Thermae Romae
Et si le Japon moderne avait influencé la Rome antique ?
Au temps de Rome et de l'Empire Romain BDs adaptées en film Enterbrain La BD au féminin : le manga Rome Sakka, l'autre manga Seinen Voyages dans le temps
Lucius Modestus, architecte romain en panne d’inspiration, découvre un passage à travers le temps qui le fait émerger au XXIe siècle, dans un bain japonais !!! Entre stupeur et émerveillement, Lucius parviendra-t-il à mettre à profit cette fantastique découverte pour relancer sa carrière ? (texte : Sakka)
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Date de parution | 14 Mars 2012 |
Statut histoire | Série terminée 6 tomes parus |
Les avis
Dans les pas de Lucius Modestus, architecte romain spécialisé dans les thermes, nous plongeons dans l’eau chaude pour nous retrouver dans des bains japonais à notre époque. Comme le dit Lucius : au "pays des visages plats". Si au départ Lucius ne comprend pas ce qui lui arrive, au fil des pages, il commence à apprécier ses voyages dans le temps et y trouve tellement de sources d’inspiration qu’il devient célèbre à Rome et proche de l’empereur auquel il apporte des idées raffinées pour créer des bains originaux et bienfaisants. Lucius ne demande qu’à apprendre de nouvelles techniques. Partagé entre sa fierté d’être romain et son humilité face à ce peuple inconnu qui maîtrise à la perfection les bains thermaux, Lucius nous fait découvrir la vie quotidienne à Rome, sous l’empereur Hadrien. C’est curieux, intéressant, et le lien qui est établi entre deux époques éloignées de près de 2000 ans est original. Les deux premiers tomes, s’ils semblent répétitifs du fait du va et vient un peu systématique entre Rome et le Japon, sont suivis de tomes où l’histoire évolue et devient captivante. Le dessin de Mari Yamazaki est particulièrement réussi pour toutes les scènes et personnages qui sont à Rome mais un peu moins pour les Japonais qui sont moins travaillés. C’est rythmé, original, un peu long peut-être.
Une série pour laquelle mon intérêt a varié au fil des tomes. Le principe des premiers chapitres est simple: un architecte romain se promène entre son époque et le Japon moderne et il rapporte des technologies reliées aux bains. Le principe est amusant et j'aime ses réactions lorsqu'il se trouve dans le présent, mais à la longue cela devient répétitif. Les pages informatives ont un coté intéressant, mais comme l'époque romaine n'est pas mon époque historique préférée cela m'a laissé un peu indifférent. Heureusement, les derniers tomes sont différents et donc il y a moins de répétition, mais cela n'a pas fait en sorte que je sois passionné par le récit. C'est sympathique sauf que je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotion à la lecture de ses derniers tomes.
La mangaka Mari Yamazaki, qui a vécu en Europe, a deux passions : la Rome antique et les bains. Un beau jour elle décide de concilier ses passions avec son métier d'auteur, et cela donne Thermae Romae. Lequel remporte le Grand prix du manga et le prix culturel Osamu Tezuka en 2010. Nous sommes donc dans les pas de Lucius Modestus, architecte romain spécialisés dans les bains thermaux, qui lorsqu'il se laisse submerger par un bain chaud, est catapulté dans le Japon des années 2000, "le pays des visages plats". Choc culturel, mais Lucius en ramène plein d'idées pour améliorer le principe des bains thermaux de son époque. C'est vraiment très sympathique. Lucius est bien sûr une personne humaniste, humble, même si son vernis culturel l'empêche de saisir toutes les subtilités du Japon moderne. Tout autre que lui aurait probablement perdu la raison... Le manga nous permet d'en apprendre plus sur les deux sociétés, très éloignées de nos canons européens du XXIème siècle. Et Mari Yamazaki n'oublie pas que derrière l'architecte visionnaire se cache un homme, qui a ses propres problèmes du quotidien (avec sa femme notamment). Le dessin de Mari Yamazaki n'est pas forcément maîtrisé partout -les jeunes Japonais sont par exemple bien moins travaillés que Lucius, avec son physique de statue gréco-romaine. Il y a toutefois une belle maîtrise de la mise en scène, une bonne gestion des moments comiques, et le suspense est ménagé... Le second tome nous montre d'autres aspects, d'autres idées -souvent inattendues- qui entourent les piscines ou les bains. Il y a des petits interludes où Mari Yamazaki raconte sa passion pour les bains publics, et la façon dont cette tradition est différenciée en Orient et en Occident. L'autre dimension qui à mon avis rajoute de l'intérêt au manga, est la description de la société romaine ; par ses incursions, toutes involontaires, Lucius découvre des pans de cette culture, avec ses yeux de Romain de l'époque classique. C'est vraiment intéressant, et le troisième tome nous emmène plus loin, dans les coulisses d'une crise politique envers l'empereur Hadrien. Mais, alors qu'on eût pu craindre une certaine répétition dans les histoires, entraînant la lassitude du lecteur, Mari Yamazaki fait prendre au tome 4 un virage à la fois surprenant et intrigant à son histoire. Exit en effet les aller-retour entre les deux époques et les deux lieux, place à une histoire beaucoup plus longue, qui s'étale d'ailleurs sur deux tomes, au cours desquels Lucius va vivre l'un des moments les plus importants de sa vie, tandis que la Rome qu'il a quittée va aussi basculer dans autre chose avec la fin prochaine d'Hadrien. Il y a des moments un peu too much avec la jument et le côté chevaleresque du Romain, mais ce segment relance l'intérêt de la série avant qu'il ne soit émoussé. Bien vu de la part de l'auteure et de son éditeur... Et le tome 6, qui conclue la série, permet de refermer tous ces arcs, ou presque, avec le renversement de l'intrigue. Une chouette découverte. Une série rafraîchissante et intéressante.
Je ne me suis pas ennuyé à cette lecture plutôt originale et instructive. Ce manga utilise le voyage dans le temps pour raconter l'histoire d'un architecte en thermes et bains romain sous le règne de l'Empereur Hadrien instigateur de la pax romana. Dernièrement, j'avais lu Virtus qui ramenait des Japonais au temps des gladiateurs. Le principe est un peu le même mais en sens inverse. C'est tout de même curieux que cette idée exploitée quasi en même temps. Il s'agit de confronter la société japonaise à celle des romains et trouver certaines similitudes. Le graphisme est somptueux et traduit la beauté de Rome et de l'Antiquité. Il y a la beauté et la finesse du trait qui sont réunis pour notre plus grand plaisir. Bref, le succès de cette série ne devrait pas démentir d'autant que c'est bien documenté. C'est clair que ce manga vous fera appréhender les bains d'une autre manière. Cela apporte quelque chose de différent et que j'ai instantanément aimé malgré le côté loufoque de l'idée principale. Cela donne véritablement envie de se baigner au calme. Bon, je vais prendre un bon bain.
J'avais emprunté les quatre premiers volumes de Thermae Romae et devant de bonnes critiques dans les journaux, je m'attendais à lire quelque chose d’intéressant. Que nenni ! On tourne en rond, le premier volume est répétitif avec ce Geo Trouvetout des bains douches qui ne cesse de se noyer dans son bain pour réapparaitre dans le futur, pour enfin ramener dans son époque (vous suivez?) une création du futur (pomme de douche, baignoire...) Je me suis un peu lassé de cette histoire. Le début du tome 2 est plus prometteur car on s'attache plus au personnage et à son époque (avec l'empereur Hadrien) qu'aux thermes romains. Hélas, on revient encore dans ce travers avec alternance d'histoire antique et "retour vers le futur" japonais. J'ai arrêté ma lecture à ce tome 2 et je n'irai pas au-delà. Ce n'est pas demain la veille que je me réconcilierai avec les mangas.
Même si j'avais entendu parler du manga avant cela, c'est son adaptation en film que j'ai eu l'occasion de voir en premier. J'ai été amusé par ce scénario original et un peu loufoque, affichant de manière amusante le contraste mais aussi les similarités entre la civilisation romaine antique et le Japon traditionnel. Sans être un grand film, c'était une vision plutôt drôle et intéressante. Au personnage féminin du film près, le manga en est finalement très proche pour ce qui concerne son seul premier tome. On retrouve le héros architecte que je trouve personnellement névrosé, toujours prêt à battre sa coulpe et à porter des jugements de valeur psychorigides sur sa civilisation et sur celle des Japonais qu'il nomme les "visages plats". Et on retrouve les mêmes chapitres qui sont plus ou moins autant d'histoires presque indépendantes, avec à chaque fois un nouveau défi architectural pour le héros auquel il trouve immanquablement une solution en étant projeté dans le Japon de nos jours et en copiant ce qu'il y voit. Le dessin est un peu particulier, avec un trait très fin et un style que je ne trouve que moyennement maîtrisé, un peu hésitant mais plutôt agréable. Les situations ne manquent pas d'humour, notamment par la personnalité du héros. Ce dernier est régulièrement assez ridicule dans sa posture psychologique. Il oscille en permanence entre son arrogance du Citoyen Romain fier de sa civilisation et sa grande rapidité à s'apitoyer sur son sort et à désespérer dès qu'il trouve le Japon moderne plus avancé technologiquement et moralement que Rome, ce qui arrive souvent. Je n'ai par contre été que moyennement convaincu par la fascination exercée par absolument tous les détails, même parfois les plus dérisoires, de ce qui compose l'univers des bains et des thermes japonais. Nombre de ces détails sont présentés comme des idées absolument géniales imposant la suprématie de l'esprit populaire japonais, alors que franchement certains d'entre eux me paraissent assez contestables ou dispensables. Je n'ai pas non plus tellement apprécié l'aspect répétitif du récit quand, à chaque chapitre, on voit le héros adapter presque tel quel tout ce qu'il a vu au Japon dans ses inventions romaines, avec quelques anachronismes pas toujours pertinents. Mais bon, comme c'est le plus souvent présenté avec humour, cela passe. Mais cela lasse aussi un peu à la longue. Je me suis arrêté au troisième tome et le récit ne gagnait toujours pas vraiment en ampleur. Il n'y a quasiment pas de fil rouge, si ce n'est de suivre l'évolution de la transmission du pouvoir de l'empereur Hadrien au successeur qu'il a désigné. Et la trame répétitive des chapitres, quoique le héros prenne de plus en plus ses aises lors de ces séjours japonais, ne m'a pas tellement donné envie d'aller plus loin pour le moment. Une lecture malgré tout originale et sympathique, mais ce n'est pas une série que j'achèterais personnellement.
Alléché par des bons échos qui s'étaient répercuté jusqu'à moi, doublé d'une recommandation de mon libraire, me voilà frais et pimpant, la serviette en ordre de bataille, pour plonger dans cette curieuse et fantastique histoire qui jette un pont entre la tradition des bains au japon et sous la Rome antique. Le dessin de Mari Yamazaki est agréable, fin et fouillé au niveau des détails et de l'architecture, même si le traitement des personnages est assez inégal. Mais voilà, moi où je bois la tasse, c'est au niveau du scénar'. J'ai trouvé ça d'une redondance extrême et d'un chauvinisme affligeant à la longue (J'ai rien contre la culture japonaise, mais là, bonjour les chevilles !) : Lucius prend un bain ; Lucius tombe à l'eau ; Lucius émerge dans un bain japonais à notre époque ; il pique une idée qu'il adapte à ses projets d'architecture une fois rentré dans sa Rome antique. Hop ! Et on recommence ! Lucius prend un bain... Bon, ok, j'arrête. Arrêtons nous d'ailleurs sur le personnage principal : Lucius Modestius. Rien que le nom me file des boutons. Le gars est tellement modeste qu'il en fait son patronyme ! Sarko sors de ce corps ! Et ce ne sont pas les répliques du genre "Comment vais-je faire, moi, modeste architecte [...]" qui arrangent les choses. Le mec oublie simplement qu'il est architecte de l'empereur romain, empire dominant de l'époque... Vous imaginez Bouygues vous faire le coup du modeste architecte ??? Mais je digresse encore... Second point qui m'énerve, c'est que dès qu'il se retrouve confronté à notre Japon contemporain, les seules choses qui le font triper, ce sont les douches les bains et tout ce qui gravite autour. Ok, c'est sont boulot, mais il croise quand même des camions, des appareils électriques, etc. mais il reste scotché sur la tuyauterie... Bon, vous me direz que les mœurs romaines ont toujours eu mauvaise presse, mais tout de même... Enfin dernière chose qui m'a fatigué, c'est la propension de ce Lucius à idolâtrer la civilisation japonaise, ce qui contredit de surcroit sa modestie présumée. Rapide florilège : - "Redoutables, vraiment, ces visages plats. Je désespère de pouvoir les surpasser un jour." - "Moi qui étais persuadé d'être un créateur de bains exemplaire [...], quelle vantardise. Je pourrais mourir de honte sur place ! Je dois réagir ou c'en sera fini de moi et de l'empire romain" - Comment expliquer le sommet de civilisation que ce monde a atteint ?" N'en jetez plus ! J'arrêterai là. Le reste est ramolli par l'eau tiède du même bain et m'a rapidement lassé. La suite se fera donc sans moi.
Autant j'aime bien la Rome antique, autant j'aime beaucoup le dessin de Yamazaki qui est très fin et détaillé mais j'ai beaucoup moins accroché sur son scénario. Alléché par plusieurs échos dans la presse sur le web, et cette série connaissant semble-t-il un grand succès au Japon (auprès de qui ? des jeunes filles en fleur ?), je me suis laissé tenté par le premier tome. De plus il y a assez peu de mangas à ma connaissance traitant d'un tel sujet. Lucius, qui je trouve ressemble beaucoup physiquement au Lucius Vorenus de la série Rome, est un architecte qui crée des thermes dans la Rome antique. Et là un jour il tombe dans sa baignoire et il se retrouve dans notre Japon contemporain. Oui oui oui. Soit ok ok admettons. Lui-même est à peine surpris, faisons de même. Et alors c'est toujours opportun car il y trouve dans ce Japon peuplé de "visages plats" toujours de bonnes idées, une ingéniosité qu'il regrette de ne pas avoir. Toujours est-il qu'à chaque voyage il ramène des petites trouvailles qui le démarquent auprès de ses pairs. J'avoue que je ne pensais pas continuer après ce premier tome qui est un peu répétitif et puis j'ai trouvé le 2ème tome en occasion... C'est toujours dans la même veine. Après je concède qu'on en apprend bien sûr un peu plus sur "l'art du bain" à la japonaise, on en apprend également sur la vie de l'époque romaine sous l'empereur Hadrien et quelques anecdotes comme ses moeurs avec Antinoüs. Bref, ça reste pas mal quand même. Je continuerai si la suite me tombe encore sous la main en occasion.
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