Tosca

Note: 3.3/5
(3.3/5 pour 20 avis)

Pour venger son frère mort d'une overdose et le suicide de sa mère qui suivit, un homme tue de sang-froid deux dealers dans une rue en pleine journée. Condamné à mort, il est récupéré secrètement par la DEA (Agence de lutte contre la drogue aux USA) pour endosser l'identité du fils du parrain du clan Tosca. Rien n'est laissé au hasard : chirurgie esthétique, préparation minutieuse et même assassinat du véritable John Tosca ! Mais dans le monde de la pègre, les choses se passent rarement comme on l'avait prévu et ce qui semblait être une infiltration aux risques limités, va rapidement devenir une mission totalement incontrôlable.


Ecole supérieure d'arts et design de Saint-Etienne Gangsters

Pour venger son frère mort d'une overdose et le suicide de sa mère qui suivit, un homme tue de sang-froid deux dealers dans une rue en pleine journée. Condamné à mort, il est récupéré secrètement par la DEA (Agence de lutte contre la drogue aux USA) pour endosser l'identité du fils du parrain du clan Tosca. Rien n'est laissé au hasard : chirurgie esthétique, préparation minutieuse et même assassinat du véritable John Tosca ! Mais dans le monde de la pègre, les choses se passent rarement comme on l'avait prévu et ce qui semblait être une infiltration aux risques limités, va rapidement devenir une mission totalement incontrôlable.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2001
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Tosca © Glénat 2001
Les notes
Note: 3.3/5
(3.3/5 pour 20 avis)
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11/07/2002 | granck
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L'avatar du posteur Noirdésir

Une série ultra classique, qui ne surprendra aucun amateur de ce genre de polar/thriller, mais qui les contentera certainement, avant qu'ils ne passent à autre chose. En effet, c’est une lecture d’emprunt, pour se divertir un peu, mais rien de mémorable. Desberg a pondu pas mal de séries dans le même univers (gros trafiquants de drogue contre DEA, luttes entre familles mafieuses), et use ici – plutôt bien au demeurant – des ficelles habituelles. Ficelles ou facilités, comme la propension de « Tosca » à échapper à tout (cela culmine dans la fusillade du « mariage » dans le troisième tome), à séduire la belle héritière du clan adverse (au passage, comme toujours dans ce genre de série, les femmes sont toutes des bimbos). Le dessin de Malès fait le boulot, le scénario de Desberg est rythmé, le triptyque remplit son but, distraire sans prise de tête. Mais sans plus.

17/02/2024 (modifier)
Par BDenis
Note: 3/5

(Avertissement : j'accorde toujours plus d'importance au scénario qu'au dessin) Une bonne histoire de gangsters à base de luttes entre familles mafieuses sur le territoire de Floride, la DEA se mêlant à l’ambiance. Les trois tomes se lisent bien et concluent une série que j’ai pris plaisir à découvrir. Le dessin va bien. 12/20

28/12/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Le seul constat qui s'impose après lecture de cette série, c'est qu'on se rend compte une fois de plus que cette Amérique est infestée par la drogue, et c'est triste... Ce polar qui lorgne un peu vers le Parrain (avec le coup du fils qui n'est pas du milieu) et plus encore vers Un Flic dans la mafia (une série TV des années 90 dont j'étais un fan absolu), se révèle finalement ultra classique avec ces histoires de drogue et d'infiltration dans une famille mafieuse, on a vu ça plein de fois. Mais avec Desberg, on se dit que ça peut valoir le coup car il peut broder intelligemment ; alors oui, c'est revisité en plus moderne, mais il utilise des ficelles très usées qui parviennent étrangement et contre toute attente à intéresser le lecteur blasé. C'est cependant nettement moins couillu que Un Flic dans la mafia, il y a de la violence et de l'action, mais c'est plus contenu. Le récit déroule son intrigue avec brio, c'est bien troussé malgré une fusillade finale un peu confuse, la lecture reste plaisante ; je dois dire toutefois que je n'ai plus trop envie de lire ou voir en film ce genre de sujet après ça, c'est trop prévisible et ça me lasserait. Un triptyque me suffit, il est bon et superbement illustré par le trait clair et pur de Vallès que j'adore, mais s'il y en a un autre, je crois que je n'y reviendrai pas, même si c'est tentant.

28/05/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Fanfan Villeperdue

J'ai pris beaucoup de plaisir avec le scénario concocté par Desberg. Celui-ci joue de façon malicieuse avec les codes et les lieux communs de la classique histoire de mafia et, dans une certaine mesure, du thriller en général. Dès qu'il lance une "tarte à la crème", il la détourne immédiatement, à notre soulagement et même... pour notre plus grand plaisir. Les dessins, en ligne claire réaliste, sont limpides et élégants. J'ai du mal à en dire plus : simplement, c'est exactement ce qu'il fallait pour ce récit. Enfin, dernier point positif : c'est court, en trois tomes, bien mené. Je lirais un deuxième cycle éventuel avec plaisir, si la série se poursuivait avec la même exigence.

08/08/2012 (modifier)
Par iannick
Note: 3/5
L'avatar du posteur iannick

Je ne souvenais plus grand’chose de cette série réalisée par Stephen Desberg (au scénario) et Francis Vallès (au dessin) jusqu’à ce qu’elle figure en couverture mystère du site. C’est ainsi que je me suis remis à feuilleter « Tosca » et finalement, c’est une bd qui ne me marquera jamais même si sa lecture m’est apparu assez plaisante. L’histoire se passe en Amérique, elle met en scène un condamné à mort qui est libéré afin qu’il s’infiltre dans la mafia. Pour ce faire, il rend l’identité de Tosca, un des parrains, après avoir subi une opération chirurgicale et un entrainement minutieux… Ce récit est agréable à suivre mais je lui reproche son classicisme et l’utilisation de grosses ficelles pour que le héros arrive à ses fins. En effet, comment un gars qui prend l’identité d’un autre peut-il partager pendant plusieurs jours des moments d’intimité avec une famille qui le connaissait par cœur ?! A partir de cette question, il m’a donc été difficile de m’attacher à cette histoire d’autant plus l’ensemble est traité avec beaucoup trop de sérieux à mon goût (dans la construction de ce récit et dans le comportement des différents protagonistes). Je n’ai pas non plus été charmé par le héros, je le trouve trop posé et prévisible. De plus, je n’ai ressenti aucun frisson en lisant cette bd, l’ensemble manque –à mon avis- d’intensité, de surprises et de moments vraiment dramatiques. Quant au coup de patte de Francis Vallès, lui-aussi, il m’est apparu très classique : pas de cadrages dynamiques ou cinématiques qui nous font frémir, une mise en page sans surprise mais efficace, un trait épais que j’aime bien, une mise en couleurs adaptée aux diverses séquences mais sans plus, des décors corrects et des personnages facilement identifiables… Bref, j’ai vraiment senti que Francis Vallès s’était hautement appliqué en réalisant cette série. « Tosca » ne figure pas parmi mes séries préférées, je lui reproche un scénario classique et pas assez crédible. Je trouve que cette bd manque de scènes vraiment frissonnantes. Quelques jours après sa lecture, je ne me souvenais plus du développement de cette histoire… Bref, malgré un dessin plus que correct de la part de Francis Vallès, je ne conseille l’achat de « Tosco » qu’aux lecteurs fans de bds classées dans le genre policier/thriller. Les autres lecteurs, passez votre chemin !

30/05/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Une honnête « superproduction » que celle-ci. Desberg et Vallès sont deux artistes réputés dans le monde de la bande dessinée, et cette série musclée jouant sur le thème des infiltrés est à prendre pour ce qu’elle est : un pur divertissement. On est cependant loin du chef-d’œuvre, car la série n’évite pas certaines grosse incohérences (la liste des invités au mariage en est un très bel exemple), certains raccourcis faciles (comment infiltrer un clan mafieux en deux temps trois mouvements, et certaines scènes sexy sont très racoleuses) ni certains rebondissements surexploités (la romance archi-classique). Toutefois, le rythme effréné auquel les auteurs soumettent le lecteur suffit à gommer cet aspect. L’aspect graphique est conforme à mes attentes. Le trait de Vallès est propre et net, ses scènes d’actions sont dynamiques et ses personnages sont assez typés pour éviter les confusions. Une histoire que j’ai le sentiment d’avoir déjà lu mille et mille fois, mais que le talent des auteurs rend toujours divertissante. Trop anodin pour que j’en conseille l’achat, mais suffisamment divertissant pour en recommander la location à un lecteur amateur de ce genre d’univers.

30/11/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

'Tosca' est le genre de série qui me divertit sans plus. J'ai passé un bon moment en lisant cette série policière dont l'idée de départ est originale et intéressante. Dommage que le héros manque un peu de personnalité et que j'ai l'impression que la série aurait pu être meilleure. Par exemple, il y a le méchant garde du corps qui se prend pour la réincarnation de je ne sais plus qui, mais ce n'est pas vraiment exploité et c'est dommage parce que ça aurait rendu le personnage plus intéressant et moins stéréotypé.

04/11/2009 (modifier)
Par tolllo
Note: 4/5

Un homme, pour éviter la prison et sa condamnation à mort, accepte de s'infiltrer et de prendre l’identité du fils Tosca, un grand nom de la mafia. On pourrait avoir du mal à croire à cette récupération d’identité grâce à cette chirurgie esthétique et a ces « cours accélérés sur la mafia » : un résumé de tout ce qui nous est proposé dès le début. Mais, je dois dire que tout cela est amené tout en finesse est reste « crédible ». En effet il y a eu tout d’abord une recherche approfondie d’une personne ressemblant déjà au fils Tosca. De plus, plusieurs années se sont écoulées depuis que le fils n’a pas rencontré le père. Du coup, je me dis que - peut-être - avec un peu de « chirurgie gouvernementale avancée » la ressemblance peut être acceptable. Un seul problème, qui pourrait irriter certains - dont je ne fais pas parti - est : comment peut-il faire pour les moments d’intimité familiale… Les « tu te souviens de la première bière, fille, connerie » et toute autres petites anecdotes forcement vécues en famille… Cela ne m'a pas perturbé mais je me suis juste posé la question… A par cela l’histoire est très bonne et bien menée. Il y a des retournements de situations et des péripéties auxquelles je ne m’attendais pas, qui m’ont agréablement surpris, et qui font bien avancer l’histoire. Cela dès la fin du premier tome. Classique mais avec un petit plus qui fait plaisir et qui change des histoires de même acabit… Comme toujours le dessin de Vallès est parfait pour moi ! J’ai tout de même une préférence pour celui « des maîtres de l’orge ». J’aime particulièrement ses têtes repérables, expressives. De même que ses personnages qui ont de la personnalité visuellement parlant. En parlant de dessin. Il sait parfois parfaitement s’entourer de très bons dessinateurs pour que ses scénarii prennent de l’ampleur. Surtout avec Marini avec L'Etoile du Désert et Le Scorpion. Chetville également pour Sienna. Tout comme Vallès pour Rafales et "Tosca". Et tout autant pour une bonne partie des dessinateurs de Empire USA. (Sauf pour le tome 6 qui n’est pas dans la même veine et qui ne me plaît pas au point de vue du dessin). Le scénario est peut-être - à mon goût - un des meilleurs de notre très productif Desberg. Ce n’est pas vraiment un éloge… Je trouve de manière générale ses scenarii « juste plaisants », constants et agréables, jamais de chefs-d’œuvre mais assez attrayants pour me faire envie à chaque fois. Je sais à quoi m’attendre avec cet auteur et je sais que je serais en partie comblé. Attention, je parle ici des scenarii, et non pas des dessins ! Par exemple, j’ai une préférence pour le scénario de "Tosca" mais dans sa globalité artistique je préfère notre ami Le Scorpion. Tout simplement grâce aux dessins qui subliment un "bon" scénario. Comme note de fin je dirais que je m’attendais à du "juste bien" comme d’habitude, mais j’ai eu mieux. Je conseille l’achat aux fans du genre et ceux qui n’ont pas plus important à acheter sur le moment. Comme je l’ai déjà dit dans mon avis sur Black Op du même scénariste, en format classique, donc moins cher, je l’aurais acheté au lieu de l’emprunter à la bibliothèque. Peut-être que cette remarque n’a pas lieu d’être… Le prix, les profits… feront à mon avis toujours parler. (14/20)

26/12/2008 (modifier)
Par kalish
Note: 3/5

Petit thriller sympa. L’idée originale surtout est intéressante, par la suite on se focalise plus sur les sentiments du héros, il y aurait peut-être eu moyen de faire quelque chose de plus divertissant. Les personnages sont juste un peu travaillés, tous de beaux enfoirés dans leur genre. L’histoire est courte et se suit facilement, peut-être même trop puisque les 3 premières pages des tomes 2 et 3 résument les épisodes précédents ; je n’aime pas trop qu’on me prenne pour un abruti. Les dessins passent du commun au franchement maîtrisé. Les femmes surtout peuvent être sans intérêt puis franchement belles ; l’étudiante rousse qui se jette sur le héros est à tomber alors qu’Angelina qui est censée être impressionnante est très souvent banale. Donc divertissant, sympa à lire, on en retiendra le processus d’infiltration de la mafia et on oubliera très facilement le reste.

23/07/2008 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Après la lecture des 3 tomes. La note correspond à une moyenne, le premier tome valant 4, le second 3 et le dernier 2. Le scénario pousse très loin à la limite de l'invraisemblance, mais dans le but de divertir. Globalement le but est atteint. La lecture est rythmée mais le troisième tome m'a paru décousu et le final peu convainquant. Côté graphisme, le trait est bon, les personnages sont limites stéréotypés comme généralement dans ce genre. Les couleurs sont décevantes, trop basiques et peu nuancées. Idéal pour une soirée sans prise de tête. L'achat reste dispensable.

01/07/2008 (modifier)