a donné une grande profondeur. Une belle et grande aventure qui utilise de vieilles recettes pour faire du neuf avec maestria, et que j'aurais bien voulu voir évoluer au-delà d'un simple diptyque.
Même si les aventures de Asgard se situent dans des temps reculés, qu'on nage en pleine mythologie nordique, c'est avant tout une vraie série d'aventures. L'action y est présente et plaisante. L'univers est lui utilisé à bon escient : on n'est pas noyé dans les créatures imaginaires ou perdu sous un vocabulaire imbuvable. Au contraire. Le background est présent, utile mais il ne prend pas le pas sur l'histoire. On s’imprègne facilement de ce monde et des personnages, l'introduction est prenante, tout comme le déroulement de l'intrigue. En ce sens, le scénario de Dorison est très efficace. Un peu classique peut être car on assiste à une traque d'un monstre mystérieux, mais en tout cas c'est rythmé et on ne s'ennuie pas. L'aspect psychologique n'est pas négligé pour autant. Coté dessin, Ralph Meyer nous sert des planches homogènes de grandes qualités. Bref une série qui démarre vraiment bien, la note ne pourra que grimper si le second (et dernier) tome est d'aussi bonne qualité. Après lecture du tome 2, la note restera de 3 étoiles. En effet j'ai trouvé ce second opus un peu moins prenant. Nos héros partent pour un long chemin et vont traverser rivières glacées, montagnes enneigées, et autres chemins hostiles pour fuir le monstre avant de le retrouver dans un combat final. C'est une trame d'héroic fantasy trop classique et hélas un peu moins captivante que dans le premier tome. Malgré tout on ne s'ennuie pas et conclure ce récit en 2 tomes l’empêche de traîner inutilement en longueur. A coté de ça le dessin de Meyer est toujours aussi splendide. On en prend plein les yeux.
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