Oh ! Merde !
Ouvrage anthologique regroupant cinq années de travaux de la plus impétueuse des dessinatrices... Un florilège d’histoires courtes, qui ont contribué au panache de nombreux fanzines et livres collectifs, puis des inédites en pagaille, des illustrations et encore quelques surprises et des invités de marque... Un livre explosif aux retombées radioactives, qui marque le grand retour de la blogueuse en librairie. Le plus personnel des livres de Cha, ça, si c’est pas un argument...
La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants Punk Trash
Ouvrage anthologique regroupant cinq années de travaux de la plus impétueuse des dessinatrices... Un florilège d’histoires courtes, qui ont contribué au panache de nombreux fanzines et livres collectifs, puis des inédites en pagaille, des illustrations et encore quelques surprises et des invités de marque... Un livre explosif aux retombées radioactives, qui marque le grand retour de la blogueuse en librairie. Le plus personnel des livres de Cha, ça, si c’est pas un argument... [texte éditeur ] Certaines BDs ont été publiées dans : Speedball, My Way, Psikopat, Spirou, Soupir 1 et 2 (Nekomix), Du sang sur les murs (Bimbo Killers), 10 ans - Histoires d'enfance (les Réveurs), Rockabilly Zombie Superstar (Nikopek - Ankama), Bunker Komix.
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Date de parution | Novembre 2010 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Je découvre la jeune auteure Cha à travers cet ouvrage, qui constitue un peu un florilège de son talent, et j’ai trouvé qu’elle faisait montre d’une bonne créativité. J’ai bien aimé la série de gags représentés par ses discussions avec son alter-ego dessinée. Par ailleurs, le ton sarcastique et décalé de la série « Gwenaëlle baby-sitter, le monde de merde expliqué aux enfants » m’a bien plu également. Cet ouvrage est apparemment, au moins en partie, autobiographique, et il transparait, sous des dehors d’ours mal léché rebelle, une fragilité touchante, qui m’a fait ressentir de la compassion, et donc en conséquence, une certaine sympathie pour cette dessinatrice. Je pense notamment aux histoires se déroulant en service de psychiatrie, et surtout à celle de la gamine qui devient le bouc émissaire attitré de ses « camarades » de classe. Graphiquement, j’ai apprécié le caractère dynamique du trait, qui ne manque pas de caractère, mais je n’ai pas aimé les visages aux yeux écarquillés, poissonneux, et sans nez, de ses personnages. D’autre part, les phylactères contiennent tout de même un nombre non négligeable de fautes d’orthographe (4 fautes assez grossières sur l’ensemble de ce petit album, si je me souviens bien), ce qui est toujours regrettable. Mon coup de cœur vient de l’histoire se déroulant dans l’espace, scindée en plusieurs épisodes. J’ai trouvé la chute, cette dernière case, juste énorme ! C’est génialissime d’imaginer un tel retournement de situation, un tel « ascenseur émotionnel » pour reprendre l’expression d’un sketch de Gad Elmaleh. A l’issue de cette histoire, qui clos l’album, on finit par déplorer le fait de ne pas en voir plus… Bref, une jeune dessinatrice (je me permets d’employer cette expression, car je la devance de quelques mois…) qui a du talent, c’est indéniable. (141)
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