La Page blanche
L'histoire d'une jeune amnésique en quête de son passé.
Amnésie BDs adaptées en film Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs École supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg La BD au féminin Mirages Paris
Une jeune femme reprend ses esprits sur un banc sans se rappeler ni son nom ni ce qu'elle fait là. Menant l'enquête tant bien que mal, elle tente de retrouver la mémoire et son identité. Mais que va-t-elle découvrir ? Un passé romanesque fait de drames et de romances ou l'existence banale d'une femme ordinaire ? Et dans ce cas, saura-t-elle devenir quelqu'un après avoir été quelconque ? Texte : Editeur
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Date de parution | 18 Janvier 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'ai bien apprécié cette histoire légère et fraiche autour de l'identité de la jeune Eloïse. Je trouve que le trait de Pénélope Bagieu colle parfaitement au personnage très parisienne moderne de la jeune femme. Son dessin est fluide et dynamique et donne une impression de gaité printanière qui m'a beaucoup séduit. Le scénario va dans le même sens. Boulet démarre par du mystère qui nous oriente vers une sorte d'enquête policière (à la XIII) pour bifurquer vers un récit intimiste plus humoristique et léger. Le rythme bien soutenu s'essouffle un peu pour une conclusion quasi philosophique qui nous renvoie à notre propre construction personnelle. Une bonne lecture plaisante et divertissante sans se prendre la tête. 3.5
On a là un album qui se lit vite, plutôt agréablement, mais qui ne me laisse pas non plus un souvenir extraordinaire. L’idée de départ est assez simple. Une femme se retrouve sur un banc à Paris, a complètement perdu la mémoire, ne sait plus du tout qui elle est, pourquoi elle était sur ce lieu. Elle va essayer de reconstituer son histoire (identité, domicile, goûts, amis, collègues, travail), apprendre à se (re)connaître, en échafaudant plusieurs hypothèses successives. Ces digressions sont l’occasion de passages plus dynamiques, plus ou moins survoltés et/ou humoristiques. comme est assez drôle le passage dans la librairie, avec les questions des acheteurs ! Le dessin (pas forcément mon truc au départ) et la narration sont assez simples et fluides. Mais j’avoue avoir eu au bout d’un moment autant envie que l’héroïne de découvrir un indice clair, précis, définitif, tant certains passages sont un peu longs. D’autant que, comme tous les lecteurs dans ce genre d’intrigue, j’attends de savoir comment le scénariste va retomber sur ses pattes. Si la fin n’est pour le coup pas abracadabrantesque, elle entraine forcément une certaine frustration. La page restée blanche est tournée, on passe à autre chose comme l’héroïne.
Ça m'embête un peu, j'ai l'impression de noter toutes les BD de Pénélope Bagieu avec la même note alors que les BD sont bien différentes, mais j'ai un peu le même sentiment avec toutes ses BD, de bien mais pas suffisant pour que je donne plus ! "La page blanche" est l'association de Boulet et Bagieu, datant de la grande période des blogs-bd que j'ai connu durant la fac. L'histoire est originale dans son traitement de l'amnésie d'un personnage (histoire assez classique s'il en est) pour traiter finalement de sujets sociaux. On passe par quelques considérations sur les femmes, sur la société et l'image qu'on nous propose. Une image souvent factice et fabriquée. L'histoire mène l'enquête jusqu'à une conclusion finale assez logique mais qui peut décevoir, même si elle est surprenante par la logique qu'elle propose. Et l'idée derrière me plait bien, sur le fait que finalement tout ceci n'a plus véritablement d'importance. Bref, c'est une idée qui peut sembler étrange mais m'a paru pas mal, sur le papier. Après, l'histoire ne m'a pas révolutionné non plus. C'est un peu ce que je reproche à ce genre de BD : c'est original mais ça ne m'a pas marqué. Il manque réellement un truc en plus pour que ça dépasse ce simple cadre de surprise. Bref, pas indispensable mais j'ai bien aimé la lecture.
Un album qui part d'une idée originale et plutôt bien exploitée : celle d'une jeune femme qui prend conscience qu'elle a complètement oublié qui elle était et de quoi est faite sa vie. Elle va alors enquêter sur elle-même pour tenter de retrouver la mémoire et comprendre qui elle est, qui elle était ou bien si elle est bien celle qu'elle semble avoir été. J'ai bien accroché à la plus grosse partie de l'album. Le dessin de Pénélope Bagieu convient bien pour raconter l'aventure intime de cette jeune urbaine proche de son propre personnage dans son blog. On sent l'imaginaire de Boulet dans la mise en scène de ce récit sur une base de fantastique discret. Cependant, j'ai trouvé que le récit tirait un peu en longueur. J'ai commencé par trouver bizarre cette manie de l'héroïne de vouloir comprendre toute seule sans rapidement chercher l'aide de la médecine et sans expliquer avant un moment son problème à qui que ce soit. Et quand elle le fait enfin, je continuais à trouver bizarre qu'elle tienne à conserver autant que possible son secret et à mettre autant de temps à suivre la piste familiale. Et puis évidemment dans un tel type de récit, on a hâte de comprendre la clé de l'énigme. Ce qui fait que j'ai été un peu déçu par la fin un peu en queue de poisson. Mais forcément, il aurait été probablement difficile de faire autrement. Malgré ces quelques reproches, ce fut une lecture sympathique et bien menée.
Un album que je trouve sympathique. Le coup de la fille qui devient soudainement amnésique est bien exploité et j'aime lorsqu'elle s'imagine des trucs. C'est très drôle. D'ailleurs, au début j'étais complètement captivé par le récit et je voulais absolument découvrir l'identité de l'héroïne et Boulet distille bien le mystère. Sauf que vers le milieu de l'album j'ai commencé à me lasser car après qu'elle sait à peu près tout sur elle excepté comment elle est devenue amnésique, il n'y a rien qui m'a intéressé. D'ailleurs, je ne sais pas si j'aime la fin ou non. C'est bien trouvé, mais je me demande si ce n'est pas un peu facile aussi.
Malgré le sticker "Coup de coeur des lecteurs" de ma médiathèque, j'ai été très peu convaincu par cette histoire de "La Page Blanche" de Boulet & Pénélope Bagieu Sans doute que le dessin de Pénélope Bagieu, assez simpliste (une vignette, un unique personnage présent dans 80 % des planches) n'est pas pour attirer mon attention. En feuilletant cette épaisse bd (près de 200 pages), on pourrait la croire tournée vers un public plûtot féminin, et plutôt jeune alors que cette quête d'identité intéresse plus un lectorat plus âgé. Dommage que le dessin ne donne pas cette impression de maturité. En conclusion, un album que j'ai lu assez rapidement et qui n'a guère bouleversé (sauf vers la fin, avec la recherche des origines de l'héroïne)
Une BD vraiment sympathique, fraîche, dynamique, drôle, et dont LA LECTURE EST FLUIDE (qualité ô combien plaisante et trop souvent manquante...). L'héroïne n'est pas en reste, car on se prend vite de compassion pour elle. Il s'agit d'une histoire d'amnésie, sujet déjà bien exploité, mais dont le dénouement n'est pas convenu et est bien amené, ce qui est rarement le cas avec ce sujet. J'ai beaucoup aimé ces graphismes, certes enfantins, mais très gais, avec des couleurs "flashy" contrastant avec ce scénario assez triste. Les séquences dans laquelle Eloïse se "fait des films" sont excellentes et très drôles (scènes où elle se demande ce qu'elle va retrouver chez elle, scène de la séparation avec "Chester"...) De plus, certaines références ou piques subtilement glissées dans les dessins viennent parfaire le tout (comme une belle critique envers les émissions de téléréalité, bien sarcastique, comme je les aime). Un album vraiment plaisant, et contrairement à ce que l'on pourrait penser à la vue de la couverture, qui n'est pas forcément destiné à un public jeune et féminin. (169)
Voilà une bd bien surprenante sur la quête d'identité d'une jeune fille qui se réveille sur un banc à Paris. Elle est devenue amnésique et n'aura de cesse que de retrouver la mémoire par tous les moyens. La conclusion de cette histoire est des plus réussies car on aura droit à un final auquel on ne s'attendait pas et qui mérite toute notre attention. On est très vite happé par cette histoire car on ressent les émotions de l'héroïne qui ne parvient pas à se rappeler d'où elle vient et qui elle est. On avance avec elle dans ses recherches et ses errances au travers d'un parfum, d'un lieu ou d'un geste. Elle se découvre d'ailleurs totalement superficielle et ne se reconnaît pas dans ce personnage qui lui est désormais étranger. Cette thématique est passionnante car au-delà d'introduire une notion de double personnalité, les auteurs se servent de l'amnésie pour entamer une véritable réflexion sur l'identité. Ce long roman graphique est bien écrit et c'est souvent agrémenté par de petites touches d'humour délicieuses malgré la situation tragique du personnage. Les auteurs nous font partager un agréable moment de lecture où l'on oublie tout et c'est bien le cas de le dire...
Cette bd se lit bien, je l'ai avalée sans m'ennuyer et sans voir le temps passer. Le scénario est simple et un peu déjà vu mais on suit avec plaisir et curiosité les aventures et les démarches surprenantes que peut avoir Héloise Pinson dans la recherche de sa mémoire. Le changement de personnalité entre la Héloise d'avant et d'après son amnésie est excellent et j'ai beaucoup aimé l'autocritique qu'elle se fait. La fin est surprenante et nous laisse un peu sur notre faim mais après réflexion, c'est la meilleure que j'ai pu imaginer. Les dessins de Pénelope Bagieu, que j'ai découverte avec ce livre, sont simples mais collent parfaitement avec le scénario de Boulet. On passe un bon moment à lire cette bd, et c'est quand même un des points les plus importants.
Une réalisation correcte, une histoire qui se suit bien dans l’ensemble, rien à reprocher à ce titre. Mais il ne restera pas dans les annales. Personnellement je n’ai eu que peu de surprises, car cette histoire m’a fait penser à une nouvelle de Vassilis Alexakis, Papa. En quelques mots, on suit les pensées d’un jeune adulte assis sur un banc. Un gamin s’approche, l’appelle papa et lui demande son gouter. Le jeune homme célibataire et sans enfant croit d’abord à une blague… Si vous avez accroché à La page blanche, lancez-vous dans la nouvelle d’Alexakis qui est très bien écrite et beaucoup plus angoissante que la bande dessinée. On s’immisce bien dans la peau de notre personnage : doutes, recherches d’identités et pensées surréalistes sur le pourquoi du comment de sa perte de mémoire (espionnage qui a mal tourné ? enlevé par des extra-terrestres ?), on est au cœur de la vie de Héloïse Pinson. Sur le déroulement, c’est un peu trop lisse par moment mais j’ai bien aimé cette fin et cette petite critique dissimulé sur la consommation culturelle de masse. Par contre, le coup du : "Vous auriez le dernier Marc Lévy ?", me fait beaucoup marrer (les libraires nettement moins, je pense). Que deux gars (pour les exilés au Pôle Nord depuis 1875 qui ne savent pas qui est l'autre "grand" auteur, l’aut’ gars c’est Musso), squattent les première places des ventes à chaque sortie d’un nouveau roman (y’en a 2 par an minimum pour chacun) me laisse perplexe et cela montre la pauvreté de notre lectorat. Merde, c’est fou de se dire que seul 2 auteurs concentrent les ¾ des ventes de la production actuelle. Et surtout, ça me sidère de me dire que beaucoup de personnes ne lisent que Marc Lévy ou Guillaume Musso. J’affirme pas que c’est pas bien, j’dis juste que les lecteurs manquent de curiosité. Bref, un pas mal sans plus.
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