L'Enfant insecte (Dokumushi Koz?)
Lorsqu'un garçon se fait piquer par un insecte étrange, il subit une mutation irréversible...
Ero-Guro Franz Kafka L'horreur en bande dessinée Les Insectes Les Losers Les petits éditeurs indépendants Métamorphose Seinen Séries avec un unique avis
Rien ne va plus pour le pauvre Sanpei Hinomoto. Fasciné depuis tout petit par les insectes, le jeune garçon voit sa vie basculer le jour où il est mordu par une espèce rare de cafard et commence à se transformer en énorme insecte. Enfermé dans sa chambre, rejeté par sa famille, il n’a pas d’autre choix que de s’enfuir et d’errer dans une nature hostile. Car Le combat contre les autres ne fait que commencer : de l’incompréhension de sa famille à la haine de la société à son égard, le jeune garçon doit à tout prix apprendre les nouvelles règles qui régissent son existence : tuer pour survivre. (texte : IMHO)
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Date de parution | 22 Mars 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Pour moi l'une des références en manga d'horreur reste JunJi Ito ; mais il me semble que Hideshi Hino l'a précédée dans cette veine si particulière... Dans cette adaptation très libre de La Métamorphose de Kafka, Hino nous raconte le destin marqué du sceau du malheur d'un jeune garçon... Affligé d'un physique ingrat, mauvais à l'école, insupportable chez lui, il cumule encore plus le jour où un insecte écarlate le pique. Quelques jours plus tard, après avoir enduré d'atroces souffrances, il devient une sorte de chenille géante, absolument répugnante. Rejeté par ses proches, il n'a bientôt d'autre choix que de partir... Ce manga est psychologiquement très noir. Mauvais élève, mauvais fils (mais il semblerait que ce trait de caractère soit directement hérité du précédent, c'est donc très léger), Sanpei semble donc voué à devenir un paria, qu'il soit métamorphosé ou non. Et après être sorti de la tombe où l'ont jeté ses parents -après l'avoir empoisonné, bravo les esprits éclairés- sa vie n'est qu'une suite d'errance, de rejets, de sang... Il ne connaît presque aucun moment de bonheur, mis à part dans les égouts. Mais sa solitude lui pèse... Je suis sûr qu'un psychanalyste trouverait de l'or dans un tel récit, qui date de 1975. Pour ma part je n'y ai vu qu'un tableau très noir de la société, et je n'ai ressenti que de la pitié pour ce personnage voué au pire des destins. J'ai du mal avec le dessin de Hino, qui était dans le style de son époque, mais où tous les personnages sont laids... Bref, pas ma tasse de thé.
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