Batman - Sombre Reflet (Batman: The Black Mirror)
Scott Snyder nous montre de quoi il est capable en nous signant, comme à son habitude une histoire qui lancera sa carrière pour l'y emmener à son apogée sur le Relaunch de l'univers DC, sur la série Batman .
Auteurs italiens Batman DC Comics Les prix lecteurs BDTheque 2012 Super-héros Univers des super-héros DC Comics
Tandis que Batman enquête sur une étrange vente aux enchères dans le milieu de la pègre de Gotham . Le fils psychotique du Commissaire Gordon fait sa réapparition. Si ce dernier aimerait pouvoir faire à nouveau confiance à son fils, la personnalité trouble du jeune homme ravive cependant chez Gordon de douloureux souvenirs et de nouvelles reponses à des questions oubliés .
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Date de parution | 24 Février 2012 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Thriller prenant avec quelques maladresses - Ce tome comprend les épisodes 871 à 881 de la série mensuelle, parus en 2011. Ils forment un récit complet, relativement indépendant de la continuité, et complètement indépendant du tome précédent. Bruce Wayne se porte bien et il a même choisi de transformer Batman en une franchise pour gagner en efficacité (dans Batman incorporated). Il a laissé Gotham sous la responsabilité de Dick Grayson (le premier Robin, ex-Nightwing) qui porte également le costume de Batman. Dans des vestiaires, un adolescent se fait bousculer par un balèze. Il réagit violemment et se transforme en une créature reptilienne évoquant Killer Croc. L'enquête de Batman met à jour des enchères d'un type très particulier au cours desquelles un extrait du sérum de Killer Croc a été vendu. Dans le même temps, les habitants de Gotham s'étonnent de voir passer des oiseaux exotiques dans le ciel, jusqu'à 2 vautours se perchant sur le rebord d'une fenêtre de l'immeuble occupé par Dick Grayson et Alfred Pennyworth. Un petit malin a libéré les oiseaux de la volière du zoo. L'analyse des caméras de surveillance laisse supposer que cet acte de malveillance pourrait être le fait de James Gordon junior, le fils de James Gordon (le commissaire de police principal de Gotham) et de Barbara Eileen Gordon. Ceci préoccupe énormément son père et Barbara Gordon, sa cousine (Oracle, ex-Batgirl). La première partie consacrée à ces ventes aux enchères permet d'établir la relation entre Batman et James Gordon. Par le biais de l'imagination de Snyder, ce Batman est un homme d'action intelligent disposant de quelques gadgets aussi utiles que providentiels. le lecteur découvre également que Dick Grayson entretient une relation spécifique avec Gotham et ses réflexions intérieures montrent en quoi il n'est pas Bruce Wayne. Cette partie est illustrée par Jock (il s'est fait connaître avec The Losers). Il utilise un style anguleux à fort encrage. Cela confère une certaine noirceur au récit et une forme de sériosité bien adaptée. Mais il apparaît que Jock a diminué la densité d'informations qu'il insère dans ses cases, à commencer par les décors. Snyder et Jock aiment bien les pleines pages et les scènes d'action spectaculaires. Cependant, elles ne sont pas toutes convaincantes, avec des illustrations qui mettent plus en évidence l'impossibilité de ce qui est décrit qu'un véritable exploit. La partie suivante introduit James Gordon junior en bonne et due forme. Et le récit accorde une grande place à son père et sa cousine, parfois même plus qu'à Batman. Jock cède la place à Francesco Francavilla (déjà vu dans Zorro ou Black Panther, the man without fear), avant de revenir. Ils alternent ainsi suivant les épisodes, puis suivant les séquences pour les 2 derniers épisodes. le récit glisse franchement vers le thriller psychologique, entrecoupé de passages plus superhéros impliquant Batman avec une apparition de Red Robin (Tim Drake). En lisant ces deux derniers tiers du tome, il est difficile de ne pas penser à Batman Year One de Frank Miller et David Mazzucchelli. Pour commencer, James Gordon junior constitue une présence déterminante dans Year one, comme ici, et Snyder fait référence à l'enlèvement du nourrisson et sa possible conséquence sur son développement psychique et physiologique. En tant que fan, il est difficile de résister à de tels sous-entendus ; en tant que profane, il vaut mieux lire Year one avant. Il est visible également que Snyder établit un contrepoint (assez lâche) entre les pages consacrées à Gordon, et celles consacrées à Batman (comme Miller dans Year one). En outre le style de Francavilla se situe à mi-chemin entre celui de Mazzucchelli et celui de Matt Wagner dans Batman and the monster men. La filiation avec Year one s'étend à toutes les pages aussi bien pour la forme du scénario, que les évocations événements, ou le style graphique. le thriller est vraiment prenant, mais il relègue Batman au second plan (et ses péripéties restent capilotractées). Scott Snyder aidé par ses deux illustrateurs raconte un thriller angoissant impliquant directement James Gordon et Barbara Gordon, et plus ou moins directement (en fonction des séquences) Batman. Il a l'art et la manière d'incorporer et de développer intelligemment et avec pertinence des références aux récits essentiel à la mythologie de Batman (vous pouvez aussi réviser The killing joke et Un deuil dans la famille). Mais il a une fâcheuse propension à privilégier le spectaculaire sur la solidité du récit, ce qui créée 2 ou 3 passages un peu gauches. Enfin, même en acceptant que le criminel sadique a le cerveau très dérangé, sa logorrhée finale pour tout expliquer et justifier apparaît comme un artifice maladroit pour tout exposer. Dans le cadre de la relance totale de leur ligne en septembre 2011 (opération baptisée New 52), DC Comics a confié la série Batman à Scott Snyder ; le début est réédité dans La cours des hiboux (épisodes 1 à 6) avec des dessins de Greg Capullo.
Une histoire en deux volumes qui à mon sens n'apporte pas grand chose au mythe du justicier masqué. Les deux tomes sont construit sur le même principe, à savoir une première intrigue assez courte au début, puis une seconde ou quelques rares éléments se retrouvent à la fin. Ici il est beaucoup question de la famille du commissaire Gordon et plus particulièrement de sa fille Barbara et son fils James. Une précision d'importance nous n'avons pas affaire au Batman originel mais à son "remplaçant", Dick Grayson, premier Robin historique. Le vrai Batman est parti courir le monde pour former la Batman Incorporated. Malgré quelques trouvailles sympathiques, quoique totalement invraisemblables, je pense à l'orque dans le hall de la banque, l'ensemble est un peu confus avec des ficelles un peu grosses comme cette histoire du fils Gordon emprisonné une nuit, car pas sage dans une cellule jouxtant celle du Joker!! Le dessin passe sauf sur plusieurs pages ou la colorisation en rouge n'apporte à mon sens pas de tension particulière, tout au plus cela pique les yeux. Un opus qui n'est pas indispensable et à réserver aux fans.
J’aime le côté sombre de Batman mais ici, je n’ai pas perçu les reflets. Quand on enchaîne avec Batman - Noël, on se dit qu’il n’y a pas photo notamment au niveau du graphisme. En l’occurrence, c’est plutôt laid et sans saveur. Le récit se laisse lire mais sans conviction. Il faut dire que je n’ai pas accepté le postulat de base à savoir le remplacement du costume de Batman par un des amis de Bruce Wayne ou encore le fils psychotique du commissaire Gordon. Il y a une nouvelle galaxie dans ces récits autour du chevalier noir que je n’avais pas appréhendé. Et pourtant, je n’en suis pas à mon premier Batman. J’avoue que malgré un gros buzz positif autour de cette œuvre, je ne suis pas preneur. C’est plus une histoire de ressenti. C’est sans doute bon mais je n’aime pas en raison d’un scénario et d’un dessin plutôt moyen.
Je précise que je suis un gros fan de l’univers Batman, sans pour autant être un spécialiste incollable. J’étais donc impatient de m’y replonger avec cet album qui semble plaire. Mon avis est mitigé. C’est un bon Batman, très moderne, pas de doute. La psychologie des personnages est remarquable. L’intrigue est prenante, les sauts narratifs dans le temps sont maitrisés, et Gotham est présenté comme un personnage à part entière. Mais je me retrouve beaucoup dans les avis plus modérés. La construction de l’histoire me semble un peu alambiquée. Je l’ai suivie relativement facilement, mais une fois la lecture terminée, je me retrouve bien incapable de la résumer. Pas dans les moindres détails en tout cas. Elle est d’autant plus assez longue, même si cela ne se ressent pas trop à la lecture. Et puis je dois avouer que j’ai eu du mal à me faire à ce nouveau Batman, non incarné par Bruce Wayne. De plus certaines scènes d’action me paraissent un peu ratées (elle sort d’où cette caisse, dans l’avion, vers le début ?) et pas toujours lisibles (je pense notamment à un passage dans le sous-marin). En conclusion, une bonne histoire de Batman, mais pas la meilleure que j’ai lue. A lire quand même…
Un Batman sympathique, mais qui possède quelques défauts. L'histoire est pas mal avec une ambiance policière que j'aime bien voir dans Batman. Ici, le rôle de Batman est tenu par Dick Grayson et l'introduction du premier tome de l'édition française explique bien la situation donc ceux qui ne connaissaient pas trop les comics ne seront pas trop perdus. Avoir Dick comme Batman permet aussi de voir des relations sur un jour nouveau étant donné que Dick est moins dur et solitaire que Bruce Wayne. Toutefois, l'histoire est tout de même un peu longue et certains passages sont un peu lents et ennuyeux. Et puis j'ai un problème avec le fils de Gordon. Gordon ne parle jamais qu'il a un fils (ou alors dans des bds que je n'ai pas lues) et tout d'un coup il en a un. Cela m'énerve toujours quand un personnage a soudain un fils ou une fille dont on n’avait jamais entendu avant.
J'aimerais lui mettre 4 mais j'ai deux soucis. D'abord je serais bien incapable de résumer l'histoire, compliquée et plutôt longuette par ailleurs, ensuite c'est parfois un album pour les vrais mordus de Batman ; les autres, comme moi, étant un peu perdus lors de certains passages ou à l'apparition d'un personnage obscur qu'on doit probablement mieux connaître si on a lu telle ou telle BD. Première surprise ; Batman n'est plus incarné par Bruce Wayne, mais par Dick Grayson (si je ne m'abuse), un ancien Robin. Ça donnera d'ailleurs une jolie confrontation sur la fin lorsqu'il croisera un ennemi de l'ancien Batman. C'est intéressant dans la mesure où la relation avec le commissaire Gordon est différente, ce nouveau Batman étant plus proche de la fille de Gordon, de la même génération que lui. En somme il y a des meurtres (évidemment !), une histoire de poison, plus le retour en ville du fils du commissaire Gordon, considéré comme un psychopathe et qui aurait plusieurs meurtres sur le dos, sans qu'on puisse les prouver. Mais James (le fils) dit qu'il va mieux, il prend des pilules lui permettant de ressentir de l'empathie. Aussi le père a envie d'y croire, tandis que la soeur, elle, pas du tout. Ici, on baigne dans une atmosphère de film de tueur en série de série B de bonne facture. Les passages sur l'adolescence de James sont assez glaçants de perversité. Mais il y a aussi des faiblesses. C'est long, l'intrigue est complexe et je trouve qu'on a du mal à suivre sa logique. On se doute fort que James a un rôle à jouer, ainsi ses histoires de rédemption peinent à convaincre. Ça reste un album tout à fait recommandable, avec un joli dessin, et de très belles idées dans l'ensemble.
Très bon ! J'ai hésité entre 4 et 5 pour la note... Ce Batman, qui n'est autre que Dick Grayson, le premier Robin et aussi Nightwing se révèle à la fois différent et proche de son mentor. Dans un contexte où Bruce Wayne est pensé mort lors des événements de Final Crisis, le premier Robin a repris son costume et l'a remplacé. Mais il n'a ni la même histoire ni les mêmes motivations que M. Wayne. Je vous laisse découvrir le reste! Bien emmenée, avec un scénario efficace et des dessins très agréables, je conseille fortement cette lecture et l'achat aux fans de Batman. Pour les autres... lisez d'abord tous les incontournables tels Dark Knight, Année Un, Un long halloween et The Killing Joke.
Je suis toujours dans ma quête initiatique de Batman suite au relaunch DC. Je profite donc du bon travail éditorial d'Urban Comics pour découvrir Sombre Reflet qui s'avère être une très bonne histoire du Dark Knight. En passant, le petit rappel des protagonistes de l'histoire au début du livre est plutôt le bienvenu, ça permet au néophytes comme moi de s'y retrouver et de ne pas galérer pour bien cerner les personnages. Au scénario, Scott Snyder (qui paraît-il est la nouvelle star des comics) nous livre une histoire sombre, bien ficelée, bien prenante ! Ici, Batman n'est pas incarné par Bruce Wayne, mais par Dick Grayson qui est le tout 1er Robin (ne vous inquiétez pas, c'est expliqué par le rappel au début du livre). Je le trouve plutôt crédible d’ailleurs dans le rôle de Batman. La 1ere intrigue sera un prétexte pour amener l'intrigue principale, ou la famille du commissaire Gordon est très impliqué ! Présent sur la couverture du tome 2 (quelle couv' d’ailleurs !) le Joker n'aura finalement qu'un rôle plutôt court quoiqu'assez intense. J’étais presque un peu déçu, mais on peut pas avoir le Joker au centre de toutes les histoires de Batman, ça deviendrait lassant. Rassurez vous, les méchants sont très sympa dans Sombre Reflet (J'essaye de pas trop Spoiler, mais c'est pas évident). Une histoire en tout cas qui nous garde en haleine jusqu'au bout. Le dessin de Jock et Francavilla est plutôt bon, ce qui ne gâche rien au plaisir que l'on a en lisant ces 2 tomes.
Snyder est vraiment un génie. Jusqu'à aujourd'hui, il ne nous aura servi que de bonnes histoires de notre chevalier préféré qui est le héros le plus connu de France . L'histoire penche plutôt sur l'aspect policier du héros (qui n'est pas Bruce Wayne, mais Dick Grayson, car il a pris le costume de son mentor en attendant son retour, tout cela est expliqué dans le magnifique edito du nouvel éditeur) . Le scénario est particulièrement sombre et stressant à certains passages où l'on croit Batman foutu. Il est aussi sombre que ses dessins qui collent parfaitement à l'ambiance de l'histoire. On y trouve deux ou trois blagues de Batman, ce qui nous rappelle que ce n'est pas Bruce. C'est un immanquable, on voit la vie du commissaire Gordon basculer et quelques références à une autre oeuvre culte, Batman -Year One. 5/5
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