Sept Dragons
Sept guerriers affrontent les sept derniers dragons du monde
Dragons Sept...
Ulydas, jeune roi de la lignée des Drakonspacci, veut racheter son honneur, qu'il ternit jadis en refusant de devenir un tueur de dragons. Il s'est donc juré d'exterminer les sept derniers dragons de ce monde. Seul, il n'a aucune chance, mais à ses côtés voyagent six guerriers aussi déterminés que lui à accomplir cet exploit, pour des raisons disparates et parfois même inavouables !
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Date de parution | 21 Mars 2012 |
Statut histoire | One shot (Saison 2 de la série Sept) 1 tome paru |
Les avis
Mouais. Rares ont été les albums de cette collection à me satisfaire réellement. Et celui-ci n’y est pas parvenu non plus hélas. Ça se laisse globalement lire, mais ça ne m’a jamais vraiment captivé. Le début est un peu poussif, l’ensemble est assez dense, mais le concept même empêche un réel développement des diverses personnalités. J’ai aussi trouvé que les parties « baston » contre les dragons occupaient trop de place. Quant au dessin, il est inégal, pas toujours très précis. Mais les dragons sont réussis, diffèrent les uns des autres – les amateurs y trouveront leur compte sans doute. Note réelle 2,5/5.
Un bon cru de la collection des « sept ... », même si pas dénué de défauts j’ai apprécié ma lecture. Les mauvais points sont inhérents à la série, difficile de développer une histoire et de présenter autant de personnages en un one shot. Tout va très vite, à tel que point que le twist final se fait sous forme de résumé, pas désagréable mais un peu dommage pour une bd. C’est la partie graphique et le sujet qui régalent les amateurs de Fantasy. Les différents dragons sont un plaisir pour les yeux. Sympathique et recommandable. 3+
Je ne suis pas un adepte de la série Sept, je me suis procuré cet album pour Sylvain Guinebaud que j'apprécie beaucoup. Un groupe de guerriers et guerrières se lancent à la poursuite de différents dragons. Un scénario pas si simpliste que ça, avec un final inattendu. Côté dessin, Guinebaud a un style qui convient parfaitement à la Fantasy. C'est dynamique, fouillé et toujours les mimiques expressifs des visages. Les décors et tous les dragons sont magnifiques. Un one shot qui tient la route. A découvrir. Note réelle : 3,5. PS : Allez voir ci-dessous l'intervention de Nicolas Mitric. Intéressant.
Ce n'est clairement pas la BD du siècle tant le scénario est au final relativement convenu. Un bon point concernant le dessin qui propose de belles créatures fantastiques, un point plus moyen pour le personnage de l'amazone qui est clairement destinée au lectorat mâle en recherche de courbes généreuses, si par ailleurs vous avez tenter de vous battre avec un sabre en portant des vêtements de la sorte, ben chapeau. En ce qui concerne le scénario c'est comme je le disais un brin convenu: exposition des personnages, exposition des dragons, combats, voyages jusqu'au prochain etc... J'aurais apprécie que l'on s'attache un peu plus aux guerriers, notamment le guerrier sans nom. Pour autant cela reste divertissant, pas prise de tête et même si le fond est un peu superficiel un emprunt en bibliothèque est possible.
J'avais déjà apprécié le dessin de Guinebaud sur le tome 3 de La Geste des Chevaliers Dragons, il se retrouve un peu dans un univers similaire dans cette Bd où il offre une mise en page musclée et un design attractif. Son trait vigoureux, plus épais, et de belles images, dont celle du dragon des mers en pleine page, donnent une approche intéressante, j'aime bien le contexte et les silhouettes des différents dragons. Sur le plan narratif, c'est un peu moins réussi, plutôt confus. L'accent est mis surtout sur Ulydas, son frère Adamantis, l'amazone et un peu sur le guerrier sans nom, les autres étant quasiment laissés de côté ; de toute façon, les personnages sont peu développés, en définitive tout est axé sur les dragons, ce qui n'est peut-être pas plus mal. De plus, la fin avec une dernière page lourde de textes, me déçoit légèrement et gâche un peu le plaisir de lecture que j'ai eu durant l'album ; c'est comme quand on s'applique à faire un château de cartes et qu'un courant d'air vient tout vous démolir en un instant. Un peu dommage. Bref, je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus simple comme conclusion, on dirait que les auteurs se sont forcés inutilement pour donner du corps à leur récit. Ceci dit, l'ensemble est bien, mais pour éviter une éventuelle déception, mieux vaut une lecture en bibliothèque.
Je ne vais pas crier au génie mais le final de cet album me laisse avec une bonne impression après lecture. Pourtant le récit en lui même est loin d'être captivant. 7 dragons à dégommer en un peu plus de 50 planches, ça fait 7 à 8 planches par dragon. Comptez la présentation des guerriers, les déplacements et les combats et vous comprendrez que l'on n'a pas vraiment le temps de s'attarder en route. De plus, le dessin m'est apparu peu précis. Le trait manque de finesse et les décors ne bénéficient pas toujours du soin attendu. Par contre, il y a une belle diversité dans les silhouettes des dragons. Et puis vient une conclusion certes un peu forcée mais qui a le mérite de surprendre. Pas mal en définitive. J'ai longuement hésité à conseiller ou non l'achat. Finalement, je m'abstiens parce que une fois cette fin connue (et c'est à mes yeux le meilleur moment du récit), il ne reste plus grand chose. Je pense donc qu'une relecture risque d'être sans saveur. Mais je vous invite tout de même à l'emprunter à l'occasion.
La lecture de ces sept dragons s’est révélée plutôt intéressante. On est tout de suite plongé au cœur de l’action. Le schéma n’est pas de présenter les différents personnages mais de vivre l’action avec eux et au passage, de faire connaissance avec eux dans l’adversité. Bref, on sort de la logique de la série des sept qui me semblait jusque présent un peu répétitive dans la façon d'amener. Les dragons sont tous différents selon les lieux (sur terre, sur mer, dans les volcans, sur la glace…). Ils sont plutôt bien dessinés ce qui contraste avec d’autres décors ou personnages. J’ai trouvé le graphisme un peu inégal selon les planches ce qui n’empêchera pas le plaisir de la lecture. En effet, Nicolas Mitric a un véritable talent de scénariste bien rodé depuis la série Kookaburra Universe. On reconnaitra d’ailleurs aisément son style. J’allais mettre un 4 étoiles jusqu’à la dernière page où l’auteur nous pond une révélation que même le principal intéressé aura du mal à croire. J’aime bien généralement ce genre d’effet mais lorsque c’est bien amené,... ce qui n’est pas le cas en l’espèce. La crédibilité de l’ensemble en perd un sérieux coup. Et puis, c’est difficile de faire des histoires dans l’histoire en multipliant les légendes selon les bourgs visités (ex : pourquoi on ne prend pas de femme sur le navire). Que de maladresses qui auraient pu être facilement évitées. Vraiment dommage car sur le fond, cela vaut son attention.
Malgré une narration difficile sur les toutes premières pages, j'ai rapidement accroché à cette bande dessinée de pure heroïc-fantasy, l'histoire d'un groupe de guerriers tous bien différents partis en quête pour tuer 7 dragons eux aussi différents les uns des autres. C'est une trame très classique mais elle est soutenue ici par un dessin de belle qualité, une intrigue dense, des dialogues corrects et des personnages intéressants. A la longue, j'ai néanmoins trouvé que le scénario devenait un peu trop touffu, trop confus. La narration y présentait aussi quelques ratés, des moments où je me demandais si j'avais bien compris ce qu'il s'était passé ou bien où je me demandais si j'avais loupé quelque chose. Tout finit par s'expliquer mais parfois à retardement, ce qui m'a fait sortir un peu de ma lecture à quelques reprises et c'est dommage. Mais surtout, autant j'ai apprécié que le récit soit aussi dense pour un one-shot d'une soixantaine de pages, autant hélas j'ai été déçu par la fin. Nicolas Mitric y fait le choix d'un twist final sensé tout bouleverser, la super grande révélation... qui est venue tout gâcher à mon goût. Franchement, je m'en serais complètement passé. Elle n'apporte rien d'autre qu'un sentiment artificiel, comme une tentative de rendre encore plus dramatique une histoire qui n'en avait pas besoin. Qui plus est, cette révélation ne tient que moyennement la route quand on entre dans la profusion de détails qu'elle offre en grosses tartines de textes sur la toute dernière page de l'album. Je trouve que la simple histoire de base, aussi classique soit-elle, avait nettement plus de charme et se serait suffi à elle-même. C'est donc dommage. Car hormis les petits loupés de narration et cette conclusion bancale, j'ai vraiment bien apprécié la majorité de cette BD.
Je suis déçu par cet one-shot. Je pensais que j'allais trouver cet album excellent, mais en fait je me suis plutôt ennuyé. Certes, il y a des scènes pas mal, mais la plupart du temps l'histoire ne m'a pas intéressé. Les personnages n'ont aucun charisme et je trouve que le scénario va trop vite. Peut-être que s'il y avait deux albums qui développeraient plus l'histoire, j'aurais aimé. Pour ce qui est du dessin, c'est typiquement le genre de dessin sans vraie personnalité que je vois souvent dans la bande dessinée moderne. Ce n'est pas moche et c'est lisible, mais c'est un style qui ne m'attire pas trop.
Après deux tomes indigents (Sept clones mais surtout le très très très raté Sept naufragés), voici enfin un tome qui sort du lot. Clairement le meilleur tome de la seconde saison et directement sur le podium des deux saisons avec Sept Missionnaires et Sept yakuzas. Franchement Nicolas Mitric ne m'avait jamais tapé dans l'oeil pour l'originalité de ses scénarii et là, dans un genre ultra éculé s'il en est, il nous propose une histoire et un final super original. On est dans l'univers très bordé de la fantaisy mais on ne s'ennuie jamais. J'ai ressenti ça sur le Wollodrïn de Chauvel également. Bref, on est à 10,000 lieues des tomes ultra-bateaux de La Geste des Chevaliers Dragons, la comparaison étant inévitable. Au niveau dessin, je trouve l'ensemble très réussi, mention spéciale aux dragons, tous différents et vraiment originaux. Bref c'est du classique, de la BD d'aventure qui s'assume telle quelle et, quand c'est réussi comme ici, cela me va très bien. Allez, pour mettre un bémol, parce que je me suis vraiment régalé, on va dire que le final, bien que très original, est quand même assez abrupt et la dernière planche, toute en explications, fait un peu précipitée. Mais sinon, j'aurais aimé que tous les tomes de la collection soient à ce niveau de qualité, ce qui est malheureusement loin d'être le cas. Et vive les Amazones dénudées aussi, ça contre-balance la reine dans son armure de chasteté.
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