Voyage à Tulum

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Sur un projet de Federico Fellini pour un film en devenir.


Auteurs italiens Corto Maltese magazine Manara

Au début, un homme et une femme vont voir Fellini. Ils rencontent ensuite le 'double' de Fellini. Ensuite, il se passe des choses étranges.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 1990
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Voyage à Tulum © Casterman 1990
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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05/03/2012 | Gaston
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L'avatar du posteur Noirdésir

Manara a un sacré coup de crayon, on le sait, pour dessiner les femmes, bien sûr, mais pas seulement. Il n’a par contre pas souvent eu un bon scénario pour l’accompagner. Ici, c’est à partir d’un projet de film de Fellini – projet d’abord prépublié avec quelques dessins de Manara dans une revue – que les deux bonhommes (qui s’admirent mutuellement) vont construire une « histoire ». Je mets des guillemets, car l’histoire en question est assez foutraque, loufoque, fait la part belle au rêve et à une certaine forme de poésie improvisée. Il faut dire que l’idée de départ (transformée pour le passage en album) était venue à Fellini à partir du travail de Carlos Castaneda. On ne sera donc pas étonné de voir apparaitre à un moment Moebius et Jodorowsky ! Résumer l’histoire est impossible, on y entre ou pas, on accepte ou pas de se laisser bercer, affaire de goût. Il faut juste être réceptif à ce genre de récit qui flirte avec un certain surréalisme, parfois simple suite de scènes, sans qu’un fil très clair les dirige. A cela s’ajoute quelques incohérences (une jeune femme se balade sur la plage en bas blancs, plonge et ressort nue, la scène d’après elle porte bas noirs et porte-jarretelles, puis alterne sur plusieurs scènes string et totale nudité). Le tout est traversé d’hommages plus ou moins visibles. A la BD (voir les auteurs cités plus hauts, mais Windsor Mac Cay n’est pas loin), au cinéma (l’histoire commence à Cinecitta). Mais c’est aussi et surtout bourré de clins d’œil au cinéma de Fellini, admiré par Manara : le personnage principal a les traits de Mastroianni. Et l’histoire est précédée de divers travaux de Manara qui justement s’inspiraient de Fellini. Un ouvrage qui peut être hermétique, pour ceux qui sont allergiques à ce type de récit sans queue ni tête, et/ou à l’univers de Fellini. Le dessin de Manara est égal à lui-même, très classique, froid, mais superbe. Note réelle 2,5/5.

11/09/2022 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Un autre album de Manara et Fellini. Il est divisé en deux parties: la première sont des dessins et deux bandes dessinées que Manara a fait sur l'univers de Fellini. Je n'ai pas trop aimé et je crois que c'est parce que je ne connais rien de Fellini hormis quelques titres de ses films. Toutes ces parties font sans aucun doute référence à des films de Fellini et je n'ai pas les connaissances nécessaires pour apprécier. La seconde partie est basée sur un projet que Fellini n'a finalement pas fait pour le cinéma. Le récit dure une soixantaine de pages et encore une fois je n'ai pas trop aimé. Le récit est rempli de scènes étranges et je ne vois pas trop où les auteurs veulent en venir. L'absence de vrai scénario m'a ennuyé et d'ailleurs un personnage fait cette remarque durant l'histoire ! J'ai été un peu confus par le personnage qui dit être le double de Fellini. Encore une fois, je crois qu'il me manque des références pour apprécier l'œuvre.

05/03/2012 (modifier)