La Première Lettre

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

Ce conte est librement adapté d'une nouvelle de Rudyard Kipling.


Adaptations de romans en BD Albums jeunesse : 6 à 10 ans Format carré Rudyard Kipling Séries avec un unique avis

Il était une fois, il y a très longtemps, un Homme Néolithique qui vivait dans une caverne. Il ne savait ni lire ni écrire et n'en avait nulle envie. Le temps d'une journée de pêche au harpon, à mille lieux de chez lui, sa petite fille chérie lui démontrera le contraire... Sans le savoir, ni le vouloir, elle découvrira une grande invention qu'un jour les Hommes appelleront "écriture". (texte de l'éditeur)

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Février 2012
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Première Lettre © Delcourt 2012
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)
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16/04/2012 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Dans l’univers de la bande dessinée destinée à la jeunesse, il est de ces œuvres qui vous donnent envie d’être père… pour le simple plaisir de pouvoir les acheter sans devoir craindre le regard moqueur de votre libraire. La première lettre fait partie de ces œuvres. Adapté d’un texte de Rudyard Kipling (dont j’ignorais l’existence (le texte, hein, pas Rudyard)), la première lettre est une œuvre fine et intelligente. L’auteur y traite autant des dangers de l’ignorance que du besoin de tolérance, et les niveaux de lecture sont multiples. A la première lecture, c’est le besoin d’avoir un langage commun qui ressort de la conclusion du récit. Ensuite, l’on se rend compte que ce langage commun ne pourra être atteint qu’en respectant les autres. Enfin, l’on se dira que soigner son langage est essentiel si l’on veut être bien compris. A chaque lecture, une finesse apparait dans le message transmis… et à chaque fois, l’on se dit que l’auteur a vu « juste ». Mais si je me suis penché sur cet album, c’est avant tout attiré par son aspect visuel. Tout d’abord, il y a un bleu lumineux, autant présent sur la couverture que dans l’album. Ensuite, il y a un trait expressif et joyeux, dynamique et immédiat. Et, en matière de colorisation, si c’est le bleu qui a attiré mon regard, l’ensemble des couleurs employées donne un ton frais, soigné, artisanal (dans le bon sens du terme) et spontané à chaque planche. Enfin, n'oublions pas la gaité qui émane de cette lecture. L’humour est omniprésent même s’il n’occulte jamais le fond le l’histoire. Beau à voir, fin, avec une morale à retenir et des niveaux de lecture multiples qui garantissent la conservation de l’intérêt de cet album au fil des ans, cette première lettre est un véritable coup de cœur pour moi. Des comme ça, j’en redemande.

16/04/2012 (modifier)