La Bataille
La bataille d'Essling, c'est la première grande hécatombe de la guerre moderne ; deux journées d'un déluge de fer et de feu qui va laisser 45 000 morts couchés dans les blés. Armez vos mousquets, aiguisez vos lames, laissez derrière vous toute espérance. Bienvenue au coeur de La Bataille !
1799 - 1815 : Le Premier Empire - Napoléon Bonaparte Adaptations de romans en BD Auteurs espagnols Europe centrale et orientale Napoléon Bonaparte
- Avec Lannes, Lassale et Espagne, vous chargez pour enfoncer le centre autrichien et couper leur armée en deux. Alors Davout passe le grand pont avec ses réserves, il renforce vos attaques et nous écrasons ces coglioni ! - Qu'il en soit ainsi, Votre Majesté. - Il en sera ainsi, Berthier. Je le vois et je le veux. Mai 1809 : La Grande Armée de Napoléon s'apprête à traverser le Danube sur l'immense pont flottant construit en une nuit par le génie français. De l'autre côté du fleuve, l'Archiduc Charles et les armées autrichiennes les attendent, bien décidés à venger l'humiliation d'Austerlitz. L'horreur est en marche. La bataille d'Essling, c'est la première grande hécatombe de la guerre moderne ; deux journées d'un déluge de fer et de feu qui va laisser 45 000 morts couchés dans les blés. Armez vos mousquets, aiguisez vos lames, laissez derrière vous toute espérance. Bienvenue au coeur de La Bataille !
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Date de parution | 19 Mars 2012 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Le projet était osé : raconter en trois tomes une seule bataille napoléonienne. De plus, nous resterons uniquement du côté français, mais nous nous intéresserons au sort de divers acteurs, du plus simple au plus prestigieux. Le fait de sauter ainsi d’un personnage à un autre dynamise bien le récit et lui apporte une dimension très humaine. A contrario, j’ai parfois eu du mal à suivre les développements stratégiques de cette bataille. Quelques vues d’ensemble supplémentaires auraient été bienvenues pour ma part. Après lecture, ce que j’en retiens, c’est que si Napoléon Bonaparte était un grand stratège et un meneur d’hommes, il n’en était pas moins un boucher envoyant le petit peuple à une mort assurée pour sa gloire personnelle et son ego surdimensionné. Sa froideur fascine et effraye à la fois. Côté dessin, rien à redire malgré la profusion de personnages et de tenues différentes. C’est parfois un peu délicat mais, avec un minimum de concentration, j’ai suivi cette intrigue sans me perdre entre tous ces acteurs. Pas mal, en somme. Pas parfait mais pas mal ! Achat conseillé si vous êtes fan de cette période. Sinon un simple emprunt suffira, je pense.
2.5 Je mets la moyenne parce que je ne me suis pas vraiment ennuyé même si je trouve cette série dispensable. Je ne connais pas grand chose à l'époque napoléonienne, mais ce récit semble bien se tenir historiquement. Le dessin est correct sans plus. J'aime bien la narration qui permet de lire les albums facilement. Le scénario n'a pas réussi à me captiver. J'ai un peu l'impression qu'il ne se passe pas grand chose durant 3 tomes hormis qu'il y a une bataille et qu'il y a des gens qui parlent. Il faut dire que je ne me suis pas du tout attaché aux personnages donc j'en avais rien à faire de leur vie. Même Napoléon manque de charisme !
Etrangement, cette trilogie prend le parti de relater une seule bataille issue des multiples guerres napoléoniennes. Je n'avais pas vu ces guerres sous cet aspect violent et réaliste, sinon dans des films comme Austerlitz, Guerre et Paix ou Waterloo. Il est vrai que cette bataille d'Essling n'est pas glorieuse, elle fut non seulement ultra meurtrière, mais elle a aussi changé le cours des batailles, ouvrant un début de carnages qui allaient suivre. C'est en même temps un échec militaire pour Napoléon, où il perdra le maréchal Lannes qui est mortellement blessé par un boulet ; Larrey qui avait installé un poste médical de fortune dans l'île Lobau, tentera tout pour le sauver, en vain, et Napoléon qui l'estimait le pleurera comme un frère, c'était le seul de ses maréchaux qui le tutoyait et dont il dira : "J'ai perdu un ami". Cette scène est montrée dans le tome 3, mais elle est atténuée car elle fut beaucoup plus pathétique dans la réalité, bien que sans doute théâtralisée par les chroniqueurs de l'époque. La Bd est très documentée grâce à de nombreux ouvrages cités en fin d'album, on sent le sérieux de l'entreprise. Tout n'est pas concentré sur la bataille, même si elle est là, omniprésente, mais la stratégie est également mise en exergue, ainsi que le point de vue civil de Stendhal depuis Vienne. A côté des grandes figures que sont l'Empereur et ses maréchaux, un certain nombre de personnages fictifs participent au rythme et apportent un éclairage supplémentaire, mais on s'y perd un peu avec tous ces officiers. Le dessin est joli, un peu heurté, avec de belles images : la pleine page du Danube et de l'île Lobau avec le pont, dans le tome 1, le champ de bataille d'Essling dans le tome 2, l'île Lobau vue de nuit dans le tome 3 sont superbes, ainsi que plusieurs images en vues d'ensemble ; les scènes de bataille sont violentes, très denses dans des cases bien remplies, montrant souvent ce type de bravoure inutile fréquente en ce temps-là. J'ai même l'impression que la violence est décuplée dans le tome 3, avec des images heurtées plus nombreuses, comme une sorte de synthèse de la bataille. N'étant pas plus attiré que ça par la période du Premier Empire, sans doute pour ces guerres continuelles et cette course au pouvoir et à la possession, j'ai apprécié cette Bd sans plus, mais je crois que ça s'adresse surtout aux admirateurs de Napoléon. *************** autre complément sur le tome 3 **************** Napoléon y est plus présent, sans doute sent-il que la bataille touche à sa fin, mais il n'ose se l'avouer ; les scènes à Schönbrunn ne sont guère utiles et n'apportent rien sinon une sorte d'insouciance qui contrebalance l'aspect hideux de la guerre, mais je trouve que ce dernier tome devait plus rester concentré sur la bataille, on a l'impression que l'intensité faiblit ; enfin, on sait qu'à la suite d'Essling, Napoléon connaîtra quelques victoires qui feront oublier un peu cette hécatombe d'où aucun belligérant n'est sorti vainqueur, notamment Wagram, victoire pourtant coûteuse, puisque les Autrichiens y perdront 50 000 hommes contre 34 000 Français... d'où le fait qu'à la fin l'espoir se mêle à l'amertume.
De beaux costumes d'époque pour revivre une bataille napoléonienne sanglante qui n'a fait ni vainqueur, ni vaincu mais des milliers de morts: plus de 40.000 en 30 heures de combat. Pour la reconstitution historique avec ces détails minutieux, c'est un pari gagné. Les historiens seront d'ailleurs comblés de joie. Pour le reste en mode bd, ce n'est guère palpitant. Il faut aimer les batailles. Les deux tomes pour l'instant édités de cette trilogie ne m'ont guère convaincu. C'était tout de même l'adaptation d'un roman qui a reçu le prix Goncourt. On remarquera des couvertures fort prometteuses. Cependant, après lecture, il ne reste pas grand chose malgré un travail de qualité. Les dessins sont beaux mais ils manquent de fluidité entre les scènes. On n'arrive pas à s'attacher aux différents protagonistes. Même Napoléon manque de charisme. La vision qu'on nous offre de l'Empereur n'est guère flatteuse. Les amateurs apprécieront. Les autres pourront passer leur chemin...
Adaptation BD du roman de Patrick Rambaud (Prix Goncourt 1997), La Bataille relate la bataille d’Esling (Autriche) en 1809 entre l’armée française dirigée par Napoléon et l’armée autrichienne. Le premier tome est magistral et j’ai été impressionné pour les raisons suivantes : - Exactitude historique, même si certains passages sont romancés, très vite on se rend compte de l’important travail de documentation et d’analyse pour la confection d’une telle histoire. - La narration est excellente, le rythme ne faiblit pas, pas de temps mort ! - La psychologie des personnages est bien décrite, le récit ne se limite pas à la bataille et on n’apprend beaucoup de choses sur le caractère de personnages comme Massena,Lejeune..et évidement sur Bonaparte. - Un dessin clair, dynamique et bien coloré, des vues panoramiques à couper le souffle, bref la grande classe. Une BD qui bien sûr, va ravir les amateurs d’histoire mais probablement d’autres lecteurs car jamais l’ennui n’est au rendez-vous.
La bataille d'Essling, en 1809, n'est pas la plus connue de la Grande Armée Napoléonienne, mais ce fut pourtant une grande hécatombe dont il ne sortira aucun vainqueur. Son cadre est complexe et vaste, et c'est celui-ci ainsi que son déroulement vu de l'intérieur que Patrick Rambaud et Frédéric Richaud se proposent de nous raconter, aidé en cela par le dessin de l'espagnol Ivan Gil. La Bataille, c'est une fresque historique en bande dessinée de grande qualité. Elle ravira les amateurs du genre et les passionnés de l'ère Napoléonienne. C'est bigrement intéressant. La reconstitution historique est impeccable, la documentation irréprochable. Le cadre stratégique de cette bataille est lui aussi particulièrement instructif. Les auteurs ont en outre fait le choix de nous présenter les évènements en suivant des personnages bien précis, attachants et humains, et surtout idéalement placés. L'un est un jeune colonel chargé de transmettre les ordres de l'Empereur lui-même et donc au fait des plus importantes décisions. Le second est un simple fantassin dont l'esprit d'observation va l'amener à jouer temporairement un rôle d'éclaireur. Le troisième n'est autre qu'Henri Beyle, alias Stendhal, qui assiste aux évènements en retrait depuis Vienne. Et l'on sera également amené à suivre l'Empereur lui-même, dans tout son génie stratégique et sa nature corse. La petite histoire se mélange à la grande, avec différentes sous-intrigues s'imbriquant dans la grande guerre. Un peu de romance, de la vilenie, des combats, de la stratégie, tous les ingrédients sont réunis pour redonner vie à un évènement majeur de l'Histoire européenne. Le tout est soutenu par un dessin de belle qualité. Réaliste et soigné, il représente avec sobriété les décors, paysages et costumes d'époque. Tout cela séduira sans conteste les amateurs de récits historiques et militaires. Les autres y trouveront peut-être un récit légèrement austère quoique très bien mené. Il leur manquera peut-être une petite accroche, une intrigue plus captivante pour donner vraiment envie de lire la suite. La reconstitution est quasi-parfaite mais tout le monde n'est pas forcément friand de récits du genre. Il restera pour eux une lecture plaisante et instructive mais qui ne sortira peut-être pas du lot à leurs yeux.
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