Royal Aubrac

Note: 2.83/5
(2.83/5 pour 6 avis)

Tuberculeux au début du XXème siècle, François est interné au sanatorium Royal Aubrac. Il relate son quotidien, ses angoisses, ses amitiés. Début d’un diptyque « littéraire » et quasi documentaire franchement emballant, malgré l’austérité du sujet !


1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Auvergne-Rhône-Alpes Christophe Bec École européenne supérieure de l'image Maladies et épidémies

En 1906, François-Alexandre Peyregrandes a 21 ans. Il est étudiant aux beaux-arts de Toulouse, en pleine séance d’étude de nu, lorsqu’il se met à cracher du sang et tombe dans les vapes. Les médecins lui diagnostiquent une tuberculose silencieuse et l’envoient se faire soigner en cure, au sein du sanatorium Royal Aubrac, en Aveyron. Au terme d’un long voyage en train puis en autocar, François découvre cet institut imposant et austère, trônant sur un haut plateau enneigé. Il est accueilli par le directeur en personne – un ami de son père – et découvre les visages qui vont accompagner son quotidien durant de longs mois. Au premier regard, il tombe amoureux d’une jeune femme très belle, qui parait aussi fragile que la porcelaine. Il se fait rapidement un ami de son voisin de chambre, Warren, un anglais de fort bonne compagnie qui a de l’esprit et de l’éducation. Warren lui fait une visite guidée et lui explique quelques rouages de l’institut, dont l’utilité du Detteveiler – un pot où l’on crache ses glaires pour mieux les observer. Toutefois, après une analyse des poumons de François aux rayons X, le médecin spécialisé lui annonce que sa maladie n’en est pas à un stade aussi bénin qu’il l’espérait…

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 02 Novembre 2011
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Royal Aubrac © Vents d'Ouest 2011
Les notes
Note: 2.83/5
(2.83/5 pour 6 avis)
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29/03/2012 | Erik
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Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Spooky

Cet album est franchement bon. Christophe Bec nous emmène dans un environnement surprenant, celui d'un sanatorium du sud de la France, au début du XXème siècle. On y suite donc le parcours d'un jeune homme, bon fils de famille, artiste-peintre de son état, qui s'y rend pour soigner sa tuberculose. L'occasion de nous présenter un décor surprenant, des personnages hauts en couleurs (comme Warren, le Dr qui gère l'endroit, ou encore la délicieuse Mme Poirier). Il ne s'y passe pratiquement rien, le récit balance entre promenades/discussions et séquences plus intimistes, lorsque François-Alexandre réfléchit à son sort. C'est très bien écrit, et malgré les séquences où on nous balance du jargon médical, l'immersion est réussie. Une réussite à laquelle contribue largement Nicolas Sure, beau représentant de la ligne claire qui apporte son style tout en nuances et ses belles couleurs à cette histoire. Je suis séduit, mais j'attends la suite et fin pour me prononcer définitivement

18/09/2012 (modifier)