Sang & encre
Grâce aux livres, les fictions prennent vie et la réalité se donne des allures de mythe... Pourtant, face à la mer, les épaves du passé semblent me murmurer : "La plume, on oublie les mots, toi aussi tu as fait partie de l'aventure"
1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières De cape et d'épée Pirates
La Plume est un jeune écrivain anglais qui fait raconter aux marins leurs aventures dans les tavernes. T1 Une nuit, il est enlevé par un corsaire qui le suspecte d'être un mouchard espagnol. Le navire quitte le port sans que son jeune hôte ait pu s'expliquer. Bientôt l'histoire de trahison est vite oubliée et l'écrivain se retrouve mousse. Le capitaine Sneak qui ne sait ni lire, ni écrire, le prend alors comme biographe et comptable. Peu à peu, La Plume se résigne à la violence de ces corsaires sans pitié. T2 Passés du statut de corsaires à celui de pirates, le capitaine Sneak et sa bande écument les mers en quête d'abordages faciles et fructueux. Ils font régulièrement escale sur des îles à boucaniers pour sillonner tavernes et bordels. C'est dans l'une de ces îles que La Plume rencontre le Français Jean Le Glabre, marin énigmatique et cultivé...
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Date de parution | Janvier 2000 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
J'ai trouvé cette série graphiquement très passable. Les récits de pirates sont une occasion rêvée pour dépendre de magnifiques vaisseaux avec des ambiances de cales ou de cabines du capitaine riches en détails. Ici rien de tout cela 'c'est même d'une tristesse : des planches de bastingages tracées à la règle sans aucun ornement. Les horizons marins qui accompagnent le Mermaid's Blood sont d'une platitude ennuyeuse. Les personnages ne sont guère mieux lotis : des personnages secondaires tout juste esquissés et un capitaine Sneak à l'allure de grosse baderne. Le scénario est d'un convenu sans originalité. Le gamin ignorant tout de la mer se retrouve chouchouter par un équipage bon enfant. Au lieu de briquer le pont, La Plume se retrouve vite le confident existentiel d'un capitaine aux états d'âmes modernes. Alors que nous sommes sur un navire anglais, La plume ne trouve pas mieux de raconter l'histoire de corsaires français, oups. Une lecture sans relief et sans grand intérêt.
J’ai commencé cette série avec un peu de réticence. La faute d’abord à un dessin que je ne trouvais vraiment pas bon. Même s’il progresse un peu au fil des trois tomes, j’ai passé outre cette réticence. Le début de l’histoire me rebutait aussi. Et là, je dois dire que ça s’est vraiment amélioré au point de me la rendre intéressante. Rien d’extraordinaire ni de trop original pourtant, mais ce récit de pirates, tournant autour d’un écrivain public enrôlé jeune et contre son gré sur un navire corsaire – qui deviendra pirate rapidement, se laisse lire agréablement. Moins d’ambition ou d’esbroufe que d’autres séries sur les pirates (comme Barracuda par exemple), et bénéficiant d’un dessin bien moins attrayant, c’est pourtant un récit que je vous recommande, plein de désillusion, d’amertume, loin des envolées lyriques sur lesquelles surfent souvent les séries traitant du thème : Libertalia n’est ici vue que comme un rêve stérile, sec, un mirage à oublier. Une honnête série, qui mérite un petit détour.
Voici une bd de piraterie honnête que je conseillerais sans réserve à la lecture. Le cheminement au fil des tomes suit un ordre logique : de corsaire (tome 1) on devient pirate (tome 2) puis on cherche la tranquillité (tome 3). Mais comme souvent, rien ne se passe vraiment comme prévu. Et cette liberté si difficilement acquise est bien difficile à garder. Si l’œuvre vaut la peine d’être lue, elle n’est pas marquante pour autant. La faute essentiellement à un dessin trop policé pour le genre. On peut également regretter des décors peu détaillés que la mise en couleur essaie tant bien que mal de combler. Une bd à louer en bibliothèque.
Une « bonne petite série » qui, si elle ne renouvelle pas le genre de la « BD de pirates » est quand même joliment tournée. Surtout qu’ici, l’histoire est contée par un jeune écrivain public « embrigadé » de force par un corsaire. Ce que j’ai apprécié est déjà ce postulat, MAIS un postulat qui se détourne par la suite. Ben oui, je me suis dit que l’histoire générale –avec tous les poncifs habituels- allait être narrée par ce « La Plume », et ce sans plus. Ben non. Et voilà le petit plus qui fait une bonne histoire : surpris, révulsé par ce qu’il voit et constate, notre « héros » va bientôt ressentir une véritable fascination pour cette vie, ces hommes et se fera adopter par eux. Qui plus est, de « gentil petit lettré » il deviendra corsaire puis pirate. Bon, c’est vrai, l’ensemble de l’histoire est quand même linéaire mais est ainsi facile d’accès grâce aux nombreux rebondissements qui émaillent les pages. Série attractive donc. Le dessin ?… Un peu « facile ». Certes, il y a des trognes, des gueules, et la vie de l’époque est bien rendue MAIS : le tout a quand même un petit côté trop « clean ». Surtout que nombre de personnages –à y bien regarder- ont souvent l’air de marcher sur de l’air car j’ai rarement trouvé le ou les jeux d’ombres qui leur donnent quelque consistance ou épaisseur. J’ai vraiment cru voir des figurines « Panini » collées dans les cases. Dommage car le traitement graphique, réalisé d’un trait nerveux mais bien lisible, est quand même attractif. Tout ça pour ?… une bonne série MAIS qui souffre matériellement parlant d’un dessin où souvent les personnages sont « en l’air ».
Une série sur la piraterie sans surprise. En trois tomes, tous les clichés du genre nous sont assénés, mais avec un certain talent. Le dessin est par contre plus hésitant. Dans le premier volume, les personnages « en pied » me donnent même l’impression de ne pas toucher un sol aux contours on ne peut plus flou. A la fin, le travail d’Olivier Martin me fait penser à celui de Jean-Luc Hiettre pour Le Grand fleuve, un dessin accessible donc mais pas des plus aboutis. Et nettement inférieur à ses pages de garde. Au final, Sang et Encre m’a procuré un agréable moment de lecture dans un style que j’affectionne (et ceci aura beaucoup aidé cela). Dispensable mais pas désagréable.
Sang et encre est une bonne série sur la piraterie. On ne va pas y pénétrer tout de suite mais progressivement. Ainsi, le jeune écrivain public devient corsaire puis pirate par accident suite à la cupidité de nobles. C'est vrai que cela peut ressembler à l'île au trésor car nous avons également droit à la complicité d'un jeune garçon avec un vieux baroudeur des mers. Cependant, on se laisse prendre par l'histoire qui prend tout de même une tournure différente. J'ai également observé un niveau de lecture plus élaboré qu'il n'y paraît. Il y a en milligramme des messages non pas subliminaux mais assez réalistes sur la société humaine. Il y a des scènes parfois dures. Le lecteur n'est guère ménagé avec ces batailles sur mer accompagnés de tueries. On a droit à un panorama complet sur la vie des pirates. Tous les ingrédients sont présents pour nous faire naviguer dans des aventures palpitantes.
Et bien voila une bonne petite bd sur la piraterie ! L’histoire nous conte les aventures d’un jeune écrivain public surnommé logiquement « La plume ». Celui-ci va être embarqué de force sur un galion dirigé par des corsaires anglais (je rappelle aux lecteurs qu’un corsaire se différence d’un pirate par son engagement vis-à-vis d’un pays alors qu’un pirate n’est dépendant de personne) pour y être « juger » comme espion espagnol. Ce navire est mené par le capitaine Sneak qui est analphabète et qui, par conséquent, va vite comprendre l’intérêt de garder dans son équipage un homme capable de décrypter les comptes… Tout ce que j’aime sur les péripéties de flibustiers se retrouve dans cette série : un capitaine énigmatique, des grandes gueules, des petits récits que se racontent les pirates, des batailles navales, des belles femmes (bin oui quoi !) fortes en tempérament, du sang, de la poussière, des trahisons, une île paradisiaque perdue, des passes d’arme mémorables, des tactiques de filous, de l’humour gras… et j’en passe. Si l’histoire ne réserve pas de grosses surprises, je l’ai trouvée très plaisante à suivre. En dehors du troisième tome, il n’y a aucun temps mort. Les retournements de situation dynamisent ce récit. Mais attention, les fans de « Pirates des caraïbes » seront –à mon avis- déçus par cette bd car elle ne comporte pas d’éléments fantastiques. Les personnages sont assez charismatiques même s’ils sont stéréotypés et naïfs. Au niveau des dessins, les protagonistes ont apparemment fait l’objet de recherches de la part d’Olivier Supiot (« Marie Frisson », « Le dérisoire », etc…), un pote d’Eric Omond (ils ont travaillés ensemble pour « Le dérisoire » et « Féroce »). Le trait d’Olivier Martin est épais, s’il semble à l’aise dans la façon de représenter les personnages, ses décors sont moyennement détaillés. Ainsi, de nombreuses cases semblent vides (comblées souvent par un dégradé d’une même couleur) … par contre, son découpage m’est apparu très correct. La mise en couleurs retransmet bien l’ambiance des scènes selon leur intensité dramatique. Sans être inoubliable, « Sang et encre » m’est apparue comme une bonne série sympathique d’aventure sur les pirates. Le scénario n’est pas folichon et les personnages semblent très naïfs mais tous les ingrédients qui font un bon récit sur la piraterie sont réunis dans cet album… alors que demander de plus ? Un scénario plus original ? Un graphisme plus travaillé ? Peut-être… mais là, je vous laisse seuls juges !
L'histoire n'a aucun intérêt et les personnages sont nuls. Aucun suspense, aucun goût de l'aventure, aucun mystère. En fait, ça ne va nulle part. Et c'est mal documenté. Ça ne représente pas bien du tout l'univers des pirates pourtant plein de potentiel. Et le dessin est très très moche. C'est maladroit, ça n'a pas de style et la couleur laisse à désirer. Je n'ai pas réussi à lire toute la série qui ne contient pourtant que trois tomes...
J'ai bien aimé cette histoire de pirates, parce que je n'attendais rien de particulier : les histoires de pirates m'intéressent peu, je n'en ai pas lu d'autres, donc je n'avais pas de référence en tête comme granck. J'ai trouvé l'histoire sympathique, pleine de bonne volonté même si quelques défauts subsistent dans le récit. "Sang et Encre" reste une bonne surprise, pour moi en tout cas.
Je recherchais les histoires de pirates de mon enfance (style Bouffe Doublon) mais je suis déçu par le scénario (creux et compliqué) et les dessins qui ne sont pas finis. Ca fait quelques temps que je n'ai pas lu ces deux tomes et je me reserve le droit d'effectuer quelques changements sur cette critique dans quelques temps
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