Theophilia Werner

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

Théophilia Werner, brillante scientifique, met ses talents au service de la Fondation WAS. Cette dernière a pour vocation de venir en aide aux lanceurs d’alertes et autres whistleblowers menacés à la suite de leurs révélations.


Environnement et écologie Histoires d'espions La BD au féminin

Théophilia Werner, brillante scientifique, met ses talents au service de la Fondation WAS. Cette dernière a pour vocation de venir en aide aux lanceurs d’alertes et autres whistleblowers menacés à la suite de leurs révélations. Depuis l’accident écologique de l’Alcyone A, un cargo affrété par le puissant cartel de KA, Théophilia Werner est rattrapée par le passé de ses parents autrefois membres d’une organisation terroriste. De l’ex-RDA à Paris, en passant par Puerto-Kanga, de bien curieux effluves s’échappent en effet des poubelles de l’histoire. En mettant son nez dans les déchets toxiques de l’Alcyone A, pour exaucer les dernières volontés du docteur Hawa, Théophilia Werner pourrait bien mettre sa vie en danger. À partir de maintenant si elle veut vivre elle doit être la plus forte, ne compter sur personne et se méfier de tous.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Mars 2012
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Theophilia Werner © Soleil 2012
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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13/04/2012 | Ro
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Par Bonzo58
Note: 3/5

On a l'impression que l'auteur s'est amusé à utiliser les lieux communs des romans d'espionnage pour évoquer écologie et délocalisation indigne de nos déchets. Une couverture plus sombre et plus mystérieuse aurait pu confirmer ce que je suppose être un parti-pris. L'album n'est pas récent (2012). Il a le mérite d'aborder un sujet qui ne faisaient pas l’actualité en France au début des années 2000 : les lanceurs d'alertes et encore moins les lanceuses d'alertes. Certes les affaires Probo Koala à Abidjan, en 2006, les déchets électroniques dans la Marne en 2010 commençaient à alerter l'opinion. L'album a des faiblesses scénaristiques et graphiques mais il n'est pas inintéressant de voir le poids de l'histoire et la fatalité familiale doter Théophilia Werner d'une image plutôt trouble. Finalement, j'ai pris plaisir à suivre cette héroïne à l'épreuve de ses contradictions.

31/05/2023 (modifier)
Par Yann135
Note: 2/5
L'avatar du posteur Yann135

Le graphisme est plutôt bien, fin avec des cases fourmillant de détails. Pour le reste c’est nul. Une héroïne caricaturale et pas du tout réaliste. Une histoire à dormir debout. Un scénario sans personnalité. Des rebondissements miraculeux qui sortent de nulle part ou à contre-coup. Bref rien d’emballant au final sur ce premier opus de la série. Une série qui sera in fine abandonnée par soleil. Au vu du contenu c’était prévisible que les lecteurs n’adhéreraient pas aux aventures soi-disant trépidantes de Théophilia. Rien de bien excitant. Vous pouvez passer votre tour.

16/07/2021 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
L'avatar du posteur Ro

Cette bande dessinée m'est apparue comme un vrai désastre. Alors certes il est possible que la suite redore son blason à mes yeux car ce qui apparait au départ comme une banale histoire d'action/espionnage à l'américaine pourrait prendre un tournant très différent au vu de la dernière page de ce premier tome, mais pour le moment, ça ne va pas du tout. D'abord, il faut bien voir que je n'aime pas les récits d'espionnage. Cela partait donc mal. Si l'on passe outre un cadre scénaristique un peu original à base d'ONG et d'environnement, celui-ci présente presque tous les clichés du genre, frôlant même souvent le ridicule. Il en présente aussi les nombreux défauts comme cette habitude qu'a tout le monde d'aligner les sous-entendus à demi-mots et les paroles énigmatiques. Sans parler de ces acronymes et autres surnoms spécialisés utilisés de manière récurrente comme si c'était des évidences pour tous les lecteurs, à commencer par ces fameux "whistleblowers" dont il est question en permanence. Ca aurait pu passer si l'histoire était divertissante, originale ou au moins bien montée. Mais outre les clichés, c'est surtout l'abondance d'énormes coincidences et de pénibles facilités qui m'a doucement mais sûrement énervé au fur et à mesure de ma lecture. J'avais d'ailleurs fait une liste des incohérences et autres bizarreries bancales, tant dans le scénario que parfois aussi dans leur représentation graphique, mais j'estime que cela ne vaut même pas la peine de les citer. A cela s'ajoute justement un dessin que j'ai trouvé tout sauf agréable, avec quelques gros loupés sur les visages et les scènes d'action et une colorisation informatique qui masque trop souvent l'encrage. Bref, je n'ai pas aimé cette lecture. Alors peut-être ne s'agissait-il que d'une introduction en vue de ce qu'annonce la dernière page de l'album, avec dans l'idée que les incohérences et facilités n'y étaient pas bien graves puisque c'est la suite qui aura vraiment son importance. Mais si cette suite est du même acabit, je pense qu'on peut d'ors-et-déjà l'oublier.

13/04/2012 (modifier)